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24/08/2019

Je visionne cette séance ce matin ♣♣♣ Béthune se déconnecte pour se connecter autrement ♣♣♣ Émilie

 

 

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Durant ces deux jours, Béthune se déconnecte de l'actualité ou de la réalité, avec le désir de se connecter sur un temps fictionnel avec son festival des années rock and roll.

On retourne par jeu dans le passé des années cinquante, où les femmes portaient des serre-tête, coquetterie sophistiquée à l'époque, portaient pour certaines des jupons qui évasaient les jupes, des talons hauts qui allongeaient les jambes. Une esthétique relative à un temps qui rebondit dans le présent, sur le mode cadeau. Le temps ballon d'oxygène que les jeunes surtout veulent respirer afin de retrouver ensuite une actualité imbibée de ce bain de jouvence après ce contact avec un temps finalement imaginé. Car ces années-là avaient leurs problèmes qui perdurent aujourd'hui encore : un consumérisme effréné se mettait en place, il y avait la guerre froide et tout ça. Mais l'on veut fantasmer cette époque "pour un temps d'amélioration du temps". C'est pourtant simple ! Donc, en avant pour deux jours de fantasme à Béthune où des femmes "teddy girls" ou pin up, adoptent un style de vêtements qu'elles ne vont pas forcément abandonner après ces deux jours. Certaines ont décidé de le garder. Ce style charme ses patients, témoigne dans le journal l'une d'elles. D'autre part, pour elle, il y a un avant et un après. En femme des temps actuels, elle ne s'aimait pas ; ce style l'a transformée : elle s'aime et de ce fait, se plaît et plaît tout court. Au travail, malgré la blouse hospitalière, il y a par exemple des marguerites ou autre colifichets qui décorent sa coiffure élégamment crantée et cela fait sourire les patients, d'emblée sous le charme. Un style qui humanise la fonction. Évidemment pour les cosmonautes la chose reste impossible.

Dans la même veine style années cinquante. J'ai regardé hier soir un feuilleton policier dont la série s'intitule Petits meurtres d'Agatha Christie, où les faits se déroulent dans cette même époque des années 50. Le crime est occulté, on ne voit que les relations entre les personnages qui mènent l'enquête, dont le commissaire qui manie le second degré tout le temps, comme une seconde nature. Le second degré réside dans le ton, et donc il se renifle. On sait qu'il ne le pense pas quand il dit de la petite rouquine très mignonne "qu'elle est une erreur de la nature". La secrétaire blonde aux cheveux crantés, et ses mimiques de fleur bleue exacerbée dans son attachement pour le commissaire : du grand art ! Disons-le : je suis fan. Mais attention chez moi cela signifie que j'admire la prestation des artistes. C'est tout.

Années 50 inspirantes.

 

À ce propos, quand je parlais sur le post d'avant-hier des données du passé : où je disais qu'elles n'étaient pas manipulables, je parlais évidemment des données de son propre passé. Que l'on admet ou que l'on n'admet pas et en ce cas il y a déni. Mais les données de son propre passé restent telles quelles. Alors qu'ici il s'agit d'un passé que l'on n'a pas vécu, ou pour ceux qui l'ont vécu, ils en voient les côtés qui leur ont plu par besoin de rêver mais il ne s'agit pas de passé intime, d'histoire personnelle, mais collective. Donc deux jours à Béthune de rêve éveillé pour ceux qui aiment fantasmer les années cinquante du siècle passé !

 

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Écologie avec Émilie. J'aime :

 

http://lejourou130113.hautetfort.com/

10:36 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

23/08/2019

L'hédonisme en question

Hier soir j'ai regardé les épisodes d'une série s'enchaîner, où des parents qui sont stériles du point de vue de la reproduction ou  sont homosexuels, sont en demande expresse d'enfants qui soient de leur chair, dans un pays qui n'est pas la France, mais l'Australie je pense, d'il y a environ cinq ans ou moins. L'adoption n'est pas envisageable pour eux étant donné qu'ils ont ce besoin de revendiquer un enfant de leur "sang".

D'aucuns affirment avec véhémence que cela est légitime, d'autant que la science veut répondre à ces besoins.

S'il y a un vide juridique comme c'est le cas en Australie, du moins d'après le film en plusieurs épisodes d'hier soir, des trafiquants exploitent ce qui devient un marché (via ce besoin), et utilisent des femmes porteuses qui, dans le milieu où elles sont recrutées, mènent des vies trop tourmentées pour vivre une grossesse sereine. Dans la série, nous est montré des jeunes femmes asiatiques, piégées dans la prostitution, que l'on peut éventuellement droguer à leur insu.

 Quand on sait que dans certains pays des enfants vivent dans la rue, livrés à la jungle, on se dit que le besoin absolu d'un enfant de sa chair c'est comme un bandeau qui occulte un signe. D'autre part, la planète aimerait bien que l'on s'occupe des enfants déjà là et qui sont abandonnés à leur sort.

Prise de conscience, même au niveau de certaines problématiques qui ne nous regardent pas directement mais ne tarderont pas à le faire si la planète n'en peut plus de l'aveuglement des hommes.

 

Un enfant, parce qu'il est de notre chair, n'est pas une chose à soi que l'on peut brandir comme un trophée de guerre pour rabaisser d'autres qui ne "peuvent pas en faire autant". Un enfant, de son sang ou pas, regarde une communauté d'hommes et de femmes adultes.

 

 

08:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2019

Tâtonnements ou philosophie. Locke sur Wikipédia ♣♣♣ Beau temps

 

Une éclipse au XIXe siècle et retour en grâce au XXe siècle

 
Joseph de Maistre un opposant à Locke.

Au début du XIXe siècle, la pensée de Locke est largement comprise comme étant celle des encyclopédistes et des philosophes des lumières. À ce titre, elle est tenue comme responsable de la Révolution française. Coleridge soutient que les Essais ont conduit à la fois à la destruction de la métaphysique et à faire croire à des personnes sans culture que le bon sens les dispensait d'étudier. Pour Carlyle, Locke aurait conduit à bannir la religion du monde154. Pour Joseph de Maistre Locke est le mauvais génie de la théophobie du 18e siècle, péché dont la Révolution française a été la punition divine. Au 19e siècle, Locke est vu comme un sensualiste, un athée, un matérialiste et un utilitariste154 et dans les années 1830-1840, sa pensée est singulièrement mal vue à l'université de Cambridge154. En France, à la même époque, Victor Cousin publie une Philosophie de Locke qui est largement lue et considérée comme sérieuse. Pourtant les spécialistes ne tiennent pas le livre en haute estime136, certains tel Thomas Webb. auteur en 1857 du livre The Intellectualism of Locke commue « non seulement une insulte à la mémoire de Locke mais aussi à la Philosophie et au sens Commun ». En réalité, Cousin conteste la notion d'idées fruit du travail de l'homme de Locke, il lui préfère la notion d'idées innées de Descartes qu'il juge plus compatible avec la religion et les valeurs traditionnelles154.

Locke ne revient en grâce qu'à la fin du XIXe siècle avec les pragmatistes américains. En 1890, Charles Sanders Peirce écrit : « le grand travail de Locke dit en substance cela : les hommes doivent penser par eux-mêmes, et une pensée saine est un acte de perception. Nous ne pouvons manquer de reconnaître un élément supérieur de vérité dans la pensée pratique de Locke, qui globalement le place presque au-dessus du niveau de Descartes »155. On trouve la même appréciation positive chez William James. Malgré tout, une première édition critique de l'Essai sur l'entendement humain publiée en 1894, se vend mal156. Ce n'est qu'à partir des années 1950 que l’œuvre de Locke est sérieusement étudiée. À cette époque, les travaux de Peter Laslett montrent que les deux traités n'ont pas été écrits après 1688, tandis que John Dunn soutient que l'œuvre de Locke a été moins influente en Angleterre et en Amérique qu'on ne l'a cru initialement. Une thèse qui a eu le mérite de pousser les chercheurs à mieux analyser l'influence de Locke sur la 18e siècle157. John Yolton dans son livre de 1956 John Locke and the Way of Ideas a étudié la réception de l’œuvre et son contexte intellectuel. Cet effort de recherche a conduit à une nouvelle édition des œuvres de Locke par la maison d’édition Clarendonvaux de Locke157. En 1991, le philosophe Michael Ayer a publié un livre en deux volumes intitulé Locke.

 

Intégral :

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke#Les_fondements_d...

 

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Je marche dans la ville au ciel bleu Avignon et pourtant je suis à Béthune. J'ai rencontré une commerçante qui a sa boutique dans le centre, pas loin de la place. Elle aime marcher me dit-elle, je lui réponds que ça fait effectivement grand  bien, une dame qui rangeait quelque chose dans son coffre de voiture stationnée devant une petite résidence pas très haute, à moins que ce soit une grande maison, vient vers nous car elle m'a entendue louer les bienfaits de la marche. Elle me rappelle physiquement une gersoise que j'ai rencontrée dans le temps. Presque les mêmes traits, la même silhouette. Elle me dit "Vous avez raison. Je suis allée dans le sud, j'en reviens. Et là-bas je faisais mes courses avec ma charrette (la dame dit "charrette" pour caddy, et est habillée de façon recherchée), je fais pareil ici mais moins souvent ; ça fait du bien de faire les courses comme ça, sans prendre la voiture...on voit des gens, les contacts sont enrichissants."

Elle me regardait avec du bonheur dans les yeux. Oui, c'était enrichissant de ce simple fait.

 

 

 

 

 

10:42 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)