21/08/2014
Planète : météo
La planète a vraiment besoin que les humains s'occupent de la restaurer, la météo qui devient cauchemardesque en est l'un des principaux signes : http://www.sudouest.fr/2014/08/21/meteo-les-scientifiques...]
Vu dans le Daily Ray of Hope, ce matin :
La photo est de Linda Hall, en Californie à Roseville. Elle est "commentée" par le Daily avec ce poème :
"Hope" is the thing with feathers -
That perches in the soul -
And sings the tune without the words -
And never stops - at all -
~ Emily Dickinson
L'espoir fait palpiter l'âme d'une musique continue.... quel est son ressort ? Voilà un beau mystère.
08:45 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2014
la vidéo sur le bluesman et la satire du snobisme chez Proust
Pour revenir à la vidéo sur la légende du pacte avec le diable qu'aurait fait le célèbre bluesman (avant dernier post), il y a plus d'interviewés, il me semble, qui croient en la légende que ceux qui n'y croient pas. Il y a aussi ceux qui feraient semblant d'y croire, mi-moqueurs, mi-frissonnants, afin de jouer le jeu, et d'autres que ça agace. Un musicien très bon dans sa partie a voulu faire l'expérience de se pointer au croisement de routes incriminé, la nuit, afin de vérifier qu'aucun individu suspect ne vienne lui faire d'étranges propositions. J'ai lu très sérieusement Sous le soleil de Satan de Bernanos, mais là, il s'agit d'un homme dont la famille pourrait penser qu'on ne respecte pas sa mémoire et cela fait une différence conséquente, on n'est pas dans une fiction avec un personnage. Patrick me disait que ceux qui affirmaient croire en la légende le faisaient par dérision. Pas souvent, les Américains en général ne sont pas trop dans ce genre d'attitude sophistiquée bien française, à mon avis, d'aucuns affirmant que si l'on croit en Dieu alors on croit aussi en Diable. Vendre son âme au diable, n'oublions pas qu'en français cela veut aussi parler strictement de l'individu qui s'est corrompu pour de l'argent ou a trahi un proche, sans passer par Satan mais en écoutant juste ses bas instincts, il ne s'agit pas de cela dans la légende dont le but je pense, effectivement, était initialement de créer une crainte, forme de respect pour tenir à distance les belliqueux. Je m'en vais passer à tout autre chose. Cet aprèm, à la faveur du mauvais temps j'ai écouté la radio et suis tombée sur une émission qui m'a bien plu aussi : une conférence d'un certain Maurois (pas l'ancien maire de Lille, l'autre)traitant du snobisme mis à mal par Proust, lequel s'est fendu d'une satire du snobisme donc, qui émaille notamment A la recherche du temps perdu. La conférence daterait de 1946... je vérifie...
18:14 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
Un poème de Langston Hughes
Hold fast to dreams,
for if dreams die
life is a broken-winged bird,
that cannot fly.
Accrochez-vous à vos rêves,
car si les rêves meurent
la vie est un oiseau aux ailes brisées,
qui ne peut voler.
Et puis, une pensée de Thoreau sur son expérience d'observateur de la nature où se baisser n'est pas s'abaisser, au contraire :
"Nature will bear the closest inspection. She invites us to lay our eye level with her samllest leaf, and take an insect view of its plain." La nature nous porte à l'inspection la plus rapprochée. Elle nous invite à ajuster notre regard à la hauteur de sa plus petite feuille, et à adopter la perspective d'un insecte.
Mon commentaire : l'espace s'agrandit à cette échelle... les naturalistes voient tout en plus grand en se mettant dans la peau d'un insecte... une allégorie de l'humilité, on peut le voir comme cela aussi.
09:32 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)