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04/05/2009

Elle s’appelle Carol Anne Duffy

Extrait :

...

The night before, we met again, to unsay
unbearable farewells, to see
our eyes brighten with re-strung tears.
O I had my sudden wish -
though I barely knew you -
to stand at the door of your house,
feeling my heartbeat calm,
as they carried you in, home, home and healing.
Then slow weeks, removing the wheelchair, the drugs,
the oxygen mask and tank, the commode,
the appointment cards,
until it was summer again
and I saw you open the doors to the gift of your garden.

J'ai essayé une traduction (non versifiée)  :

La nuit auparavant, nous  nous sommes rencontrées de nouveau, sans dire les adieux insupportables, nous vîmes nos yeux briller à travers nos larmes suspendues. O j'eus le désir soudain - quoique je vous connaisse à peine - de me tenir debout à la porte de votre maison, le coeur battant calmement, lorsqu’ils vous y auraient ramenée, chez vous, chez vous et convalescente. Alors les lentes semaines, à vous débarrasser du fauteuil roulant, des médicaments, du masque à oxygène et du réservoir, de la commode, des cartes de rendez-vous, jusqu'à ce que ce soit de nouveau l'été où je vous verrais ouvrir la porte au présent de votre jardin.

http://www.guardian.co.uk/books/2009/may/02/premonitions-...

07:18 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2009

Parution

S. Cavell, Qu'est-ce que la philosophie américaine ?

 http://penser.over-blog.org/article-30957481.html

11:11 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2009

Sacrés et monstrueux

Àmes sensibles je vous préviens, le journaliste n'y va pas avec le dos de la cuiller :

... "Il faut dire que, pour être charmants, ces monstres sacrés n'en étaient pas moins monstrueux. Qui se souvient parmi tant d'autres des deux milliardaires, Doris Duke ou Barbara Hutton, des « serials maris » Ali Khan ou Porfirio Rubirosa, de Pamela Harriman, Anglaise qui poussa le chic jusqu'à mourir, ambassadrice des États-Unis en France, dans la piscine du Ritz, d'Onassis et de ses femmes, de Duff et Diana Cooper et de leur étrange ménage à trois avec Louise de Vilmorin ? Tous adorateurs du veau d'or, tous follement chics et désirables, tous bêtes. D'une bêtise grandiose qui ne saurait en aucun cas être confondue avec la sottise petite-bourgeoise. Derniers rejetons d'empires évanouis, fils et filles à papa, vedettes du muet bavardes comme des pies, couturiers, aventuriers, rien que des idiots. L'idiotie comme une ascèse. Des idiots magnifiques ..."

Article intégral : 

http://www.sudouest.com:80/accueil/loisirs-culture/livres...