26/08/2017
Le cri du moineau friquet ♣♣♣ "un soleil plaqué contre le sol" ♣♣♣ le troisième trésor du jour
Le moineau friquet vit en colonies. L'autre matin, vers sept heures, en passant place de la République, celle en face de la Poste du Centre ville (de Béthune), j'ai entendu les cris similaires à ceux enregistrés sur le site du moineau friquet, qui semblaient provenir de milliers d'oiseaux cachés dans le feuillage des érables, plantés en rangées sur cette place. Les cris produits par ce qui doit être en fait une centaine d'oiseaux plus probablement ont le même effet qu'un parfum aérien sur le cerveau. Vous trouverez sur les quatre enregistrements de la manière de s'exprimer du moineau friquet sur ce site, celui spécifique du cri (que j'ai entendu avec bonheur). Mais peut-être le cri des moineaux domestiques est-il semblable, il faudra que j'aille vérifier. Pour l'heure, le cri des moineaux friquets :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/moineau.friquet.html
Mais je l'ai entendu à un volume plus fort que l'enregistrement, place de la République, car les oiseaux étaient plus nombreux et d'un tonus incroyable ce matin-là, qu'ils communiquaient, on était comme obligé d'y être attentif.
À propos notamment de sa condition, lu sur la fiche Atlas :
"Un moineau craintif
Le moineau friquet est une espèce particulièrement fragilisée en raison de la dégradation de son environnement. L'homme peut tenter de le préserver en lui aménageant un espace adapté à son mode de vie. Ainsi, on peut installer plusieurs nichoirs proches les uns des autres, le moineau friquet pouvant y être attiré pour édifier son nid.
Attention ! Le moineau friquet étant un oiseau très craintif, il est essentiel de respecter une distance raisonnable pour observer sa nichée. Les parents, s'ils se sentent menacés, risquent d'abondonner le nid, condamnant ainsi leurs petits à une mort certaine.
Il est également possible d'aider le moineau friquet à compléter son alimentation en lui procurant des graines et de la matière grasse servies sur une mangeoire. Il apprécie ces gestes d'attention à son égard, en particulier lors des périodes les plus froides de l'année."
Extrait de la Fiche Atlas
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"Un soleil plaqué contre le sol" (Jiri Felix, Jan Triska), c'est ainsi qu'ils introduisent La carline acaule. À l'origine elle a été utilisée comme plante médicinale puis les fleuristes s'en sont accaparés pour confectionner des bouquets secs. Les auteurs disent qu'en France, les montagnards la piquent sur un volet de leur maison pour la voir se refermer quand il pleut... juste pour ça, car elle n'anticipe pas sur le temps qu'il fera, elle réagit juste à celui qu'il fait. Par mauvais temps disent ces deux botanistes que les plantes embarquent en poésie "par mauvais temps les bractées blanches se replient et protègent de la pluie les fleurs intérieures. Elles s'ouvrent en étoile au soleil."
Ils disent aussi à son propos : "Les bractées internes, linéaires, blanches et brillantes sur l'avers, jaunes au revers, simulent les ligules externes de l'inflorescence."
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Le troisième trésor du jour, c'est une dame qui propose des exercices pas trop difficiles à faire pour les personnes à souplesse moyenne, mais qui ne peuvent pas faire le grand écart et d'autres acrobaties ( ou ce qui semble en être quand on n'arrive pas à exécuter le mouvement ou prendre la posture). Elle est très souple et se met pragmatiquement au niveau de personnes qui le sont moins.... et qui peuvent ainsi, elles aussi, aider leur foie à se porter bien. Pour être d'humeur égale et heureuse rien de tel que de sourire de cette manière à son foie ! La vidéo :
11:23 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2017
Les cinq gaufrettes ♣♣♣ austérité aux alentours de Bruxelles ! ♣♣♣ espèce de petite joubarde ♣♣♣ Hennissement roulant et prolongé du bécasseau variable
Gaufrettes remises dans l'ordre pour réviser la grammaire que l'on ne révise jamais assez.
For a year now we have had
this piece of legislation
and this is the first time
it has been debated
in this chamber.
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Cela se passe en Belgique. Où il serait question d'euthanasier des personnes en psychiatrie, qui le demanderaient. Pour la simple raison parfois d'un manque de perspective ai-je lu. Les temps sont durs ! D'aucuns considèrent (me semble-t-il) que ceux qui n'ont pas accès à ce qui est vital pour le bien vivre, autant qu'ils meurent si on les a suffisamment désespérés.
D'abord, qu'est-ce que la vie idéale selon eux ? Et pourquoi ne pas plutôt redonner de l'espoir aux désespérés, au lieu de leur administrer la mort ? (consentie selon moi et pas vraiment demandée par eux) Nos politiques actuels seraient-ils sous des apparences de raffinement d'affreux bourrins en réalité ? Je m'excuse auprès des chevaux et retire le mot bourrin, les animaux paient en effet cher le fait que l'on ne veuille jamais assumer complètement que c'est de l'homme dont il s'agit et non pas du cheval en ce cas-ci, qui n'y peut rien. (j'apprécie aussi la chic expression "qui n'en peut mais...")
Sur l'euthanasie, ici :
http://belgicatho.hautetfort.com/
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De l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert :
TRIQUE - MADAME, s. f. (Botan.) nom vulgaire du sedum minùs luteum, folio acuto, de C. B. & de Tournefort. C'est une espèce de petite joubarbe, qui pousse des tiges tendres, rampantes, revêtues de beaucoup de feuilles épaisses, oblongues, grasses, pointues, bleuâtres, ou rougeâtres, remplies de suc; ses fleurs sont à plusieurs pétales disposées en rose, au sommet des branches, de couleur jaune: il leur succede un petit fruit composé de cinq graines. On cultive cette plante dans les jardins, parce qu'on en mêle dans les salades; mais elle croît naturellement sur les murailles, & ailleurs. (D. J.)
Ce que j'ai lu sur Sedum album ou Trique-madame dans un de mes livres de botanique personnels, achetés à une braderie de Toulouse (le magasin bradait des livres). Le texte est de Jiri Felix (accent spécial sur le "r" et le "i" de Jiri, que mon clavier ne possède pas), et de Jan Triska (idem pour les accents) :
La trique-madame est une petite herbe vivace qui forme des touffes lâches ne dépassant guère 10 cm de hauteur. Elle a deux espèces de tiges : les unes sont stériles et bien feuillées, les autres florifères, plus longues, ascendantes, aux feuilles moins serrées.
les feuilles, convexes, allongées, sessiles, cylindriques, s'appliquent conte la tige par une base en éperon, puis s'en écartent latéralement. Elles sont parfois lavées de rouge;
Les fleurs sont blanches, parfois rosées, pédonculées, à anthères rouges. Elles sont groupées en cymes denses. Le fruit est un follicule cylindrique.
La floraison a lieu de juin jusqu'à l'automne, sur les rochers et les terrasses pierreuses, les pâtures sèches, souvent sur les vieux murs. C'est une plante des régions chaudes, qui étend son aire de la plaine jusqu'à la zone des plateaux, jusqu'à 1500 m dans les alpes, de l'Europe au sud de la Suède, en Angleterre, en Afrique du Nord. On en voit dans les Alpes une forme luxuriante particulièrement décorative, apte à être cultivée dans les jardins de rocailles.
Editions Gründ
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Pour écouter le bécasseau variable :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/becasseau.variable.html
Restons dans les ondes sonores avec cette musique, qui est proposée aux plantes dans ce documentaire intitulé "L'esprit des plantes". Le scientifique me fait rire de bon cœur quand il dit naïvement (du moins il me semble) grosso modo : "cela pose problème aux scientifiques parce qu'on ne sait pas comment ça marche ni à quoi ça sert" ... en effet ce scientifique voit les plantes réagir à la musique, aux ondes sonores (du moment qu'elles ne sont pas électroniques)... et les gens disent alors que les plantes dansent. Le documentaire sur L'esprit ds Plantes, ici :
09:50 Publié dans Botanique, Écologie, Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2017
"Cet étrange caviar" ♣♣♣ Une phrase du "Bien écrire" ♣♣♣ Crotte ! ♣♣♣ Saint Serge, patron de la Russie
Une belle plume pour ce documentaire, celle de Jean Philippe Macchioni. Et une musique synchrone tout à fait agréable... ne manque plus que les odeurs... (j'ai lu tout à l'heure sur le blog Calamités Quotidiennes que le Calamiteux y était sensible)
Extrait :
"La fin des frénétiques et orgiaques retrouvailles des crapauds se confond souvent avec le début d'autres amours non moins agitées, qui sont celles des grenouilles rousses. Bonds après bonds, elles aussi ont parcouru parfois plusieurs kilomètres pour retrouver leur site de reproduction. Les grenouilles rousses, comme les crapauds communs utilisent pour se diriger le champ magnétique terrestre et les odeurs, dont elles gardent une mémoire très vive. Le couplage de ces deux instruments leur permet de retrouver avec précision l'étang et même la portion de rive où se déroulent les cérémonies nuptiales."
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De pair et non pas de paire en effet, très enrichissant ce blog ! Je m'y suis abonnée. La phrase :
« La politique n’a ni yeux ni oreilles ni cœur ; en politique le vrai et le mensonge portent le même pagne, le juste et l’injuste marchent de pair (NDLR : j’aurais écrit « de paire »), le bien et le mal s’achètent ou se vendent au même prix » (page 157).
Thank you very much !Tapez "Le bien écrire Hautetfort" dans moteur de recherche et vous y accèderez.
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Et enfin j'ai lu ce jour Le Calamiteux, sensible aux odeurs. le Calamiteux est témoin de son temps... nous sommes en pleine période de défraternisation ambiante, dirait-on, à la lecture de ce qu'il constate. Dans Un long dimanche de fiançailles, de Japrisot, celui-ci signale également le témoignage des gamins et autres envoyés aux tranchées.... comme quoi, cela sentait très mauvais dans les tranchées peuplées aussi de rats !
Hier j'ai regardé un documentaire à propos d'une île britannique qui a obtenu son indépendance du moins, une sorte d'indépendance. Ils la voulaient parce que chez eux la fraternité doit rester effective... ils refusent d'abandonner des gens à leur sort sur leur île... ils se sont ainsi défaits de l'Angleterre qu'ils voient comme une jungle. Mais pas si simple avec le brexit... qui redistribue les cartes... car cette île, je pense, était plutôt reliée à Bruxelles du coup, plus aidante pour eux. Alors que Bruxelles, pour d'autres, c'est encore pour le moment le lieu de tous les diktats.
http://calamitesquotidiennes.hautetfort.com/
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Insatiable ce matin, je suis allée lire le blog de Solko, il y parle de la Russie où il est peut-être encore en ce moment, lui qui est de Lyon. Lyon et la Russie... des espaces qu'il aime et dont il parle avec ferveur. Sur saint Serge et sur la Russie, de Solko :
extrait :
".... canonisé depuis 1452, Serge est devenu le saint patron de la Russie. J’ai l’impression en effet de m’approcher du cœur vivant, palpitant, même de cette âme russe qui se diffuse dans toutes les églises : la Laure de la Trinité est si bien imprégnée dans la conscience collective, affirme la page wikipédia qui lui est consacrée, que les soviétiques eux-mêmes n’ont pas osé y porter la main. Et son auteur rajoute, citant Pavel Florenskij : « Pour comprendre la Russie, il faut comprendre la Laure, pour pénétrer dans la Laure, il faut étudier avec la plus grande attention son fondateur »; je m’approche donc de la châsse en m’imprégnant l'esprit de la petite prière du cœur, je m’agenouille avant de monter jusqu’à elle, je présente un signe de croix et récite un Pater Noster pour cette Russie si bêtement vilipendée par le monde, que je ressens ici impérissable parce que sanctifiée et protégée de manière surnaturelle par le dieu trine. Je demande l'intercession pour elle et pour moi de ce saint, sans trop savoir quel lien bienveillant en Christ m’attache à ce pays : ni le temps ni l’envie d‘y songer, me voici déjà dehors, fortifié par ce recueillement."
Grâcieux Solko ! Intégral :
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