Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/03/2009

Le chat

I

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,

Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.

Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.

Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.

Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,

Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !

II

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales
Qui me contemplent fixement.

http://wheatoncollege.edu/Academic/academicdept/French/Vi...

 

10:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

14/03/2009

Paul Bergese

« Paul Bergese a été professeur des écoles pendant 24 ans à Beuvry-la-Forêt. Il y a terminé sa carrière en 1994. «Grâce à un inspecteur, j'ai passé les quatre dernières années en demi-décharge pédagogique.» L'instituteur poète quittait alors sa classe pour offrir des vers dans d'autres écoles. Depuis la poésie ne le quitte plus. Il a déjà écrit 25 recueils, publiés par différentes petites maisons d'édition. «Pour moi, un poète, c'est Eluard, Hugo, Apolllinaire. Et on me donne le même nom. Je suis même publié dans des antologies avec ceux-là !» Oui, Monsieur l'instituteur, vous avez votre place à leurs côtés, répondent les enfants. »

 

http://www.lobservateurdudouaisis.fr:80/actualite/Beuvry-...

09:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

12/02/2009

Hôpital

Les cris de protestation

traversent les murs

le patient pleure

12:54 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)