07/09/2019
Il compose
Patrick a composé une dizaine de chansons, j'en chante cinq toute seule (dont deux qui datent d'il y a longtemps); nous chantons ensemble le soir, à la veillée, enfin à presque toutes les veillées. Ma voix reprend de l'aisance. Pour certaines chansons, je ne chante pas dans mon ton car j'accompagne Patrick qui chante sur un autre ton. Soit en ce cas, ma voix est assez dans l'aigu, ou elle peut opter pour le grave. J'ai le choix de l'accompagnement.
Le chant stimule la mémoire, la concentration et fait du lien de ce fait à soi, aux autres...
Les chansons ne sont pas tristes, elles ont une tonalité plutôt joyeuse pour certaines, une autre rend hommage à Jean Benoit, "mort d'ennui de lassitude" après que Margot l'a abandonné pour un gars qui n'était pas allé se faire estropier au front lors de la Première guerre mondiale. Un Hommage à Jean Benoît qui n'est pour autant pas fait dans la tristesse. C'est le savoir faire du chansonnier Patrick Vast.
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06/09/2019
Blocages malheureux
«La situation dont parle le poème est assez autobiographique, et j’ai choisi de l’écrire en raison de la nature complexe de la dynamique familiale, en particulier des relations mère-fille, souvent imprégnées d’histoires et de traumatismes émotionnels inconnus des générations qui suivent ou même aux personnes impliquées. Dans ce cas, il s’agissait de ma mère et de ma grand-mère maternelle, et je voulais que ce poème illustre la nature complexe de leur relation qui interdit tout étiquetage facile ou tout blâme. »
Son poème, lu sur le site Poem a day :
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23:04 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
l'exercice du matin ♣♣♣ Les noms lus ce matin ♣♣♣ Melody
Stop a minute, right where you are. Relax your shoulders; shake your head and spine like a dog shaking off cold water. Tell that imperious voice in your head to be still.
~ Barbara Kingsolver
Arrête-toi une minute, juste là où tu es. Détends tes épaules : secoue ta tête et ta colonne vertébrale comme un chien qui s'ébroue pour évacuer l'eau froide de sa fourrure. Dis à cette voix impérieuse que tu as dans la tête de rester tranquille.
Commentaire :
Des réflexes nouvellement acquis dérivant de la culture qi gong chez Barbara ou c'est inné comme chez le chien chez elle ?
Les chinois ancestraux ont pris ce qu'ils trouvaient de bienfaisant dans chaque animal, pour soigner l'homme de divers malaises et autres mal être transitoires.
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Lus ce matin dans Hozana, ces noms :
Sainte Bègue d'Egremont, religieuse ermite ; Saint Onésiphore, martyr ; Vénérable Uberto Mori, père de famille
Sans oublier saint Garrigue.
Commentaire : des religieux des diverses religions (hormis chez les Bouddhistes je pense et quelques autres minorités religieuses inconnues de moi), comme les non religieux, ont élevé des bûchers ou ont désigné des gens à torturer, soit moralement soit physiquement. Quel dommage pour le message des saints, inspiré de Dieu. Certains ont passé et passent outre le milieu dans lequel ils évoluent et font le bien, miraculeusement... car c'est une chose rare. Ces saints ont des vies qui m'épatent bien souvent. Notamment saint François, mais aussi d'autres. Je ne suis jamais épatée par les criminels. C'est un bon signe pour ma pomme.
♣♣♣
Comment Melody introduit son poème :
"About This Poem
“This is part of The Convert, a series of poems I’m working on for my third collection. They explore my becoming Catholic after our youngest daughter was born, and the spiritual and liturgical experiences of my childhood, despite my Chinese immigrant parents not being religious at all. Finding my faith life is still new and strange, so I tell these stories of doubt, consolation, and cultural navigation in the third person, with a character who tries to understand wounds, healing, and resurrection while being invaded by a cold sore on her lip.”'
—Melody S. Gee
De parents émigrés n'ayant pas de religion, Melody S. Gee, après la naissance de sa plus jeune fille adopte la religion catholique. Ses poèmes explorent cette expérience, ainsi que celles, liturgiques et spirituelles de son enfance, en dépit du fait que ses parents n'avaient pas de religion. Elle estime que sa vie dans la foi est encore nouvelle et étrange, alors elle raconte à la troisième personne, un feu sauvage sur la lèvre, ces histoires de doute, de consolation et de navigation culturelle avec un personnage qui essaie de comprendre les blessures, la guérison et la résurrection.
Le poème :
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Les piercings ! les flagellations... un univers de sado masos à traverser ou pas... à enjamber. Doux Jésus... qui l'a traversé ! Et maintenant le voilà au-dessus de la mêlée. Ouf pour nous.
09:12 | Lien permanent | Commentaires (0)