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27/01/2009

L'éthique en question

« Le cardinal Ricard déplore « la mise en place du processus de réduction de l’embryon humain à l’état de moyen, ce qui constitue une grave transgression éthique » ».

 

http://www.zenit.org/article-13210?l=french

08:57 Publié dans Droit | Lien permanent | Commentaires (0)

Lu dans Les Cahiers du cinéma

« La science-fiction met à jour les fantasmes et les questions nées avec les progrès de la médecine et l’évolution des lois et des mœurs. Chaque période du cinéma de science-fiction reflète les craintes et les espoirs de son époque : peur de l’apocalypse nucléaire dans les années 50-60 (Le Jour où la terre s’arrêta, La Guerre des mondes...), peur dela décadence de la société dans les années 70-80 (Soleil vert, Blade Runner, New York 1997...), crainte d’une société eugéniste ou d’un monde virtuel dans les années 90 (Gattaca, Matrix, The Truman Show), thème écologique du sauvetage de la planète à partir des années 70, et bien sûr fascination pour la « nouvelle femme », qu’elle soit incarnée par Sigourney Weaver ou Linda Hamilton.

L’autre aspect essentiel des films de science-fiction est leur imagerie et le plaisir qu’elle procure, et prétendre ramener toute la science-fiction à des idées graves, c’est la priver d’une partie de ses charmes visuels, sonores, verbaux : les robots, les héroïnes sexy et les costauds musclés aux prises avec de gluants aliens, les mutations corporelles hideuses, mais aussi les « bips-bips » et le jargon technique et futuriste... »

http://www.cahiersducinema.com/site.php3

08:29 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Interview Godard/Alain Bergala

Flu : Que pensez-vous de l'amitié qui unissait Godard à François Truffaut ?

A. B. : Cette amitié est en elle-même curieuse. On ne peut pas être plus opposé que ne l'étaient Godard et Truffaut. On a un riche fils de banquiers suisses, Godard, et un petit voyou parigot, Truffaut. Aux Cahiers, les gens étaient globalement plus proches du milieu de Godard, mais lui était plus complice avec Truffaut. Ensemble, ils allaient voir des films un peu honteux, ce qu'ils cachaient aux autres. C'était leur secret commun. Ils étaient très liés, et cela se sentait dans leurs écritures. Par rapport à l'écriture dominante des Cahiers de l'époque, très littérature française, insufflée par Rohmer, agrégé de lettres, Truffaut était d'une simplicité totale. C'était un autodidacte, et ce qui était génial chez lui, c'est qu'il disait des choses fortes et intelligentes très simplement. Godard, lui, les disait poétiquement. Son style, c'était collecter des images, et aller vite. C'était comme ses films. L'un comme l'autre ont choisi de ne pas se mesurer avec Rohmer, le surmoi du groupe, car ils ne possédaient pas les mêmes armes. Ils se rapprochaient ainsi par la peur du patron et de l'université. Mais ce qui m'intéresse dans leur histoire, c'est ce qui se passe après la mort de Truffaut. Pour Godard, les morts ne sont pas morts. La relation aux morts continue à être vivante. Il s'est réconcilié puis fâché avec Truffaut après sa mort. Par ce commerce qu'il entretient avec les mots, il permet aux morts d'être encore vivants. Avec Truffaut, c'est très clair. Il en a d'abord dit du mal, puis, il a commencé à être mélancolique, puis il a dit que c'est lui qui les protégeait. Godard vit autant avec les morts qu'avec les vivants. Il réalise un peu, mais pas dans sa forme maniaque, La Chambre verte (le film de Truffaut). Sauf que chez lui, il n'y a jamais de commémoration : il faut se bagarrer avec les morts.

http://www.fluctuat.net/58-Alain-Bergala

07:56 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)