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21/01/2020

Les commentaires du jour sur poème de Shakespeare ♣♣♣ Louis a osé ♣♣♣ Une nouvelle industrie

William Shakespeare

 

 

Oh! quelle atroce détresse apporte la grandeur!
Qui ne voudrait être dénué de biens,
Si les richesses mènent à la misère ou au mépris?
Qui voudrait ainsi leurré par la grandeur,
Ou ne vivre que dans un rêve d’amitié,
Avoir le faste et tout ce qui s’attache.

 

 

NP : Que dit-il ? Avoir des biens déclenche chez l'autre le mépris.  Les biens (en terme de fortune, d'argent) provoquant cela, on désire l'amitié et on refuse le faste et tout ce qui s'y attache. Je comprends ainsi le propos de Shakespeare. La suite :

 


A la splendeur,
Peints du même vernis que ses faux amis?

 

NP : il refuse la splendeur, peinte du même vernis que ses faux amis.

 


Pauvre seigneur honnête,
Anéanti par son propre cœur,
Perdu par sa bonté!

 

 

NP : Pour Shakespeare, l'honnêteté finit par meurtrir et on est perdu.

 


Etrange et rare nature,
Dont le pire péché est de faire trop de bien.
Qui dès lors osera être
Moitié aussi généreux?
Car la munificence, qui fait les dieux,
Ruine toujours les hommes.

 

 

  NP : là, Shakespeare s'exprime très clairement : si tu fais trop de bien, tu vas à ta perte.  Shakespeare n'était pas confiant en la nature humaine. Misanthrope, je dirais. "Faites le bien, vous allez voir comment ils vont vous remercier." C'est en résumé, son propos. Cela me rappelle plusieurs écrivains affirmant que si vous rendez service, il faut rendre ces services à des personnes intelligentes, sinon, elles vont vous le faire payer cher.

En clair, devenons intelligents, de plus en plus, pour  permettre à la bonté de triompher.

 

 

 

William Shakespeare, Timon d’Athènes, dans: Tragédies vol. 2 (Bibliothèque de la Pléiade/Gallimard, 2002)

 

♣♣♣

 

Louis prêchait les yeux clos. Il a osé la bonté. Sa tombe se trouve pas loin du métro...dans le quartier du Marais à Paris, plus précisément dans l'église de ce quartier.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Bourdaloue 

 

♣♣♣

 

Bénédiction ou malédiction ?

 

Ici :

 

Extrait :

 

"Le cauchemar de la qualité de l'air de l'Empire intérieur est antérieur à l'explosion de l'industrie de la logistique, mais les milliers de camions diesel qui vont et viennent des entrepôts ajoutent certainement à ce qui est devenu un problème insoluble. Beaucoup des 500 millions de tonnes de marchandises - évaluées à plus de 1 billion de dollars - qui transitent chaque année par le sud de la Californie passeront un séjour dans un entrepôt d'Inland Empire. À mesure que le nombre d'entrepôts augmente, la quantité de toxines cancérigènes répandue dans les communautés voisines augmente également."

 

https://www.sierraclub.org/sierra/are-warehouses-inland-empire-blessing-or-curse

19/01/2020

Le propos du matin ♣♣♣ l'héroïne

Mon propos ne vise pas les personnes qui sont atteintes de particularités physiques comme le nanisme (Bonjour Mimi Matie), non plus les personnes muettes, aveugles et tout cela, non plus les personnes trisomiques, sauf si on peut  ajouter le gène manquant ou retirer celui en surplus, qui fera disparaître la trisomie (et non la personne au gène manquant ou en surplus), non plus les personnes atteintes d'autisme (sauf si le gène qui donne l'autisme peut se réparer). Je pense aux maladies graves, qui font beaucoup souffrir les personnes qui en sont atteintes. Pourquoi  parlerait-on d'eugénisme en ce cas si un scientifique intervient pour réparer le gène  générateur de souffrance ? S'il y a un gène de l'autisme, que l'on peut réparer pour supprimer l'autisme et non la personne qui porte ce gène, j'insiste (ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain), pourquoi pas ?

Ange ou démon, le scientifique peut choisir de quel côté il sera.

Ce que d'aucuns appellent obscurantisme quand on leur parle de miracles (ici il s'agirait plutôt de bonnes inspirations), d'autres remplacent ce mot par celui-ci : merveilleux. S'agissant de guérisons c'est plus logique.

 

Prière du matin : Que ta Volonté soit faite, mon Dieu. Amen.

 

Commentaire : j'ai comme l'impression que Dieu serait plutôt d'accord avec mon propos du matin. Mais bon, je me garderai bien de parler à sa place de peur qu'il "ne m'en cuise"

 

♣♣♣

 

Des personnes désemparées face à l'héroïne : Ici

 

12:17 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)

18/01/2020

À deux sous les étoiles ♣♣♣ Baudelaire a du cœur

 Un téléfilm intitulé À deux sous les étoiles, passé ce soir sur Arte, questionne rudement la société et nos modes de vie.

 

Une maman hôtesse de l'air ne donne jamais assez de garanties pour qu'on lui fournisse un logement. Son fils et elle finissent donc par dormir sous une tente dans un bois limitrophe de la ville.

 

Ce film est un plaidoyer pour la maman. Comment peut-on laisser des enfants et leur maman à la rue ? 

Si la maman confie son enfant à une famille d'accueil, n'est-ce pas un piège pour elle et son enfant ? Ce pré adolescent qui aime sa mère de tout son cœur pourra-t-il la retrouver un jour ?

 

Ces situations existeraient dans la réalité. Le monde que l'on veut à tout crin déchristianiser, ne tient pas la route. Il faut remettre de la fraternité.

 

♣♣♣

 

Cathy Garcia merci pour les dessins sublimes de votre blog et les textes. Vous avez mis Charles Baudelaire en ligne sur votre blog aujourd'hui ; je partage ce poème avec vous sur le mien également. Bonne journée Cathy.

 

Une fois, une seule, aimable et douce femme,
À mon bras votre bras poli
S'appuya (sur le fond ténébreux de mon âme
Ce souvenir n'est point pâli) ;


 
Il était tard ; ainsi qu'une médaille neuve
La pleine lune s'étalait,
Et la solennité de la nuit, comme un fleuve,
Sur Paris dormant ruisselait.

 

Et le long des maisons, sous les portes cochères,
Des chats passaient furtivement,
L'oreille au guet, ou bien, comme des ombres chères,
Nous accompagnaient lentement.

 

Tout à coup, au milieu de l'intimité libre
Éclose à la pâle clarté,
De vous, riche et sonore instrument où ne vibre
Que la radieuse gaieté,

 

De vous, claire et joyeuse ainsi qu'une fanfare
Dans le matin étincelant,
Une note plaintive, une note bizarre
S'échappa, tout en chancelant

 

Comme une enfant chétive, horrible, sombre, immonde,
Dont sa famille rougirait,
Et qu'elle aurait longtemps, pour la cacher au monde,
Dans un caveau mise au secret.

 

Pauvre ange, elle chantait, votre note criarde :
" Que rien ici-bas n'est certain,
Et que toujours, avec quelque soin qu'il se farde,
Se trahit l'égoïsme humain ;

 

Que c'est un dur métier que d'être belle femme,
Et que c'est le travail banal
De la danseuse folle et froide qui se pâme
Dans un sourire machinal ;

 

Que bâtir sur les cœurs est une chose sotte ;
Que tout craque, amour et beauté,
Jusqu'à ce que l'Oubli les jette dans sa hotte
Pour les rendre à l'Éternité ! "

 

J'ai souvent évoqué cette lune enchantée,
Ce silence et cette langueur,
Et cette confidence horrible chuchotée
Au confessionnal du cœur


 
Confession in Les Fleurs du mal

 

Baudelaire veut-il signifier quand il dit "bâtir sur les cœurs est une chose sotte" qu'aimer un certain faste et une certaine forme de beauté est vain ? "toujours avec quelque soin qu'il se farde se trahit l'égoïsme humain", dit plus haut Baudelaire.

 

À moins qu'il n'ait voulu dire que miser sur le sentiment est vain. Mieux vaut le pragmatisme ? selon lui.  Franchement, je le comprends. Il ne faut compter que sur soi avec Dieu. L'autre pouvant le rejeter, "rien n'est certain", en effet le concernant.  

 

La vraie beauté est ailleurs pourrait-il vouloir dire. Dans sa vie Baudelaire aima une femme très belle, qui était noire, mais elle prit le temps assez mal et devint laide. Baudelaire s'en rendit compte et lui garda tout son amour. J'ai lu cela dans une biographie de Baudelaire, donc à vérifier. Mais cela lui ressemble.

 

Ce poète aime les chats. Tout le monde s'accorde à les trouver beaux. Presque tout le monde. Certains dessinateurs les représentent laids. Baudelaire était-il "Monsieur tout le monde" ? et était-il un écho de "monsieur tout le monde" ?  réponse normande que celle que je  donne  à cette question que je me suis posé : parfois oui, parfois non.

 

Chacun ayant son originalité... comme "tout le monde". Mais, au bout du compte dit ce poème, toujours selon mon interprétation, qui n'est qu'une interprétation : "vanité tout est vanité" .

 

Nos singularités retournant à l'Éternel, à plus grand que soi.

Le blog de Cathy Garcia

 

Ici "la vie secrète des images" et le poème. Quel cadeau les gens ! Diérèse et les Deux-Siciles.

 

 

 

07:18 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)