26/01/2009
Encyclopédie
08:41 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
Encore un peu d'Histoire
« Clovis était devenu, tant par la conquête que par la confiance de l’Église et des populations gallo-romaines, le maître de la plus grande partie de la Gaule. Les provinces de Syagrius et d’Alaric étaient passées successivement sous sa loi ; des succès contre les Thuringiens à l’est, contre les Bretons à l’ouest, avaient assuré sa domination aux deux extrémités opposées. L’Église, par la voix du pape Anastase, le saluait comme son fils aîné, son défenseur, sa colonne de fer. Les évêques, héritiers du titre et de l’autorité administrative des defensores civitatis, lui prêtaient les lumières de leur expérience, et le grand saint Remi, notamment, exerçait sur lui toute l’influence d’un conseiller intime. C’est à cette époque, où son pouvoir était déjà consolidé, où il s’occupait de questions d’organisation intérieure, qu’on le voit, dans la plupart des compilations historiques, se prendre d’une jalousie sanguinaire et d’une rage subite d’extermination contre plusieurs petits rois ses parents, possesseurs de territoires indéterminés dans le nord de la Gaule, autour de Cologne, Cambrai et autres lieux. Les détails des trahisons et des meurtres dont il se rend coupable, dans le but d’agrandir ses états, sont faits pour imprimer une tache avilissante au front d’un prince, jusque-là renommé pour son humanité et sa justice. Le seul texte sur lequel on se fonde est la fin du deuxième livre de l’Histoire ecclésiastique des Francs, écrite au déclin du VIe siècle par saint Grégoire, évêque de Tours. Quoique les meurtres de Clovis soient en effet racontés tout au long dans ce passage de notre plus ancienne chronique, il faut dire que les commentateurs modernes ont vu là plus encore qu’il n’y avait en réalité, qu’ils ont parfois chargé les traits, et qu’ils ont tiré des conséquences exagérées ou fausses, soit sur l’attitude de l’Église, soit sur la barbarie des Francs et de leur chef. »
http://www.mediterranee-antique.info/Moyen_Age/Divers/Clo...
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Histoire
« ... Comme préface à son ouvrage, M.Salembier a brossé un tableau remarquable du milieu où il croit que son héroïne a vécu. Mais c'est une question de savoir si c'est dans ce cadre qu'on doit situer la vie de notre Sainte. On en jugera par la suite. Pour nous, nous pensons et nous tenons pour certain que sainte Saturnine vécut au commencement du 10ème siècle, de ce siècle que Baronius a appelé « Siècle de fer pour sa grossièreté et sa stérilité en toutes sortes de biens ; siècle de plomb pour l'abomination du mal qui l'inonde ; siècle de ténèbres pour le manque d'écrivains. »
Charlemagne, dont la puissante main tenait unis vingt peuples dissemblables a t-il eu le pressentiment de la fragilité de son oeuvre ? A t-il eu l'intention de remédier à ce défaut en divisant son immense empire ? Son génie a t-il été court sur ce point et n'a t-il pas prévu qu'en partageant son oeuvre il la brisait et la vouait à la ruine ? Toujours est-il que le système des partages a été source de divisions, de guerres, d'affaiblissements et de décompositions. A chaque génération ses héritiers descendent d'un degré l'échelle de la ruine. Si son arrière petit-fils réussit un moment, à regrouper sous son sceptre tout l'empire du grand aïeul, ce fut semble t-il, pour mieux faire éclater son impuissance. Après lui, les derniers carolingiens sont de plus en plus insignifiants. Louis d'outre-mer, n'a plus que la ville de Laon. Les autres n'ont plus rien et cèdent la place aux Capétiens... »
http://oisy.free.fr/Saturnine/Saturnine1.htm
« Sainte Saturnine, dont l’existence est parfois mise en doute même par des historiens catholiques, fait partie de ces saints guérisseurs derrière lesquels sont profondément ancrés des cultes celtiques et germaniques, ceux des sources, des arbres et des pierres. »
http://www.echo62.com/article.asp?num_art=3000
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