07/01/2008
Le garde-manger de Lucretius
C'est l'histoire d'un gros qui aimait bien les mots
Jusque là rien à dire, tout au plus à sourire,
Car on pense aux gros mots ou bien encore aux maux.
Des maux doux, des mots durs, on imagine le pire.
Mais c'est qu'on s'est trompé, c'est que le gros est fin.
Il fait glisser les mots tel le sel de la terre,
Il huile un verbe doux à vous en donner faim.
Il ne dit pas les mots qui sonnent et vous atterrent,
Ce sont les mots mêmes qui ont goûté la vie.
Voyez comme ils remuent, se précèdent et se suivent.
Car le dictionnaire s'enrichit à l'envi,
Un mot prend deux sens, ou trois qui se poursuivent.
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07:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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