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20/09/2017

Ce matin

 

Le nettoyage a donné de bons résultats : nuit sans cauchemar. Ce matin avant d'autres séances, j'effleure mes genoux en douceur avec le professeur des vibrations "healing sounds". Je sens bien que mes genoux ont apprécié la caresse.

 

Pour ceux aussi  qui subissent de gros stress ces temps-ci,  victimes des ouragans et autres calamités, qui ont besoin de beaucoup de douceur à s'apporter à eux-mêmes après la brutalité des éléments... 

 

C'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=cGBmWcHAQmU

 

En effet je pense que pour être bénéfique (à soi et aux autres) il faut savoir ne pas se laisser dilapider par l'hostilité de gens tenant beaucoup à s'instituer comme étant votre ennemi par des attitudes ouvertement hostiles, voire nuisibles  (c'est très courant ce phénomène).... ces soins, concernant les personnes qui ont une  foi, par exemple en Christ, n'empêchent pas de prier.

 

Et une pensée de Louis L'Amour (première fois que j'entends ce joli patronyme), lue à l'instant dans le Daily Ray, qui illustre bien le travail en lenteur cultivée et réfléchie de Rich Marantz :

 

The trail is the thing, not the end of the trail. Travel too fast, and you miss all you are traveling for.

~ Louis L'Amour

09:44 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

19/09/2017

Ce soir

 

Ce soir j'ai fait les deux qi gong pour les yeux de deux professeurs différents, les deux  je le sens me sont bénéfiques. Et ensuite, prête à dormir après une longue journée remuante, pour ne pas cauchemarder cette nuit j'ai procédé à un nettoyage doux de vieux relents éventuels d'émotions négatives. Position assise, à l'écoute des belles choses que dit ce prof (lien dessous).. par exemple, pour le nettoyage des reins... évacuer la peur avec un son que je sais faire vibrer facilement. Pour les poumons, en premier, évacuer la tristesse, et "faites monter le courage, le tigre blanc du courage dans vos poumons"... pour le foie, "évacuez la colère, retrouvez votre gentillesse qui est votre véritable nature, faites vibrer le foie avec le son ...", son qui là encore me vient tout seul, facilement, il vibre. J'étais à moitié endormie sur le tabouret durant la séance, mais je sentais que décidément tout ça est bénéfique. Ce n'est pas encore si commun les personnes bénéfiques. Je vais l'être à mon tour après une telle séance en partageant le lien des sons que je fais ce soir juste avant d'aller dormir... je dors déjà un peu en écrivant ces quelques lignes. Les propos du professeur, sa voix tranquille, les sons que je fais en même temps que lui... dodo.

 

Mais avant le complet sommeil, ne pas oublier ce partage :

 

https://www.youtube.com/watch?v=ok-sny7hPv8

23:03 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

18/09/2017

Un long dimanche de fiançailles

 

Je suis arrivée à la page 294 d'Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot. Je l'avais laissé en jachère quelque temps, pour la digestion sans doute, si on peut dire. C'est un chef-d'œuvre où se trouvent imbriquées une enquête sur un disparu de la guerre 14-18, recherché par sa fiancée,  et l'histoire d'autres condamnés à mort, ils sont cinq en tout dans ce roman, accusés de  mutilation volontaire afin d'échapper à la guerre. Ils avaient été graciés par Poincaré dans cette fiction,  située en l'année 1917,  mais de hauts gradés ont décidé malgré tout d'utiliser comme exemple ces cinq infortunés,   contournant  l'autorité civile, parce qu'ils avaient peur que d'autres soldats suivent cette idée et que la désertion ne se généralise. En mettant les cinq soldats anciens condamnés (parce que graciés ) sur la terre de personne, c'est-à-dire sur la tranche de terre qui séparait les deux lignes adverses du front, entre la tranchée baptisée "Bing au cépuscule" ou "Bingo crépuscule" et la tranchée allemande, les hauts gradés dans ce roman ont cru qu'ils allaient ainsi faire coup double : réussir à dissuader les soldats tentés de se mutiler, et faire croire aux allemands que les hostilités étaient relancées ; en effet,  comme d'un commun accord (par voie télépathique) , les adversaires ne s'attaquaient plus que très mollement.  Mais en exposant cinq français aux Allemands, si ces derniers tiraient sur eux (ce qu'ils ont énormément tardé à faire dans cette histoire),  tout le monde allait-il remordre à l'hameçon de la guerre...  ou encore, les allemands ne comprenant pas ce que faisaient  les français, la nuit où les cinq condamnés ont passé de force les barbelés,  sans pouvoir observer le plus grand silence pour ne pas inquiéter l'ennemi, auraient pu croire à une attaque et riposter sévèrement séance tenante, relançant ainsi immédiatement les hostilités....

 

Livre poignant, hommes-objets pris dans la nasse de la politique la plus cruelle, ici celle de hauts gradés désobéissant à Poincarré et condamnant de façon détournée, "pour la bonne cause",  cinq hommes, dont quelques-uns s'étaient blessés réellement accidentellement  !  On imagine que si Japrisot a écrit cela c'est qu'il a eu vent d'histoires de cet acabit rapportées par les "Grands Couillons" , comme certains les appellent avec compassion dans ce livre, au lieu de dire "les poilus".