19/05/2020
Le Tortillard
Chanson de Patrick S. VAST, créée il y a une semaine.
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14/05/2020
Expression du jour ♣♣♣ "Le dîner de cons"
"Ne jeter la pierre à personne."
Une attitude fondamentale.
Des pas dans la nuit :
♣♣♣
J'ai visionné ce soir "Le dîner de cons", où je me rends compte que non, je n'apprécie pas l'humour.... — français ? — du film... humour qui serait fatalement français ou juste lourd ? j'ai ressenti la même lourdeur que pour le film "À nous les petites anglaises", qui aurait fait rire de nombreux français. "Le dîner de cons" reflète pour moi un parisianisme exécrable, bourré de cynisme gratuit. Tout simplement bête et méchant. Cette lourdeur ne fait pas sens. Le but en réalité est cru, celui de rabaisser un gars que ferait office de "con"... et de se gausser à ses dépens. Une cruauté stérile dont je ne comprends pas l'enjeu... quel est le but du jeu ? hormis le sadisme qui collerait donc fort à la peau du français et pire quand ce serait un parisien ?... Je ne veux pas le croire. Peut-être que la France manque de noblesse... le karma d'avoir fait trancher la tête de Louis 16 et celle de sa femme puis d'avoir longuement confiné leur fils ? Karma ou punition....
Musique qui console avant d'aller dormir :
Et puis l'appel à Marie avec la légèreté de l'oiseau :
23:29 Publié dans Musique, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
Lu dans Télérama ♣♣♣ Le racisme en question ♣♣♣ Une étrange vision du peuple
Dans le Télérama de cette semaine, ai lu les propos d'Ariane Mnouchkine, qui, à la Cartoucherie de Vincenne, directrice du théâtre du Soleil explore depuis 1970 "la limite entre le bien et le mal" en chaque être humain. Le théâtre dit-elle, ne doit pas pas se laisser aveugler par de très médiocres personnages, sous entendu, il vise haut pour obtenir parfois une catharsis salutaire. Mais Ariane M. étant en colère contre le "capitalisme débridé qui a engendré de tels technocrates", lesquels se livrent à l'autocélébration (à travers notamment nos fameuses sommités médicales), Ariane M. pour le moment récrimine. À mon avis à raison au regard de ses griefs fondés, qui sont ceux de beaucoup par ailleurs. Sa parole finale lors de l'interview : "le virus nous assiège tous, mais, de fait, les arts vivants vont subir le plus long blocus. Donc, comme pendant le blocus de Berlin, il faut un pont aérien qui dure tant que le siège n'est pas levé, tant que le public ne peut pas revenir, rassuré et actif, avec enthousiasme. Avec masque, s'il est encore nécessaire. Mais la distance physique ne sera pas tenable au théâtre. Ni sur la scène, ni même dans la salle. C'est impossible. Pas seulement pour des raisons financières, mais parce que c'est le contraire de la joie."
Voilà où nous en sommes. Chez moi, les choses décantent néanmoins. Je me souviens d'une aide-soignante à l'hôpital de Tourcoing, dévouée à l'extrême, qui aida un vieux monsieur à mourir, alors que je prenais la poudre d'escampette car n'ayant jamais vu quelqu'un mourir (dans la souffrance, qui plus est), j'ai fui en effet, tandis que du couloir j'entendais l'aide soignante lui dire de sa voix forte : "respirez, crachez, crachez, respirez..." Il agonisait et elle lui demandait en quelque sorte de se détendre jusqu'à la fin, l'expiration définitive. Je pense qu'elle l'a aidé énormément à dominer sa peur. Je vais "m'accrocher" à son souvenir. Ne pas fuir, cela s'apprend. "Enfourcher le tigre !" Même celui de l'apothéose finale. Mais bon, nulle envie de suicide justement.
♣♣♣
Le racisme en question. Il peut prendre toutes les formes, comme le harcèlement, l'insistance à discriminer telle profession ou telle religion. On passe de la critique, qui est saine, à l'aversion. L'insistance à montrer du doigt finit par faire basculer dans le racisme. On peut d'ailleurs "montrer du doigt" en se prenant seul pour témoin de notre aversion qui d'un coup parce que c'est devenu une aversion, n'est plus raisonnable et donc, n'est plus audible, même pour soi, pour peu qu'on fasse preuve d'un peu d'auto critique.
Je ne peux plus me passer de L'Ave Maria :
Et il y a celui de Schubert :
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Ici, dans la vidéo qui va suivre, on n'est plus du tout avec Marie. La mise en scène est voulue vulgaire. Une étrange vision du peuple qui, en l'occurrence dans cette mise en scène se paie l'air bête à souhait à travers ses personnages "male or female". L'intérêt de la vidéo est que la soprano chante bien malgré tout, en français, et que cela soit sous-titré en anglais. Je visionne instamment la suite, où je m'aperçois que les aristos n'ont pas l'air plus futés :
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