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25/05/2011

La poétique de la nature

"Sans aucun doute, la liberté de l’être humain représente son sens d’existence même, mais la liberté avec l’amour est la plus belle chose souhaitée par lui. Mais la question qui se pose ici, soit par nous, soit par la poétesse est celle-ci : « Comment l’amour t’est-il arrivé ? » selon l’expression du grand poète Rainer Marie Rilke. Et pour répondre à cette question, nous sommes obligés, ce n’est de feuilleter les pages de ce beau recueil de poèmes, mais de les lire et de les relire, avec beaucoup d’amour, car l’amour ne mène qu’à l’amour et la lumière ne mène qu’à la lumière."

« - Regarde la femme 
Qu’elle soit jeune 
Qu’elle prenne de l’âge 
Elle traverse aisément 
Toutes les années 
Elle survit 
À tout ce que l’homme a fait. »

- Regarde l’esprit d’une femme 
Tous les jours elle offre son courage 
Dans son sourire, 
Un rêve, une prière. »

Ici : http://www.lepost.fr/article/2009/01/20/1394014_la-poetiqu...

18:52 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Les mots mordants

Des mots tellement mordants ! Et la tendresse, bordel ! 

sans démordre d'une virgule :

http://www.lavoixdunord.fr/Cinema/Sorties/2011/05/25/arti...

Atopia - à propos du talent de lecteur d'Éric Bonnargent

"Un vrai bonheur que de retrouver, dans le chapitre intitulé « mélancolie et désespoir », La Vie brèvede l’Uruguayen Juan Carlos Onetti. Et un vrai plaisir que de lire l’analyse serrée du personnage du roman, Juan María Brausen, qui se confond bientôt avec un Díaz Grey de fiction, puis se fait passer pour un certain Arce : Bonnargent, bifurquant par Rimbaud, Nietzsche, Tabucchi et Machado, s’interroge alors sur la multiplicité des « moi » que nous portons en nous, et en conclut que Brausen peut bien être, au fond, l’auteur de fictions qu’il signe du nom d’Onetti. On a ici un exemple du talent de lecteur d’Éric Bonnargent : outre qu’il aime passionnément les livres dont il parle, il en extrait le motif fondamental et l’analyse dans une mise en perspective centripète et centrifuge, disons-le ainsi. Rimbaud, Nietzsche, Tabucchi et Machado pour le roman étudié, mais le roman lui-même inséré dans un chapitre où l’on retrouve également Sukkwan Island de David Vann et Face aux ténèbres de William Styron. Regrouper dans le même chapitre Styron et Onetti, c’est créer une correspondance souterraine avec Romain Gary. On se souvient de l’amitié qui liait Gary et Styron. On n’a pas oublié le côté solaire de celui qui a signé quatre romans sous le nom d’Ajar, façade solaire qui masquait la terreur de la vieillesse, et un désespoir véritable. Bonnargent, dans le passage consacré à Styron, ne fait qu’une allusion rapide à Gary. Mais le fait même de le voir mentionné dans le chapitre où l’on peut lire, dans la conclusion de la partie consacrée à Onetti « Brausen va […] fuir dans la fiction […] en écrivant plusieurs romans et nouvelles qu’il signera du nom de Juan Carlos Onetti » suggère une trame supérieure qu’il appartient au lecteur de tisser. Il n’est que de remplacer Brausen par Gary et Onetti par Ajar pour retomber sur ses pieds."

http://www.lacauselitteraire.fr/atopia.html

09:20 Publié dans Analyse | Lien permanent | Commentaires (0)