09/03/2008
Poésie
« Parfois, des mots que l'on utilise tous les jours passent à l'écriture, deviennent musique et prennent part à l'aventure poétique, là où rien n'est assuré d'avance, où le tremblement de la voix est aussi itinérance, tracé de chemin, sorti à l'air libre, de l'ombre, du silence. Les titres, déjà, sont éloquents à ce sujet : L'écrit du silence, de Kouméalo Anaté (2006) ; je m'en vais, d'Ozoua (2007) ; Au fil du Wouri de Jeanne-Louise Djanga (2007) ; Les Porteuses d'Afrique, d'Angèle Bassolé-Ouédraogo (2007). Dans ces textes, les mots naissent au jour poussés par l'impérieuse nécessité de dire la mémoire (individuelle et collective), de voir du paysage, de sentir la présence bienfaisante des éléments cosmiques, de clamer quelques valeurs : la relation à l'autre et non pas l'indifférence, l'amitié, l'amour. Les mots se souviennent des horreurs du jour quand ils ont fait le tour du monde, quand ils ont traversé le temps et qu'ils sont prêts à dire la beauté de ce qui reste imprenable par la bêtise humaine. » Le lien
03:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Sortie du silence en poésie, quand il s'agit de briser l'omerta c'est courageux en plus
Sans oublier d'autres formes d'expression très belles dans le silence des mots, avec Chaplin, Giulietta etc
Écrit par : Sophie | 09/03/2008
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