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31/05/2011

Mémo grammaire

c) On emploie le prétérit modal pour exprimer :

L'hypothèse après "if", "as if"

Ex. : If she knew the truth, she'd (would) be disappointed.

       Si elle savait la vérité, elle serait déçue.

      It is  as if she didn't know me

      C'est comme si elle ne me connaissait pas.

On peut émettre une hypothèse avec le past perfect modal pour un événement qui ne s'est pas réalisé dans le passé ("irréel du passé") : 

Ex. : If he had been there, he would have told her what to do.

        S'il avait été là, il lui aurait dit ce qu'il fallait faire.

Le regret après "to wish" :

Ex. : I wish she were here with us.

        Je souhaiterais qu'elle fût ici avec nous. / Je regrette qu'elle ne soit pas là avec nous. / Si seulement elle était là avec nous.

      I wish I weren't so shy.

      Je voudrais être moins timide. / Je regrette d'être si timide. / Si seulement je n'étais pas si timide.

Au past perfect modal : 

Ex. : We wish we hadn't bought this house.

      Nous regrettons d'avoir acheté cette maison. / Si seulement nous n'avions pas acheté cette maison.

Les souhaits encore réalisables (potentiels) peuvent s'exprimer de deux façons :

Ex. : I wish she would accept my offer. 

       J'aimerais qu'elle accepte mon offre.

       I wish he could come and see me.

       Je voudrais qu'il vienne me voir.

La suite du "petit c" tout à l'heure.

 Librio Mémo Anglais (page 84) 

08:47 Publié dans grammaire | Lien permanent | Commentaires (0)

tiotes boîtes

07:53 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2011

En cette période de sécheresse un poème sur l'eau

L'ECLABOUSSE

Quand le bruit de la pluie, te tapant aux carreaux,
Tombe sans prévenir et qu'il bat dru les vitres,
Que dire du "comment vivent ces trombes d'eau"
Des plantes exposées sans défense à ces litres ?

Paisibles, elles dormaient, pétales au repos,
Comptant pour leur éveil sur la douce rosée
Qui, à l'aube défaite allait luire en cadeau
Sur leur félicité... Mais en fait de rosée,

Bah, quelle brusquerie a l'eau qui tombe à verse
En litres arroseurs qu'on se prend à la face,
Sans qu'on puisse rien là contre ce qui agresse:
Agir est superflu contre ce qui vous casse...

Car au végétatif on est apparenté
Et qu'être calfeutrés ne nous y trompe pas :
si la pluie fond chez nous dans le luxe casé
D'un appartement clair où l'on ne reçoit pas,

Il y a au dehors ce manteau qui vous juge
Des cumulonimbus ; ils frappent aux persiennes.
Vous êtes bien connus. A trois, ils vous adjuge
Au marteau des reproches, au martyre d'Etienne.

Et te diront ses coups :"Tu n'as nulle valeur,
Toi qui vécus au sec sans porter de fardeau" ;
Si tu lui répondais que sec n'est pas ton pleur,
La foule se rirait, qui tape sur ton dos,

Qui t'arrose de coups, toi ou bien tes carreaux :
Tu ne t'es pas lavé, pauvre bouc émissaire.
Ils vont les défoncer, tes vitres et haro
Sur le végétatif, faible commissionnaire.

Ta nature, grand Dieu, ne t'a pas laissé vivre,
Tout est tombé sur toi plus que tu n'as choisi.
La vie t'a fait tourner sur sa roue, fallait suivre !
Tu étais à l'abri et la rue t'a saisi.

Quand l'averse est tombée, tu t'es cherché un mur,
Un auvent protecteur des invasions perlières ;
Surpris, éclaboussé, il te fallait toiture,
Mais voilà que ton toit n'avait pas de gouttière.

Julien Weinzaepflen

Le blog :

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