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11/01/2014

Le Rimbert

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18:28 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2014

paroles du médecin à Valentine

Paroles du médecin à Valentine qui se remet mal d'une congestion cérébrale. Il tente de la motiver à guérir en lui proposant le projet de se rendre au chevet de Bénédict :



 "En ce moment, Valentine ouvrit les yeux et reconnut sa sœur. Après l'avoir embrassée, elle lui demanda des nouvelles de Bénédict. Alors le médecin prit la parole :

 

— Madame, lui dit-il, c'est moi qui puis vous en donner, puisque c'est moi qui l'ai soigné et qui ai eu le bonheur jusqu'ici de prolonger sa vie. L'ami qui vous inquiète, et qui a des droits à l'intérêt de toute âme noble et généreuse comme la vôtre, est maintenant physiquement hors de danger. Mais le moral est loin d'une aussi rapide guérison, et vous seule pouvez l'opérer.

 

— O mon Dieu ! dit la pâle Valentine en joignant les mains et en attachant sur le médecin ce regard triste et profond que donne la maladie.

 

— Oui, madame, reprit-il, un ordre de votre bouche, une parole de consolation et de force, peuvent seuls fermer cette blessure ; elle le serait, sans l'affreuse obstination du malade à en arracher l'appareil aussitôt que la cicatrice se forme. Notre jeune ami est atteint d'un profond découragement, madame, et ce n'est pas moi qui ai des secrets assez puissants pour la douleur morale. j'ai besoin de votre aide, voudrez-vous me l'accorder ?

 

En parlant ainsi, le bon vieux médecin de campagne, obscur savant, qui avait maintes fois dans sa vie étanché du sang et des larmes, prit la main de Valentine avec une affectueuse douceur qui n'était pas sans un mélange d'antique galanterie, et la baisa méthodiquement, après en avoir compté les pulsations.

Valentine, trop faible pour bien comprendre ce qu'elle entendait, le regardait avec une surprise naïve et un triste sourire.

 

— Eh bien, ma chère enfant, dit le vieillard, voulez-vous être mon aide-major et venir mettre la dernière main à cette cure ?

 

Valentine ne répondit que par un signe d'avidité ingénue.

 

— Demain ? reprit-il

 

— Oh ! tout de suite ! répondit-elle d'une voix faible et pénétrante.

 

— Tout de suite, ma pauvre enfant ? dit le médecin en souriant. Eh ! voyez donc ces flambeaux ! Il est deux heures du matin ; mais si vous voulez me promettre d'être sage et de bien dormir, et de ne pas reprendre la fièvre d'ici à demain, nous irons dans la matinée faire une promenade dans le bois de Vavray. Il y a, de ce côté-là, une petite maison où vous porterez l'espoir et la vie.

 

Valentine pressa à son tour la main du vieux médecin, se laissa médicamenter avec la docilité d'un enfant, passa son bras autour du cou de Louise, et s'endormit sur son sein d'un sommeil paisible."

 George Sand

11:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

09/01/2014

À propos de radio

J'écoute en ce moment La marche des sciences. Jean Claude Ameisen et d'autres y parlent de l'autisme en France, il témoigne qu'en Italie et en Suède les personnes atteintes d'autisme ne sont pas mises à l'écart de la société. L'émission sera sûrement podcastable : la marche des sciences - L'autisme, une guerre de cent ans.  

15:03 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)