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03/06/2011

extrait du livre de Marc Fumaroli

 "Pour Hölderlin, ceux qui ont entendu Rousseau sont placés dans le tragique dilemme entre la remémoration douloureuse d'une Grèce disparue, où le partage entre l'humain et le divin allait de soi, et une action révolutionnaire qui veut refaire le monde en s'attribuant la condition divine et en oubliant la condition mortelle. L'apollinisme de Goethe a épargné au conseiller aulique de la cour de Weimar le choix entre la folie pour le poète et le terrorisme pour l'opposition politique."

Chateaubriand Poésie et Terreur Éditions de Fallois

 

08:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2011

La suite du petit c

L'emploi du prétérit modal

On emploie le prétérit modal pour exprimer : 

La préférence après « I would rather » (plus couramment « I'd rather ») :

Ex. : I'd rather she came next week.

       Je préférerais qu'elle vienne la semaine prochaine.

Attention, lorsque la phrase ne comporte qu'un seul sujet, « I'd rather » est suivi de la base verbale :

Ex. : I'd rather stay here. Je préférerais rester ici.

 

Au past perfect modal :

Ex. : I'd rather he hadn't come.

       J'aurais préféré qu'il ne vienne pas.

 

Le souhait après « It's (high) time » :

Ex. : It's (high) time you told him the truth.

       Il est (grand) temps que tu lui dises la vérité.

Les prétérits « could » et « might » quand ils expriment une possibilité ou une éventualité dans le présent ou l'avenir sont des prétérits modaux :

Ex. : It might rain tomorrow. Il se pourrait qu'il pleuve demain.

Quatrième point de ce chapitre concernant Les temps  : Le subjonctif en anglais.

Librio Mémo Anglais       

09:37 Publié dans grammaire | Lien permanent | Commentaires (0)

À propos de Bénichou

"Paul Bénichou n’a cessé de professer des convictions à contre-pente, à contre-époque. Alors que l’air du temps dénigrait le discours explicite des auteurs sur leurs œuvres, au profit d’un sens caché détenu par une critique arrogante et omnisciente, lui tentait patiemment de «saisir le fil de leurs pensées sans trop les organiser». Alors que les intégristes du «texte» prétendaient s’y enfermer au mépris de tout autre savoir, lui se voulait attentif à la rencontre de l’œuvre conçue et de l’histoire vécue.
     Il s’agit de lire tout, sans chipoter, sans se fabriquer un Vigny ou un Nerval à la carte, et de lire tous : auteurs majeurs et mineurs, vedettes et seconds rôles, libelles oubliés, œuvrettes englouties, prophètes disparus.
     L’unité de ce long itinéraire tient dans la découverte d’une spécificité française. La France est le pays qui a inventé un pouvoir spirituel d’un type nouveau dans la chrétienté et qui a nom littérature.
     Paul Bénichou tenait pour évident le fait que «de la Bible à Montaigne et de L’Iliade à Baudelaire soit possible la vaste communication qui nous inclut tous». La littérature comme patrie commune, c’est la foi que nous lègue ce très jeune esprit que d’être hors mode a miraculeusement préservé de se démoder, c’est-à-dire de vieillir."
     
Le Nouvel Observateur, Mona Ozouf, 31 mai/6 juin 2001

http://www.jose-corti.fr/titreslesessais/varietes-critiqu...

08:40 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)