16/05/2011
La note de ce matin
J'étais zen tout à l'heure en mettant la note à propos du dernier épisode de Barnaby, deux heures plus tard je souriais moins car je me trouvais en salle d'atttente pour une visite à Sam, un endroit où je me sens plus crispée que chez le dentiste. 10h30' ne me semblait pas la bonne heure pour le voir et j'ai failli reporter le rendez-vous. D'ordinaire, une fois Sam arrivé, l'ambiance est meilleure et je repars l'humeur allègre, mais aujourd'hui dès qu'il me vit Sam me réclama "La voiture!" et "La maison!", sachant comment il se comporte désormais dans l'une et l'autre, j'ai tout de suite compris que ça ne serait pas léger. Je lui explique la situation en cul de sac, à quoi il me répond qu'il désire retourner au lit. Je n'insite pas, et m'en vais. Mais à peine installée au volant, mon coeur se met à battre beaucoup trop vite pour être honnête. Quelques fantasmes viennent alors à mon secours : je m'imagine riche, possédant un hélicoptère, emmenant Sam par la voie des airs. Accompagnée de quelques personnes dotées d'une volonté à toute épreuve (mais positive, pas kamikaze) nous attérrissons dans un pays sauvage et peu peuplé, et grâce à Mère Nature, quelques animaux du genre chèvres, ânes, chevaux, chiens, poules volantes (ou pas) et autres oiseaux, nous entreprenons de le rendre heureux. Grâce à ce stratagème spontané, je roule sagement à droite à environ 90 km heure en moyenne, les palpitations se calment, mais l'humeur redevient vite morose, sachant bien que je ne peux pas me payer d'hélicoptère. J'arrive enfin dans mon quartier, à 40 km heure, moins vite peut-être car nous sommes en centre ville, et que vois-je sur le trottoir, marchant à vive allure ? une femme fluette, tête voilée mais pas le visage, plutôt pas très grande, tout en bleu lavande, la robe lui tombant jusqu'aux chevilles, qui me regarde en souriant chaleureusement. Allez savoir pourquoi, je me suis sentie complètement réchauffée d'un coup au sourire de cette jeune religieuse. Moi qui justement faisais un peu d'humour avec le couvent dans la note précédente.
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Le Barnaby d'hier soir
Dans le Barnaby d'hier soir, on se retrouvait dans un univers machiste. L'homme dans ce microcosme, est au centre de toutes les préoccupations féminines et ne se gêne pas pour indiquer à l'entourage sa préférence, essentiellement au fond, du point de vue physique. Celle qui décroche le pompon peut assouvir ses désirs sexuels à volonté avec celui ou ceux de son choix ; la femme délaissée ne se tourne pas vers autre chose dans ce micro-climat à effet de serre, et modernité oblige, suppute une vengeance dès que l'occasion se présentera. Pas cool. Personnellement, dans ce cas de figure particulier, je n'ai rien contre les couvents qui me semblent pour le coup, de véritables espaces de libération à tout point de vue.
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15/05/2011
Inde du Nord, 1485.
Inde du Nord, 1485. A la lisière du désert, les rajahs rivalisent de palais mirifiques. Pour les ériger, ils doivent alimenter les fours à chaux et abattent les arbres par milliers. Or, comme les Vieux l'avaient prédit, une sécheresse effroyable se met à ravager la région. Au coeur de la catastrophe, un humble paysan se dresse : Djambo, jeune homme rejeté par les siens, a rejoint le peuple des pauvres. Dans sa longue errance, il a tout vécu, la faim, les deuils, la route, les mirages destructeurs de l'orgueil et de la richesse, la douleur de l'amour trahi. Mais il a surtout appris à connaître la Nature. Le premier, il comprend que la sécheresse n'est pas une vengeance des dieux, mais celle de la nature maltraitée.Ici:
http://vegetarism.canalblog.com/archives/2011/05/03/index...
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