25/01/2020
L'anthropomorphisme en question ♣♣♣ Vaches et éoliennes ♣♣♣ Epiphanie signifie...
L'anthropomorphisme en question dans Le loup du Gévaudan. Le comte "fait le loup". On note au passage que sa femme est la favorite du roi. Donc le roi ayant rapté en quelque sorte la femme du comte, celui-ci se fait bouffer par ses hormones, dit de manière crue.
Et que fait-il, le comte, dans cette histoire du Loup du Gévaudan ? Eh bien, il fait le loup, il fait ce qu'il attribue au loup en terme de violence pour assouvir sa faim.
Il est vrai que le loup qui a faim ne fait pas de quartier au mouton. Mais pour le comte, transformé en loup du Gévaudan, il ne s'agit pas de se rassasier de nourriture mais de sexe pour assouvir les "besoins hormonaux", faire descendre la pression induite par les hormones en folie. Le comte du Gévaudan fait donc de l'anthropomorphisme quand il se déguise en loup pour violer des femmes et des enfants car les vrais loups ne violent pas. Pas plus qu'ils ne se mangent entre eux comme le font les hommes, qui pratiquent toujours différentes formes de cannibalisme ne serait-ce qu'en exploitant ceux qui sont dans des conditions vulnérables.
Le loup ne fait pas de quartier au mouton quand il a faim. Mais chez l'homme raccourcir la vie de ses semblables considérés comme inférieurs a toujours été.
C'est pourquoi j'ai regardé les loups, les vrais, avec respect. De plus dans cette fiction on montre que l'attitude des hommes à leur égard peut perturber profondément les loups et les rendre agressifs.
"Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous," dit une prière catholique. Le "prends pitié" signifie, pardonne-nous. Pardonne, agneau de Dieu, Toi que Dieu envoie sans défense devant l'homme pour l'éprouver et non le rassasier, pour lui montrer combien il est petit. D'aucuns, pris de vertige, en sont devenus végétariens.
Le vrai loup en somme est petit face à l'agneau, vu de Dieu. Et l'homme est encore plus petit quand il exploite à mort autrement dit mange, un autre homme.
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Grisaille et froid, torpeur. J'ai donc mis la théïère en marche, celle qui fait remonter l'eau dans la tige centrale pour infuser le thé disposé en vrac dans le récipient prévu à cet effet. La théïère, par ce processus, fait chanter l'eau. Je me retrouve donc avec une sorte d'instrument qui fait fontaine en chauffant l'eau et qui parfume toute la pièce avec sa vapeur. Certaines tisanes embaument plus que d'autres.
Ainsi, dans le bruit discret de la fontaine odorante sur fond de silence alentour, j'ai lu quelques articles du journal La Voix du Nord.
Notamment celui-ci : un éleveur de vaches laitières est pris sous l'aile d'une géobiologiste qui va défendre sa cause. En effet, une ligne de haute tension et des éoliennes font que les vaches sont constamment stressées et donnent peu de lait, voire, meurent. Les veaux meurent également et d'autres vaches ne les mettent pas au monde, ayant avorté. l'éleveur ne peut donner son quota de lait. Sur la photo qui le représente dans le journal, on lit la tristesse sur son visage.
Autre article, des salariés voient leur entreprise menacée de fermeture, et se défendent bien, autour de feux de palettes pour les réchauffer.
Plus loin, une jeune femme de 22 ans, annonce qu'elle a ouvert deux établissements pour personnes âgées dépendantes. Elle se sent bien avec les vieilles personnes dit-elle.
Sur une autre page, un cycliste qui monte sa propre petite boîte. Il crée des bicyclettes. Il veut être auto entrepreneur. C'est peut-être la solution d'avenir : créer son entreprise. Une aventure qui vaut le coup d'être tentée en tout cas.
Le Chat Moiré Éditions, notre micro entreprise, qui a deux auteurs à bord, tient la route sans nous faire gagner des fortunes, mais nous aide quand même sur le plan argent aussi.
L'éleveur de vaches laitières me fait me souvenir des pâtures d'antan, où les vaches étaient plus heureuses. Tandis que l'on progresse trop sur le plan des technologies, on régresse sur d'autres plans, plus vitaux. L'équilibre passe par l'ajustement avec l'environnement. Les vaches ne sont plus en harmonie avec la nature "électrisée" et deviennent maigres. Malgré l'abondance des objets, ce sont "les vaches maigres".
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Ici :
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24/01/2020
Gigantomachie, titanomachie ♣♣♣ Poème du jour
Ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmogonie
Commentaire : la figure idéale de la religion chrétienne est la Bonté, incarnée par le Christ ; mais peut-être aussi la figure idéale comporte la Bonté, dans la religion juive car on trouverait cette vertu valorisée dans la bible, en la lisant avec attention. Pour répondre plus sûrement il faudrait que je la connaisse mieux. Le bouddhisme aussi valorise cette vertu et si cela se trouve, l'Islam aussi.
Les hommes et j'entends les femmes également, ont besoin de cette intelligence suprême qu'est la Bonté car sinon, c'est la barbarie. Je regarde ces temps-ci un feuilleton qui aborde le thème, ou plutôt la problématique du trafic d'organes, où des cliniques privées pourraient, dans cette fiction, éventuellement donc, couvrir ce genre de trafic. Où est dénoncé que des personnes voulant donner un rein pour avoir un peu d'argent, se retrouvent assassinées, puis en "pièces détachées" pour alimenter ce trafic. Où est l'intelligence ? puisque l'on descend jusqu'à une forme de cannibalisme de la part de personnes se trouvant plus intelligentes que la moyenne. Où est l'obscurantisme en ce cas de figure, sinon chez ceux qui s'adonnent à ce trafic.
Bonté de Soolking envers les siens, un cercle de vertu qui peut toujours s'élargir. Musique très chouette de plus. Ici :
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Léon-Paul Fargue
Un jour, au crépuscule, on passe, après la pluie.
Le long des murs d’un parc où songent de beaux arbres…
On les suit longtemps. L’heure passe
Que les mains de la nuit faufilent aux vieux murs…
Mais qu’est-ce qui vous trouble au fil de l’heure pâle
Qui s’ourle aux mains noires des grilles?
Ce soir, le calme après la pluie a quelque chose
Qui fait songer à de l’exil et à la nuit…
On entend le bruit nombreux
Des feuilles partout
Comme un feu qui prend…
Des branches clignent.
Le silence épie
Et il passe des odeurs si pénétrantes
Qu’on oublie qu’il y en ait d’autres
Et qu’elles semblent l’odeur même de la vie…
Plus tard, un peu de soleil dore
Une feuille, et deux, et puis tout!
Alors, l’oiseau nouveau qui l’ose le premier
Après la pluie
Chante!
Et comme une âcre fleur sort d’une lampe éteinte
Il monte de mon cœur l’offrande d’un vieux rêve…
Un rayon rôde encore à la crête du mur,
Glisse d’une main calme et nous conduit vers l’ombre.
Est-ce la pluie? Est-ce la nuit?
Au loin, des pas vieux et noirs
S’en vont
Le long des murs du parc où les vieux arbres songent.
Léon-Paul Fargue, Au fil de l’heure pâle, dans: Pour la musique (espritsnomades.com)
image: Parc Monceau, Paris / France (photo-paysage.com)
Lu sur le Blog Jubilate Deo
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Léon-Paul Fargue, poète et piéton de Paris :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on-Paul_Fargue
07:55 Publié dans Lecture, Musique, Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
23/01/2020
Muets ♣♣♣ Curiosité linguistique
La chose mille fois constatée, que les grandes douleurs sont muettes est vraie à mon sens. On le voit avec les retraites. Ceux qui font des travaux pénibles, qui leur brisent le dos, on ne les entend pas. Ceux qui mettent des vies en péril en coupant l'électricité notamment (cela a fait des morts), on les entend réclamer depuis des semaines.
Je suis du côté des dos brisés, il faudrait leur donner la retraite à cinquante ans. Moins les travaux sont pénibles, moins on devrait gueuler.
Je ne crois pas en la politique ultra libérale et capitaliste sauvage comme c'est le cas depuis que le capitalisme existe. Je crois au partage, à la vraie noblesse donc à l'intelligence en lien avec la bonté.
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Ici :
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