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Expression du jour : chirurgien taurin

Il existe des chirurgiens taurins, ce ne sont pas des vétérinaires spécialisés dans le soin des taureaux comme le qualificatif pourrait le laisser penser, non plus des médecins à la silhouette trapue. Les chirurgiens taurins s’occupent en fait de toreros et toreras qui se sont fait blesser par un taureau malotru, lors notamment de corridas où l’animal n’est par ailleurs, pas censé adapter une riposte conséquente à la pluie de banderilles et autres douceurs qu'il reçoit. Les pauvres doivent en avoir leur claque par moment il faut bien l’admettre, et certains "déraillent" de façon assez récurrente. S’ils se trouvaient  en Inde ou ailleurs on pourrait jouer la carte de la légitime défense et sauver leur peau. Mais les amateurs de corridas pensent eux, que dans leur contexte culturel, cet animal doit rester à la place qui lui est réservée : « Sois beau et meurs en taureau. » Mystère et boule de gomme pourquoi certaines bêtes ne l’entendent-elles pas de cette oreille ? En poussant très loin l’imagination, il y aurait cette hypothèse selon laquelle, fou de douleur, le taureau se mettrait à confondre l’homme avec une mouche, surtout s’il a reçu, par mégarde, une banderille dans l’œil. Se rendant vite compte que le coléoptère est exceptionnellement volumineux et cruel, il se mettrait alors en devoir, par méprise, de l’encorner.Soit dit en passant, les coqs assignés à des combats féroces, dans de nombreux pays y compris l'Inde, ainsi que certains chiens de course en Angleterre n'ont pas plus de chance que les taureaux.  Vous en saurez plus en cliquant ici :

http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/27/1116045-conchi...

 

Le mot du jour

Le mot du jour  : procrastination

À propos de procrastination : j'ai des envies  d'écrire ou lire, et même, mais en moins urgent de faire une aquarelle. Les réfreinant toutes trois avec ma force de caractère habituelle, j'ai repiqué les haricots verts qui poussaient en pot, dont les vrilles s'enroulaient déjà autour de trop petits tuteurs.  Survivront-ils à ce déracinement ?  Si d'ici demain ils ne se sont pas redressés, je saurai que cette espèce ne se repique pas. Je résiste à nouveau à une cruelle envie de rester à l'ordinateur lire de passionnantes analyses littéraires et pars presque sans traînasser m'occuper de tâches moins attrayantes mais qu'il faut bien faire. Une question de volonté : ne jamais remettre au lendemain ce que l'on n'aime moins faire.