25/10/2008
Analyse sur AgoraVox
« On a vu aussi, avec les analyses de la crise de 1929 par Éccles Galbraith, Livingston, que trop d’inégalités et un partage capital/travail trop favorable au capital menaçaient l’économie elle-même en nourrissant la spéculation financière. C’est sans doute la leçon qu’il faut retenir de la crise actuelle, leçon qui avait été oubliée depuis quelque temps déjà... »
« En tout cas, après la bulle spéculative et libérale, c’est la bulle écologique et sociale qui doit éclater. Les politiques sociales ne nous appauvrissent pas, mais nous enrichissent, c’est le repli sur soi et la répression des pauvres qui nous privent de leurs richesses. Il faut se persuader pourtant que cette dimension économique, malgré son caractère déterminant, n’est encore qu’un aspect de la question, tout comme les dimensions écologiques et sociales, alors que c’est plus fondamentalement la conscience de notre solidarité réelle, telle qu’elle s’est révélée avec la menace systémique, qui doit se traduire en solidarité sociale et développement humain. Question de vérité, d’humanité et de raison. »
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Des plumes contre les canons
"À l'occasion des commémorations du 90e anniversaire de la fin de la Grande Guerre, la mémoire du médecin, soldat et poète John McCrae sera honorée au cimetière de Wimereux le mardi 11 novembre à 15 h 45 en présence notamment de Dominique Dupilet, président du conseil général du Pas-de-Calais. À 16 h 30, dans les salons des Jardins de la Baie Saint-Jean (rue Sainte-Adrienne à Wimereux), les écrits de différents poètes, acteurs de cette catastrophe humaine (dont Wilfried Owen et John McCrae), seront lus par le Quatuor Nemrana, accompagnés d'œuvres musicales originales composées par de jeunes créateurs inspirés par le sujet. « Des plumes contre les canons », entrée libre." Écho du Pas-de-Calais
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23/10/2008
Portraits
« ex-inspecteur des Finances, visiteur du soir à l’Élysée où il prodigue avis et conseils au président de la République son ami, successeur de Claude Bébéar, le « parrain » du capitalisme français, à la présidence du directoire d’AXA, Henri de Castries est un homme brillant, et même un brin bling-bling. Capable de raconter en détail un sketch de Fernand Raynaud, de citer approximativement Montesquieu et de ponctuer un exposé sur les arcanes de la finance internationale de petits exemples issus de la sagesse populaire. Tant sur la « chasse aux coupables, ce très vieux sport national » que sur les rémunérations astronomiques des grands patrons, Henri de Castries fustige un « discours ultra-émotionnel » : « Il y a un moment où il faut arrêter de se faire mettre dans les cordes sur ces questions », invite-t-il l’assemblée. Au coeur de la crise, le géant de l’assurance veut déplacer les lignes du débat actuel. « Plutôt que de traquer des coupables individuels, on devrait se poser des questions sur les effets d’un mauvais cocktail de réglementation, assène-t-il. Quand le cyclone a dévasté la Nouvelle-Orléans, on a cherché à arrêter les pillards pour les mettre en prison, mais on n’a guère embêté ceux qui n’avaient pas construit les digues nécessaires. Bien sûr, je suis d’accord, il faut pourchasser les pillards individuels, mais on doit surtout identifier les responsabilités systémiques. » » L'humanité
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