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07/01/2008

Le garde-manger de Lucretius

C'est l'histoire d'un gros qui aimait bien les mots

Jusque là rien à dire, tout au plus à sourire,

Car on pense aux gros mots ou bien encore aux maux.

Des maux doux, des mots durs, on imagine le pire.

 

Mais c'est qu'on s'est trompé, c'est que le gros est fin.

Il fait glisser les mots tel le sel de la terre,

Il huile un verbe doux à vous en donner faim.

Il ne dit pas les mots qui sonnent et vous atterrent,

 

Ce sont les mots mêmes qui ont goûté la vie.

Voyez comme ils remuent, se précèdent et se suivent.

Car le dictionnaire s'enrichit à l'envi,

Un mot prend deux sens, ou trois qui se poursuivent.

La suite

 

 

07:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2008

Georges Castera

Haiti : Bow ! Un grand bruit de tonnerre de Georges Castera

Vient de paraître aux éditions Mémoire d’encrier le recueil créole BOW ! du poète Georges Castera.L

Le mot BOW ! indique un éclat, une explosion. C’est le bruit des balles perdues. Explosion de sens, de formes ! Le terme signifie aussi en créole baiser sur la bouche. Le recueil rassemble cinquante quatre poèmes autour des thèmes différents comme l’amour, l’eau, la vie, etc.

À côté de l’amour sensuel et libertaire, thème récurrent chez Castera, une grande partie des poèmes évoquent l’eau et les éléments de la nature. On trouve un poète avec de grandes préoccupations écologiques.

Voici un extrait de la présentation du recueil à propos de l’écologie : « Des poèmes sur l’écologie, sur l’homme face à la nature. L’homme qui menace la vie et l’avenir de l’homme, son alter-ego. Soit parce que l’eau douce est en train de disparaître, soit parce qu’il y a trop d’eau qui inonde les terres et qui détruit hommes, animaux, maisons et jardins. Mais l’eau, c’est aussi la vie.

Le lien

08:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2008

Celan

"Parmi les reproches qu'on fait parfois à la poésie et qui expliqueraient son manque de succès (?) auprès des "affreuses masses populaires", figure en bonne place celui de l'hermétisme et du détachement du réel.

C'est exactement ce pourquoi il faut fréquenter la poésie de Paul Celan, écrivain juif allemand-austro-hongrois-russe-roumain-ukrainien (au fil des changements d'appartenance de sa province natale), né en 1920, suicidé en 1970 (probablement après s'être jeté dans la Seine) et qui est souvent considéré comme l'un des plus grands poètes en langue allemande du XXe siècle. Son hermétisme se nourrit du réel et ne constitue pas une limite à la découverte de son travail, mais une condition."

Lien de l'article

 

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