23/08/2019
L'hédonisme en question
Hier soir j'ai regardé les épisodes d'une série s'enchaîner, où des parents qui sont stériles du point de vue de la reproduction ou sont homosexuels, sont en demande expresse d'enfants qui soient de leur chair, dans un pays qui n'est pas la France, mais l'Australie je pense, d'il y a environ cinq ans ou moins. L'adoption n'est pas envisageable pour eux étant donné qu'ils ont ce besoin de revendiquer un enfant de leur "sang".
D'aucuns affirment avec véhémence que cela est légitime, d'autant que la science veut répondre à ces besoins.
S'il y a un vide juridique comme c'est le cas en Australie, du moins d'après le film en plusieurs épisodes d'hier soir, des trafiquants exploitent ce qui devient un marché (via ce besoin), et utilisent des femmes porteuses qui, dans le milieu où elles sont recrutées, mènent des vies trop tourmentées pour vivre une grossesse sereine. Dans la série, nous est montré des jeunes femmes asiatiques, piégées dans la prostitution, que l'on peut éventuellement droguer à leur insu.
Quand on sait que dans certains pays des enfants vivent dans la rue, livrés à la jungle, on se dit que le besoin absolu d'un enfant de sa chair c'est comme un bandeau qui occulte un signe. D'autre part, la planète aimerait bien que l'on s'occupe des enfants déjà là et qui sont abandonnés à leur sort.
Prise de conscience, même au niveau de certaines problématiques qui ne nous regardent pas directement mais ne tarderont pas à le faire si la planète n'en peut plus de l'aveuglement des hommes.
Un enfant, parce qu'il est de notre chair, n'est pas une chose à soi que l'on peut brandir comme un trophée de guerre pour rabaisser d'autres qui ne "peuvent pas en faire autant". Un enfant, de son sang ou pas, regarde une communauté d'hommes et de femmes adultes.
08:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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