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22/09/2019

L'expression du jour

08:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

21/09/2019

La Gospa ♣♣♣ La torture en question

 

Lu sur le site Marie de Nazareth :

 

"Sur une colline rocheuse dominant le petit village de Medjugorje, deux jeunes filles ont affirmé avoir vu « La Gospa » (mot croate pour dire Mère bénie). Le lendemain, quatre de leurs amis se sont joints à elles et ont affirmé l’avoir vue aussi. Aujourd'hui, des millions de pèlerins du monde entier viennent voir la « Gospa ». Si je sais tout cela c'est parce que notre Mère bénie m'a aussi invitée à venir prier en ce lieu de Bosnie -Herzegovine, appelé Medjugorje, au temps des troubles, pendant la guerre des Balkans qui a débuté en 1991. Marie m’a petit à petit montré ce qu’elle attendait de moi. Beaucoup de monde s’opposait à ma venue car on se tuait entre frères et voisins, c’était une guerre totalement démoniaque.

Le gouvernement de mon pays, le Canada, m'a envoyé une lettre officielle disant qu'ils « ne pourraient pas me protéger si je m’y rendais et que quelque chose m'arrivait ». Mais je n'avais aucune crainte. Mon mari et mon directeur spirituel étaient d'accord pour dire que j'y étais appelée. J'ai passé 18 jours dans ce paisible village rempli de roses et d'amour, alors que la guerre faisait rage tout autour. Pendant le trajet du retour, dans le bus qui me ramenait à l'aéroport, je n'ai fait que répéter cette prière : « S’il vous plaît Gospa, si vous me permettez de revenir encore une fois, je ne vous demanderai jamais plus d’autre faveur. »

Depuis lors, j'ai pu amener plus de 1.000 personnes dans ce village de prière. J’ai été témoin de changements profonds chez beaucoup de pèlerins qui sont revenus au sacrement de la confession après 20, 30 ou 40 ans ; j’ai vu des guérisons dans la vie des gens… tout cela grâce à cette petite prière qui est sortie spontanément de mon cœur : « Si vous me permettez de revenir encore une fois, je ne vous demanderai jamais plus d’autre faveur. » Cet automne sera mon 50e pèlerinage à Medjugorje ! La Gospa a répondu à ma prière d'une manière beaucoup plus généreuse que je n’aurais pu l’imaginer !"

 

♣♣♣

 

Les animaux ne se torturent pas entre eux. Les hommes le font. C'est étrange ! Parfois au nom de croyances. 

Je pense que c'est en raison des problèmes existentiels des hommes. Ici, dans ce cas du figure, les hommes qui ont torturé à mort saint André Kim Teong, l'ont fait je pense en raison de l'angoisse qu'il leur a involontairement inspiré. Ils ont dû se sentir niés dans leur propre façon de voir les choses : si tu avais raison, cela voudrait dire que nous serions dans le faux. Le vrai : c'est nous. L'autre devient l'incarnation du mauvais.

De plus pour ceux qui ne connaissent pas le contexte historique où sont arrivées des abominations comme les crucifixions, l'image même de la crucifixion en   est d'autant plus terrifiante.

Je suis chrétienne par exemple, mais je n'ai pas de crucifix chez moi ; et je détourne les yeux quand j'en vois un, notamment un calvaire. Car c'est pour moi quelque chose de choquant, cette représentation. Ce n'est pas un jugement, c'est une réaction instinctive. Jésus est là-haut, pourquoi le représenter ainsi ? Alors imaginez pour les asiatiques, avec l'image du bien être de Bouda en tête, et d'un coup, le Christ en arrêt sur image sur la croix.

Pour autant cela ne devrait pas générer une angoisse telle. Bouda dans sa vie sur terre n'aurait pas tué de chrétiens. Ils sont de curieux amis pour lui, à mon sens, avec un parcours un peu spécial.

 

Ce cas de torture :

 

"Saint André Kim Teong (1821 - 1846)

 

Il fut le premier prêtre coréen, et le premier prêtre martyr durant les quatre grandes vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867. Son père, saint Ignace Kim, avait été décapité pour le Christ en 1839. Saint André le fut aussi, après d'horribles tortures, neuf années plus tard, il avait 25 ans. Plus de 10.000 chrétiens donnèrent ainsi le témoignage de leur foi au prix de leur vie. Le Pape canonisa ainsi 103 martyrs de Corée en 1984, parmi eux des jeunes filles de 15 ou 17 ans, des garçons de 13 ans.

 

Prière

 

Prions pour tous les prêtres qui doivent officier dans la clandestinité à cause des persécutions, que le Seigneur leur donne la force de continuer."

La plaidoierie de l'homme politique pour défendre sa pomme

 

J'ai entendu tout à l'heure monsieur Mélanchon argumenter pour sa défense devant les micros qui lui étaient tendus.

 

Il s'est senti humilié, dit-il, que l'émission Le  Quotidien passe en boucle la scène où il s'est mis en colère. Si on passait en boucle les deux scènes où je me suis mise en colère ces quelques années passées...., l'une (il y a plus de dix ans), lors d'une réunion où des gens qui avaient fait miroiter qu'ils ne renverraient pas mon fils de leur structure, l'ont viré sans autre forme de procès. En effet, ils m'avaient fait venir une quinzaine de jours avant de prendre leur décision de renvoi ou non, il fallait que, durant une à deux heures, mon fils et moi partions par les chemins alentours de la structure et revenions comme nous étions partis, sans problème de turbulence de la part de mon fils. Tout se passait bien à chaque fois. Nous avions donc bon espoir : les gens du personnel faisant mine de nous dire "c'est dans la poche, il est admis".

 

Donc pour moi cette réunion n'était qu'une formalité. Lors de l'annonce du renvoi définitif de la structure, ils étaient environ une quinzaine de personnes entourant le directeur, l'air heureux, voire béat pour annoncer qu'ils l'envoyaient définitivement se faire voir ailleurs. Face à ce sadisme : j'ai éclaté de colère. Sans doute devais-je avoir les yeux exorbités comme monsieur Mélanchon lors de sa crise de nerfs, "bien que moi être de type nordique physiquement".

 

Deuxième colère (il y a environ deux ans) : quand durant plus d'une heure j'ai attendu dans la voiture mon ami, n'osant pas déplacer celle-ci de peur qu'il ne me retrouve pas, et zappe son repas du midi; J'ai laissé la carrosserie en plein cagnard... j'étais donc surchauffée et j'avais bu la demi-heure d'avant une coupe de champagne. L'orgueil avait fait que je ne voulais pas retourner dans ce salon pour lui dire de venir, car j'aurais donné l'image d'une femme non autonome. J'ai donc cuit dans mon jus durant une heure, et quand il est arrivé, j'ai explosé.

Là non plus je n'aimerais pas que cette scène passe en boucle sur les médias. Je ne suis pas fière de cela, d'autant qu'auparavant, j'avais inauguré une séance de yoga.

C'est l'avantage de la non célébrité de ne pas être filmée à son désavantage.

 

Mais pourquoi attribuer ce défaut aux méridionaux ?

 

Hitler qui explosait sans arrêt, (bouh !) se faisait fort d'être germanique. En plus, à l'époque, les gens étaient béats (à moins que tétanisés ?) face à ses crises de nerf.

 

Deuxième point faible de l'argumentation de Mélanchon. Encore une fois il s'en réfère aux méridionaux pour se défendre. Il dit "ma pauvre figure.... de méridional". Je crois du moins qu'il a dit cela. Mais il faudrait pour en être sûre à cent pour cent, le réécouter. J'en aurai l'occasion car ça tourne en boucle à la télé.

 

Au cas où, comme je le pense à 95 pour cent, il a bien parlé de sa pauvre figure, l'associant peu de temps après à son type méridional, je signale ici que les méridionaux aiment parfois leur physique très fort, au point pour certains de rejeter les physiques qui ne sont pas de ce type. J'ai une expérience plutôt négative de cela avec ma grand-mère au physique "à la Barbara". Elle s'adorait, sur le plan physique ma grand-mère. Et faisait les yeux doux à tous ceux qui avaient un physique ressemblant au sien. Moi, étant aux antipodes de ce physique (jusqu'à deux ans passés, j'ai été un bébé joufflu, sans un poil sur le caillou. On s'est même demandé si j'aurais un jour des cheveux...) eh bien ma grand-mère ne s'est jamais remise de la bouille de ce bébé-là ! À quatre ans, j'étais censée être gardée chez elle et en fait je vivais les affres de Poil de Carotte (mais avec encore, me concernant, très peu de cheveux sur le crâne). Elle me virait, gardait les autres enfants et j'attendais des heures la compassion de quelque passant, paysan, au bord de la route. Un jour je me suis lancée : je suis rentrée seule chez moi, pleurant etc. Et disant à ma mère biologique "marraine veut pas de moi." Du coup, cela a dû rappeler de mauvais souvenirs à ma mère biologique qui, à son tour, regardait d'un drôle d'œil "cette tronche de cake" que j'avais l'air d'être pour elle. Sa mère l'impressionnait, elle était désolée de ne pas lui avoir donné satisfaction en fabriquant le bébé bonze genre Bouda (d'où que j'ai aimé Bouda, tout de suite , au premier coup d'œil, mais cela est une autre histoire).

Ce sont les religieuses de mon école qui m'ont sauvée un temps du délit de faciès de ma famille biologique.

 

Alors non, Mélanchon. Il n'y a pas d'un côté, les méchants nordistes qui dévalorisent  le physique des méridionaux, et de l'autre les méridionaux qui du coup, se trouveraient une "pauvre figure".

 

En fait la colère rend moche tout le monde et tout le monde, s'il ne fait pas attention, est susceptible de se mettre en colère. La colère, de plus, est très mauvaise pour la santé.

 

Voilà pour les deux points faibles de l'argumentation de monsieur Mélanchon.

Je rassure mes lecteurs et lectrices : malgré cette expérience pénible pour une gamine de quelques mois (je suppose), jusque cinq à six ans (ou un peu moins), je n'ai pas fait d'amalgame. J'ai toujours trouvé la chanteuse Barbara belle et talentueuse. Et douce.  Autre consolation : vers 12 ans, cette terrible méridionale-là, ma grand-mère, m'a appelée. Elle tenait un vélo. Elle me dit que c'est cadeau. C'est pour moi. Je la regarde avec méfiance, sans peut-être lui dire Merci. Elle me prend dans ses bras, me serre contre elle. J'étais un peu indifférente en fait ; elle sanglote et dit "Pardon, Pardon". Je ressens cette scène, plus tard. J'y ai été insensible longtemps.

Je pardonne à mon avis. En tout cas, je ne la déteste pas. Mais il y a eu cette réalité, incontournable.

Alors attention, Mélanchon, avec cette référence continuelle aux méridionaux. Il y a Barbara et Barbara, des physiques ressemblants mais avec des personnalités très différentes.

09:24 Publié dans Écologie, Note | Lien permanent | Commentaires (0)