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03/04/2019

Un psaume ce matin ♣♣♣ De l'intérêt pour tous à l'amabilité

 Qui dit psaume dit  "le Livre" pour d'aucuns, ou bible :

 

Psaume

 

(144 (145), 8-9, 13cd-14, 17-18)

 

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
(144, 8)

 

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

 

Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

 

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Il est proche de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.

 

Lu ce matin sur le site de la Messe d'Alef

 

                                                     ♣♣♣

 

One doesn't know, till one is a bit at odds with the world, how much one's friends who believe in one rather generously, mean to one.

DH Lawrence

On ne réalise pas, jusqu'à ce qu'on soit un peu en désaccord avec le monde, à quel point des amis qui croient en quelqu'un fort aimablement, cela a d'importance pour ce quelqu'un.

 

Mais si les gens sont négatifs à votre encontre, alors ne vous laissez pas affecter. Vous pouvez vous dire ceci par exemple  :

 

Criticism like that doesn't mean anything to me — I just let it roll off me like water off a duck's back.

 

Des critiques comme celles-là ne signifient rien pour moi — je les laisse couler comme l'eau glisse sur le dos d'un canard.

 

Et ensuite, par exemple, j'écoute Le lointain...doucement se rapprocher.

 

 

 

 

 

 

02/04/2019

Le poème en question

Il y a toutes sortes de poèmes. Celui-ci pourrait être pris pour un exutoire tant ce qu'il raconte est brutal dans la geste (lien ci-dessous). C'est en fait une réflexion menée sur le processus de la violence. Ce poème est aussi un appel. Mais pas un exutoire.

 

Dans ce poème, il s'agit d'un enfant "pas comme les autres", dont le système nerveux chamboulé ne lui permet pas de tout analyser d'une situation qui l'affecte profondément, du coup, il se laisse emporter dans une violence qui ne lui était pas coutumière.

 

Comment peut éventuellement se produire le déclic de la violence, c'est ce dont nous parle le poème.

 

Dont voici une introduction :

 

Des enfants du voisinage, et, au centre du poème, un enfant fantasmé par eux à cause de son système nerveux dérangé. Les enfants le voient comme un monstre qui pourrait éventuellement venir les trouver la nuit etc. Enfants normaux atteints d'une cruauté "normale" du moins dans nos sociétés dites civilisées. Ces enfants prennent à parti "le monstre" qui en est très affligé.

"L'anormal" est accusé par ailleurs de sentir la pisse, car dans ses émotions fortes, il peut lui arriver de se faire pipi dessus, j'imagine. Comment l'agressé qui n'a pas tous ses esprits va-t-il réagir dans cette histoire ? Il donne foi aux paroles des autres et évacue le monstre qu'il est accusé d'être en commettant un forfait la nuit.

  Ou alors, le monstre, c'est l'autre. En cela il rejoindrait la normalité par une projection ordinaire sur autrui des mauvais côtés en soi.

 

Puisqu'on dit de lui qu'il se lève la nuit pour éventuellement commettre des horreurs sur les braves gens, il obéit en quelque sorte à cette "injonction" des enfants du voisinage. S'ils disent qu'il se lève la nuit, cela doit être vrai, donc il se lève la nuit et sort, et prend une pelle, et va trouver à s'exorciser comme il peut.

 

Le chien auquel il s'attaque, ligoté, c'est peut-être bien sa condition parmi ceux qui le rejettent.

 

Le poème :

 

 

https://www.poets.org/poetsorg/poem/bringing-shovel-down

 

 

18:16 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Lu ce matin à propos d'un résistant ♣♣♣ Quand un A-DIEU s'envisage ♣♣♣ Elle apparaît en Égypte ♣♣♣ Le poème lu à haute voix

 

"Bienheureux Giuseppe Girotti (1905 - 1945)

 

Il est né à Alba en Italie le 19 juillet 1905 dans une famille modeste… Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de caractère, il entre au séminaire dominicain de Chieri et est ordonné prêtre le 3 août 1930. Il se spécialise dans l'interprétation des Écritures Sacrées à l’Angelicum à Rome et à l’École biblique de Jérusalem, puis se consacre à l’enseignement au séminaire théologique dominicain de Turin.

 

Tenu en haute estime pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des "Pauvres Vieux". Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité: on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint Dominique dans le centre de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité caritative.
Tout ce que je fais, je ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur.

 

Après le 8 septembre 1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale Italienne, Giuseppe Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études bibliques, et il s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.

 

Il est arrêté pour son activité contraire aux lois fascistes et nazies… Il est emprisonné à Turin. Malgré les efforts de son prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a partagé sa détention, Girotti s’y distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude ouverte et comme "porteur de la Parole de Dieu". Il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.

 

C’est là que le 1er avril 1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans; sur sa couchette ses compagnons écrivirent: "Ici dormait Saint Giuseppe Girotti"."

 

Sur Hozana

 

                                                     ♣♣♣

 

Quand un A-DIEU s'envisage :

 

https://www.jubilate-deo.com/2019/03/31/morceaux-choisis-...

 

                                                        ♣♣♣

 

"A partir du 2 avril 1968, à Zeitoun, dans un quartier populaire situé au nord du Caire, en Egypte, où la tradition disait que la Sainte Famille s’était arrêtée, des foules entières ont vu la Vierge apparaissant au-dessus de la coupole centrale d’une église copte, pendant des heures, plusieurs fois par semaine, sur plusieurs années.

 

Ceux qui voyaient la Vierge n'étaient pas seulement les Chrétiens, coptes, catholiques ou orthodoxes, mais aussi, et même en majorité, les Musulmans. Beaucoup ont bénéficié de guérisons miraculeuses et ces faits, connus dans toute l’Egypte, ont fait l'objet de témoignages innombrables, d'enquêtes, de reconnaissances officielles, de multitudes d’articles de journaux et de revues dans le pays, pendant des années.

 

La Vierge n'a pas prononcé un seul mot. Elle venait à l’improviste, le plus souvent la nuit, dans des attitudes et des vêtements variés. Les plus éclatantes apparitions eurent lieu entre le 27 avril et le 15 juin 1968. A partir de 1970, elles furent moins fréquentes, environ une par mois, même si certaines furent très spectaculaires."

 

Hozana

 

Commentaire : elle n'a pas prononcé un mot et ceux qui la voyaient la reconnaissaient comme telle : la mère de Jésus. 

Bernadette Soubiroux, quand elle lui a demandé de se présenter, Marie a répondu "Je suis l'Immaculée conception', des termes qui n'étaient pas dans le vocabulaire de Bernadette.

Pourquoi ceux qui la voyaient à Zeitoun l'ont-ils reconnue comme étant la Mère de Jésus ? Se  présentant à l'endroit précis d'une église cela mettait sur la voie, certes. À Lourdes, il s'agissait d'un coin de nature près d'une source et elle apparaissait dans la cavité d'une grotte,  Bernadette parlait d'une dame. C'est le prêtre qui lui a dit qu'à la prochaine apparition, il fallait lui demander qui elle était.

Le monde de l'invisible qui se taille une brèche dans le visible ! Tant qu'à avoir des apparitions, autant que ce ne soit pas un démon qui montre le bout de son nez.

Cela dit, j'y crois, aux apparitions de la mère de Jésus. Qui ne se montre qu'aux Justes. N'ayant pas eu l'honneur encore de la voir, me reste à méditer sur le juste. Quelque part cependant, sans entendre des voix tel Muhammad et bien d'autres mystiques, je l'entends dans le sens d'entendre sa demande de fidélité au message de Jésus, le principal étant la charité.

 

 

                                                 ♣♣♣

 

Line Drive Caught by the Grace of God

 

Linda Gregerson, 1950

 

 

Half of America doubtless has the whole
of the infield’s peculiar heroics by heart,
this one’s way with a fractured forearm,
that one with women and off-season brawls,

 

the ones who are down to business while their owner
goes to the press. You know them already, the quaint
tight pants, the heft
and repose and adroitness of men

 

who are kept for a while while they age
with the game. It’s time
that parses the other fields too,
one time you squander, next time you hoard,



while around the diamond summer runs
its mortal stall, the torso that thickens,
the face that dismantles its uniform.
And sometimes pure felicity, the length

 

of a player suspended above the dirt
for a wholly deliberate, perfect catch
for nothing, for New York,
for a million-dollar contract which is nothing now,

for free, for the body
as it plays its deft decline and countless humbling,
deadly jokes, so the body
may once have flattered our purposes.

A man like you or me but for the moment’s
delay and the grace of God. My neighbor
goes hungry when the Yankees lose,
his wife’s too unhappy to cook,

but supper’s a small enough price to pay,
he’d tell you himself, for odds
that make the weeks go by so personal,
so hand in glove.

 

 

 

 

 

11:08 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)