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22/08/2014

Objection

je lis  en substance en ouvrant mon premier mail une citation de William Makepeace Thackeray selon laquelle le monde serait un miroir où chaque homme voit son reflet.... L'écrivain anglais, célèbre, est de l'époque Victorienne. Le monde est multi faces pourtant, nous le savons tous, selon qu'on se trouve en Irak ou dans la marais de Saint-Omer on n'y voit pas les mêmes choses. Si le monde perd de son intérêt pour un désespéré sur le point de se suicider...c'est parce qu'il n'y voit plus sa place, pas parce qu'il le juge laid. Dickens a dépeint le monde qu'il avait sous les yeux, et selon sa corde sensible... être fauché et vivre sous le règne  Victorien ... ! 

 

Me voilà revenue car j'ai ouvert un deuxième message du Daily Ray à ses lecteurs : "The real voyage of discovery consists not in seeking new landscapes but in having new eyes.
~ Marcel Proust "

 

 

 Là oui, ça rejoint la corde sensible, je vais finir par lire Prout, pour voir.   

 

17:38 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Le tour en vélo

Ici, pour dire que l'on va faire une promenade en vélo on dit que l'on va faire un tour... sans préciser comment souvent, ça ne regarde que celui qui va faire son tour. Munie de mon appareil photo, sans projet précis de photo, juste parce que quelque chose pourrait me surprendre et que se souvenir de la surprise a quelque chose de stimulant encore. À ce propos, pourquoi Proust tenait-il tant à retourner dans le passé ?  était-il blasé ? Trop peu de choses le surprenaient-il dans son présent ou lui arrivaient-il, avec le même impact que par le passé ? Je me suis aperçue en écoutant des extraits d'À la recherche du temps perdu que cela valait le coup de parler de tout avec sincérité et courage. Chez Proust il s'agit d'un voyage pour retrouver sa mère notamment, à laquelle il était très attaché. Bref, une fois partie, les mêmes paysages ont défilé lentement à la mesure de ma vitesse de croisière, cela aurait pu me sembler monotone, mais toujours quelque chose diffère à condition de se mettre un peu dans la peau d'un naturaliste... même si les lacunes en matière de botanique sont grandes, peu importe, le regard se fait plus attentif, et l'envie de partage arrive avec la sensation de beauté que procure alors le paysage. Car, sur ces routes champêtres, à deux kilomètres du quartier Catorive, ce qui s'offre aux regards ce sont les plantes qui poussent sur les pentes des fossés, plus que sur les talus qui sont souvent rasés. Je ne me souviens plus si lors des promenades sur les chemins du Gers, je voyais des fossés tout le long, mais il me semble que non. Ici ces fameux fossés ont alimenté la légende de Marie Groette, que j'imaginais avec des bras démesurés surgissant soudain tête hirsute, hors de l'eau, pour attraper un enfant et l'engloutir à jamais. En fait la présence qui est à redouter dans ces cours d'eau étroits et souvent asséchés l'été (indice d'un soleil de saison) est celle des rats musqués, volumineux, qui ont une propension à la reproduction effrénée. J'ai donc pris quelques photos des fossés aux versants fleuris quand, surprise ! mon corps, plus précisément mon ventre, plus précisément mes intestins sonnent l'alarme, sensation de lourdeur avec envie de s'alléger au plus vite. J'ai trouvé un muret derrière lequel me cacher :  personne à craindre dans ce creux de broussaille.  Mes intestins rendirent grâce, sensation délicieuse et, comble de bonheur, se trouvaient providentiellement au fond de ma sacoche de vélo de vieux prospectus qu'il m'a suffit de chiffonner (compost parfait). Le corps  exulte aussi de cette façon, que voulez-vous, pourrais-je alléguer à Chateaubriand (dont j'admire la façon de manier la langue), Chateaubriand !  qui en romantique absolu serait très déstabilisé en lisant ces dernières lignes impoétiques. Les influences du vingtième siècle, où le cru le dispute au précieux comme chez Prout Proust, et d'Areski et Brigitte La Fontaine tout dernièrement, ont fait que, voilà. Sur le chemin du retour chez moi, après cette promenade satisfaisante, je vois, mise bien en évidence, une pancarte accrochée à hauteur d'homme à la gouttière grimpant le long de la façade d'une belle maison à l'architecture intéressante, pancarte qui exhibait la photo d'un chien loup tirant la langue aux passants avec cette indication pour commenter la grimace, que le chien était méchant. Pff ! J'ai bavardé tant et si bien que je mettrai demain les photos prises lors de ce tour.             

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21/08/2014

La libération de Brigitte Fontaine et d'Areski Belkassem

Il m'arrive d'être longtemps à l'écoute de la radio, comme il peut arriver que je reste des jours sans l'écouter,  une question de marée, de lune, de disponibilité en tout cas. Cet après-midi, j'ai enfilé plusieurs émissions dont celle d'Onfray qui parle de  philosophes parfois tellement corsetés dans leurs concepts et d'autres fois libérateurs, il faut en prendre et en laisser, j'ai aussi écouté la musique en vogue des jeunes Egyptiens, qui se dépêtrent comme ils peuvent entre le commercial et un besoin de dire, de se défouler, de plaire aussi,  à ceux de la rue... au cours de l'émission précédente Les pieds sur Terre, un son de cloche plaintif se fit entendre mais enfin ces gens étaient vraiment malheureux, enfin bien plus tard dans la soirée, après tout ça, voilà Brigitte Fontaine et son compagnon Areski Belkassem, parole  libérée et là je dois dire que ça a plutôt bien passé,  complètement réveillée  j'ai écouté... si cela vous dit :

 

 

   

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