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10/01/2020

Les politiques ♣♣♣ Le bien associé à la lumière

Pourquoi entendons-nous dire que les français sont dégoûtés par la politique ?

 

Un journaliste posait cette question à peu près dans ces termes à une politique de Marseille ce matin, qui lui a répondu qu'elle se décarcassait au long d'un temps pour les gens de sa ville au point de délaisser sa famille, qui pourtant lui est plus chère que tout.

 

 

J'arrive sur ma boite mail qui me donne un élément de réponse sur le pourquoi parle-t-on de dégoût de la politique chez les français, avec cette proposition de prière sur le site Hozana :

 

 

Prière

 

Prions pour les personnes assoiffées de pouvoir, que le Seigneur les touche de sa grâce et qu'elles changent de chemin de vie.

 

Amen.

 

Commentaire :

 

ce qu'entendent par "politique" nombre

 

de français est donc

 

 

"soif de pouvoir", est donc "égoïsme".

 

On n'attend plus rien des politiques, 

 

pourquoi ?

 

 

Pour ne plus attendre, pardi.

 

Et de ce fait,

 

faire soi-même les choses autant

 

que faire se peut. Car on n'est jamais mieux servi etc.

 

C'est alors que l'on s'aperçoit que

 

les gens aiment se

 

mettre les uns aux autres

 

des bâtons dans les roues,

 

en faisant de la politique.

 

Ayant une propension à se réserver à eux

 

 

  les  avantages qu'ils ne veulent

 

  partager qu'en nombre

 

 

réduit.

 

 

 

On revient au problème de l'égoïsme

 

qui va de pair avec

 

 

exclusion.

 

 

 

Nous devrions tous être dans l'âme

 

 

papa et maman

 

 

pour devenir meilleurs envers autrui.

 

 

Je dis "dans l'âme", au regard de ceux

 

 

  qui, pour une raison ou une autre,

 

n'ont pas d'enfants

 

biologiques.

 

Et parce qu'en avoir de façon biologique

 

ne garantit pas

 

que nous soyons papa, maman

 

  dans l'âme.

 

♣♣♣

 

Où l'on voit dans l'extrait qui va suivre, que le bien est

 

associé à la lumière et l'ombre, au mal. 

 

 

L'ombre n'est pas forcément  le mal.

 

 

Et la lumière peut aveugler.

 

 

"Une ombre de tristesse", par

 

 

exemple, fait référence à la douleur, qui en soi, peut

 

 

être (pas toujours), une forme de bien. 

 

"Mikhaïl Boulgakov

 

Aie donc la bonté de réfléchir à cette question : à quoi servirait ton bien si le mal n’existait pas, et à quoi ressemblerait la terre, si on en effaçait les ombres? Les ombres ne sont-elles pas produites par les objets, et par les hommes? Voici l’ombre de mon épée. Mais il y a aussi les ombres des arbres et des êtres vivants. Veux-tu donc dépouiller tout le globe terrestre, balayer de sa surface tous les arbres et tout ce qui vit, à cause de cette lubie que tu as de vouloir te délecter de pure lumière?

 

Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite (Coll. Pavillons Poche/Laffont, 2012)"

 

 

05/01/2020

La médiathèque d'Arras ♣♣♣ Le poème ce jour

La médiathèque d'Arras se trouve dans un palais.

 

C'est le Palais Saint Vaast. Je suis montée par l'escalier, aux larges marches noires, pas hautes à escalader.

 

J'ai été positivement sensible au luxe car c'était un luxe offert à tous... Il y a des sièges très confortables, qui vous redressent le dos en douceur, et de grandes larges fenêtres dans une ambiance feutrée et chaleureuse, propice à la réflexion. Les plafonds sont hauts. Merci les livres. Merci Arras.

 

♣♣♣

 

 

Winter Sleep

 
Edith Matilda Thomas

 

 
 
 
 

 

03:05 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2020

Chacun essaie d'y voir plus clair ♣♣♣ Le poème du jour

Chacun essaie d'y voir plus clair d'où il se trouve.

 

Je me trouve quant à moi dans la foi chrétienne, et je vois le monde à partir de cette foi. Je le ressens  à partir de ma façon de vivre cette foi.

 

Ma façon de ressentir; d'"avoir un sentiment sur", vient de cette foi chrétienne et non du fait d'être ou pas française ou d'avoir telle ou telle situation sociale.

 

Ma façon de ressentir même parfois les choses apparemment sans importance, vient de là, comme les quelques images, concernant les émissions de divertissement, vues à la télé hier soir.

Idem en regardant le journal présenté par la journaliste Mactossh. Elle avait l'air si heureux, annonçant la galette des rois, après les drames.

Pas évident de voir le rapport entre l'air heureux et les nouvelles annoncées.

 

Le message à y voir est-il "on s'en fout" ?

 

Je ne le crois pas. C'est juste que la ligne de conduite à montrer est "gardons la face", "n'ayons pas peur".

 

Même s'il y a de quoi, la peur ne servant à pas grand-chose quand la réponse doit être de garder son sang froid, d'avoir les bons gestes.

 

Autres choses vues à la télé :

 

les polars humoristiques. Ce n'est plus l'humour de Coluche, dont l'ambition je crois était de révéler nos propres failles pour nous aider à rectifier, ici, l'humour ne veut rien révéler, il tend à contrebalancer la gravité des crimes commis, que d'une certaine façon, il dédramatise, mais il dédramatise quelque chose qui reste un drame : tuer autrui.

À ce propos : le jeune homme qui a tué à l'arme blanche des joggers hier vers 14 heures.

J'ai entendu le maire de l'Haye les Roses, qui en appellait entre autre mais assez souvent, à la psychiatrie pour les personnes violentes. Or le jeune homme qui a tué à l'arme blanche en sort, de la psychiatrie, et se définit sous l'étiquette "skizo". La psychiatrie pour lui a échoué. 

Emprisonner indéfiniment les personnes en camisole chimique est impossible mais lorsque les médicaments ne sont plus donnés, cela pourrait aboutir à des comportements violents, voire comme celui qu'a eu le jeune homme.

Ne jamais arrêter la camisole chimique conduit à tuer quelqu'un, à mon sens, de manière soft, sans faire couler le sang,  mais on tue tout de même la personne "à la longue".

 

Il faudrait revenir aux sources des drames, qui est la déshumanisation et les égoïsmes répétés, le chacun pour soi à longueur de temps, et aussi l'entre soi où l'on se confine jusqu'à fantasmer l'autre de façon négative, l'autre étant l'exclu de notre monde à soi. Cela donne au final une société d'exclus.

 

En ce moment par exemple : "je veux mes points de retraite à la façon dont je l'entends, et vogue la galère pour tous les autres." On tire la couverture à soi, en somme.

 

Il faut revenir à la fraternité. À l'échelle de la France, que les personnes d'origine gauloise, celte, berbère, arabe, etc., que toutes les personnes aux caractères divers et variés, couleur de peau claire ou foncée, transcendent les problèmes du passé, les clivages, pour une humanisation réelle. Je prie pour cela.

 

♣♣♣

 

Disclosure

 
Camisha L. Jones

08:33 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)