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25/08/2014

auto tamponneuse

 Une "auto tamponneuse" hors contexte a tenté de me percuter ce matin : ambiance Zola cliché prise de bec corons. Je dis bien cliché car je ne sais pas si les dames se crêpaient le chignon autant que Zola et autres dires et récits le prétendent. J'ai des framboisiers dans le patio et je fais très attention qu'ils ne donnent pas dans le patio du voisin  le sachant très regardant à notre égard sans que nous ayons jamais vraiment compris pourquoi : décalage de générations peut-être car nous sommes vieux. Nous avons nourri gracieusement leur chat durant plus d'une semaine le mois passé, mais pas d'attendrissement à espérer néanmoins  ; la dame d'à côté, femme du voisin regardant et très regardante elle-même, voix tremblante de colère m'a accusée sans préambule,  ce qui s'appelle rentrer dans le lard, alors que je rentrais à la maison, de laisser son mari enlever les mauvaises herbes que je n'enlèverais pas, moi, et qui pousseraient dans son patio du même coup. Il est vrai que dans le mien je laisse pousser quelques pissenlits et une autre herbe dite mauvaise (pas du cannabis, mais une sorte d'eupatoire) mais je gère,  je fais justement attention que ça n'aille pas dans le patio des voisins ultra regardants. Je suis émotive avec l'âge, plus encore que plus jeune, du coup, sous la harangue, mes battements cardiaques ont dangereusement accéléré et me voilà prise une fois rentrée à la maison de tremblements, des mains surtout, mais pas au point de ne pouvoir taper sur le clavier.   Cher blog ! mon espace à moi... il me semble que sans lui et quelques soins par ailleurs, je ne serais plus de ce monde depuis un certain temps déjà. À propos de soins, me rendant à France Loisirs pour l'achat du mois, ne voilà-t-il pas que je tombe sur un bouquin parlant des  chakras,  chakras dont j'ai vaguement entendu parler, toujours sous forme de plaisanteries,  qui s'intitule : Le guide essentiel des chakras de Swami Saradananda. Que j'ai lu en diagonale pour l'instant. Il s'agit grosso modo de yoga ciblé pour chaque mal être.  Et que lis-je en ouvrant il y a quelques minutes une page au hasard :  quelque chose qui pourrait concerner les ultras regardants comme j'ai décidé de les appeler : ils souffriraient de déséquilibres du manipura je pense, quant à moi, en présence de ces déséquilibrés du manipura il faudrait que je ferme mes chakras afin de me protéger. Bon, je vais bosser quelques postures de yoga  et aussi comment fermer les chakras en certaines circonstances.  Bonne journée à vous les blogueurs. ☺  

10:03 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

24/08/2014

Le film vu ce soir

Je suis sortie de ce film Bartleby, sidérée.  Il n'y a aucun pathos dans ce film, la souffrance est rentrée.  D'abord une intrigue, l'interrogation se corse puis, pour ma part, un saisissement... de mère, c'est la fibre maternelle qui a été touchée.  Si vous ne connaissez pas Bartleby, prenez connaissance du film,  dont les rôles principaux sont admirablement interprétés par Michael Lonsdalle et Maxence Mailfort, ici : https://www.youtube.com/watch?v=0GgFtN7T0QM  

 

23:13 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Variations | En fin de note, les photos

 

Nous avons marché dans le centre ville hier, direction le parc. Le samedi dans ce parc, est le jour des photos de mariage, à la belle saison. Protocolaires : longues robes blanches  bouffantes et évasées ont défilé en trois exemplaires cet après midi. Le temps des séances peut se prolonger jusqu'à plus d'une demi-heure. J'avais de l'énergie de reste, j'ai laissé Patrick partir vers un banc après lui avoir donné rendez-vous une demi-heure plus tard et m'en suis allée enfiler les avenues, au retour remontant l'avenue Voltaire, j'ai aperçu d'assez loin un homme bizarrement harnaché, qui avançait lentement. Quelques pas supplémentaires et j'ai distingué le vélo qu'il poussait prudemment, la machine était chargée de caissettes retenues par des gros élastiques, dans lesquelles quelques plats en aluminium brillaient comme des sous neufs,  un petit chien hirsute frétillait au dessus du chargement, l'air affairé et excité par l'aventure. L'homme portait une barbichette bien taillée, aux quelques paroles que nous avons échangées, s'est fait entendre l'accent bourru si j'ose dire de la vieille souche artésienne. Il ne s'agissait pas d'un vieux baroudeur, ni d'un marchand ambulant, l'homme déménageait sans doute, mais il m'a fait penser à l'Inde. Béthune hier après-midi a pris à plusieurs reprises  une coloration parfois fugace d'horizons plus chauds   se mêlant à l'ambiance plus ordinaire des cérémonies de mariage sur fond de grands battements de cloches, assez chantantes je dois dire. Revenue, la demi-heure passée, auprès du banc où Patrick m'attendait j'ai vu deux robes blanches à quelque distance l'une de l'autre, blanc éblouissant pour une mariée, et cassé pour l'autre. Chaque mariage avec son cortège s'était trouvé un  décor verdoyant avec jet d'eau  devant lequel poser. On s'est sentis de trop quand la mariée à robe blanc cassé, relevée pour ne pas salir le bas, s'est approchée à pas décidés de  notre banc ensoleillé derrière lequel ne se trouvait aucun jet d'eau , mais néanmoins un beau fond arboré sans doute photogénique ;  nous éclipsant nous sommes alors tombés sur le troisième cortège nuptial, un peu en débandade comme toujours une fois le gazon en vue, mais suffisamment regroupé pour éviter la pagaille ; pressés de se faire tirer le portrait le jeune couple en apparat posait déjà devant la grille du parc, notre sortie a obligé le photographe à baisser l'appareil afin que ne se profilent sur le cliché (qui n'en eût plus été un) deux ombres (non maléfiques pour autant) derrière les tourtereaux, au passage j'ai entendu un "hmm hmm" ricanant et peut-être un peu méprisant de mère que nous dérangions, mais nous étions cernés de gens fraîchement sortis de la mairie, impossible de faire autrement... Bon vent aux mariés de toute façon. Plus loin, d'une maison du centre ville semble-t-il  s'est échappée une mélopée orientale, intermède inattendu qui apporta sa touche chaude l'espace de quelques secondes alors que nous continuions d'avancer, tête tournée vers les fenêtres du haut.  Enfin, débouchant sur la place du beffroi après avoir rencontré des jeunes sur leur 31, dandys en diable, qui se dirigeaient vers le parc,  s'offrirent à notre vue les terrasses  peuplées de gens qui profitaient du soleil, satisfaits... éclats de voix, bourdonnements divers et ciel azuré où se promenaient de légers blancs  nuages froufroutants. 

Photos prises avant-hier : 

 

 

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Ces tournesols miniatures sur fond de fossé indiquant un été devenu pluvieux depuis quelques jours seraient du pissenlit officinal à mon avis.  

       

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L'eupatoire je pense, mon appareil ne rend pas la couleur rose des fleurs. Une plante qui attire nombre de bourdons, abeilles et papillons.

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Cela ne se voit pas tant il y a d'herbe, mais ce sont les berges d'un fossé au fond duquel me guette peut-être un rat musqué, campagnol de la taille d'un lapin, il se nourrit de roseaux, joncs, massettes, nénuphars, mollusques à l'occasion, le petit guide que je lis m'indique que là où il ne trouve pas de berges pentues "il construit comme le castor des huttes coniques de un mètre à deux mètres de haut, dont la base, toujours immergée, abrite les trous d'accès."

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06:03 Publié dans Note, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)