29/05/2021
Un portrait ♣♣♣ Emphédocle : légende mensongère (?) sur sa mort ♣♣♣ José Rizal
Via le lien sous mon petit laïus : le portrait d'un homme qui se tire le portrait en toute modestie et avec une certaine générosité je dirai, car il nous fait réfléchir, philosopher en somme.
Penser à soi demanderait du courage.
Il y aurait les égocentrés maladifs et ceux qui n'oseraient pas penser à eux de temps à autre, jusqu'à l'auto destruction. Sœur Thérésa se sentait grandir et joyeuse en pensant et en agissant pour les enfants dans la peine. Mais elle avait les valeurs spécifiques aux altruistes qui trouvent leur bonheur dans le bonheur de l'autre ; pas n'importe quel autre cependant, ceux qu'elle a soulagés de la faim, de la soif et de la tristesse. Cela n'est peut-être pas universel surtout dans un monde hyper individualiste.
La soif de reconnaissance dit-il en se voyant dans sa version pirate. Cela ne passe pas pour lui par la volonté absolue de plaire je veux croire. Se déplaire à soi-même est bien plus terrible, l'estime de soi étant vitale. Mais on se juge à l'aune de ses propres valeurs.
Décevoir autrui... cela fait plus ou moins quelque chose néanmoins. Tout dépend de ce que cet autrui attendait de vous, à quoi l'autre se réfère pour vous juger.
Enfin bref, le portrait : https://lepetitjournal.com/expat-emploi/coaching/coaching...
♣♣♣
Dans la fable Le cierge, La Fontaine, auteur aux tournures de phrases si concises qu'il faut pour cela maîtriser à fond la grammaire, parle de la fin d'Emphédocle, dont on dit qu'il se jeta dans un volcan, n'épargnant du feu que ses sandales, qu'il aurait sagement déposées au bord du volcan avant de s'y jeter.
Emphédocle :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Emp%C3%A9docle
♣♣♣
J'ai reçu dans le Daily Ray du jour une pensée de José Rizal, qui était indépendantiste.
Il y a colons et colons, sans soute faut-il savoir partir quand un peuple se sent dominé.
D'aucuns furent cruels en effet :
José Rizal :
« Je veux montrer à ceux qui nous refusent le droit au patriotisme que quand nous savons nous sacrifier pour notre devoir et nos convictions, qu'importe la mort si on meurt pour ce qu'on aime — pour sa patrie et pour les êtres qui nous sont chers »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Rizal
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28/05/2021
Qu'avait-il dans le citron quand il a écrit cela ? ♣♣☺ Le Daily Ray of Hope
Qu'avait-il dans le citron La Fontaine, lorsqu'il a écrit Le cochon, la chèvre et le mouton ?
Aucune fable n'est si cruelle sur le fond que celle du cochon, de la chèvre et du mouton. La Fontaine croyait-il au super pouvoir du destin ? Pour ceux qu'il désigne sous la forme d'un cochon gras, il semble estimer qu'ils doivent se résoudre à accepter de se faire abattre sans résistance. Ils auront beau crier, se plaindre, se débattre, leur sort est scellé. Ceux qui sont promis à un meilleur destin, peu inspirés par le statut si pitoyable des victimes du sacro-saint destin, considèrent ces victimes comme non respectables et leur demandent de se taire tant il est vain de pousser une gueulante.
Nous ne serions en fait que ces petits hommes mesquins envers certains animaux, et envers les humains sous entend La Fontaine, qui sont dans les mauvaises catégories, celles destinées à l'abattage. La Fontaine fait ce constat avec le plus d'enjouement possible dans la narration. Il n'en fait pas un drame, le drame est là, c'est tout, en raison même de l'inexorable destin réservé à ces "catégories".
Un certain Jésus s'est élevé contre cela. Il n'a pas vu son Père en tant que destin inexorable mais comme celui qui l'exhortait à transcender la condition des hommes qu'il était venu rencontrer sur la Terre.
Certains scientifiques qui se sont sciemment sacrifiés lors de la catastrophe de Tchernobyl l'ont fait aussi par amour, se solidarisant avec ceux à qui ils demandaient le sacrifice de leur vie afin qu'une catastrophe encore plus grande ne se produise pas. Idem au Japon après le tsunami qui déglingua gravement une centrale nucléaire.
Les peuples Russe et Japonais en ces circonstances dramatiques se sont comportés de façon plus que responsable, héroïque. Ils ne se sont pas dit "tant pis pour la planète"...
Tous savaient-ils parmi les intervenants pour circonscrire la catastrophe qu'ils se condamnaient à une mort violente via un cancer douloureux ? Beaucoup le savaient, ou en avaient l'intuition.
Des milliers d'hommes, d'arbres et autres végétaux, d'insectes et animaux divers auraient été condamnés à une mort certaine sans cette intervention qui leur coûtait la vie... ces héros ordinaires que l'on veut oublier aujourd'hui croyaient en l'homme, aux fils de l'homme... à Dieu, pour lutter ainsi contre un destin monstrueux. Ils ont lutté à mort contre le monstre Destin.
Par ailleurs, j'ai découvert ce blog charmant ce jour :
http://yvreverbal.hautetfort.com/
☺☺☺
I had given up some youth for knowledge, but my gain was more valuable than the loss
.~ Maya Angelou
09:06 Publié dans Blog Mémo, Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2021
Une famille d'accueil improvisée ♣♣♣ Les exercices santé du jour
Film vu hier soir sur Arte : "Une affaire de famille". Un film sur l'abandon et la maltraitance. Deux enfants notamment qui encombrent leur famille respective. L'un est retrouvé abandonné dans la voiture de ses parents pendant que ceux-ci jouent au casino, l'autre est réfugiée dans le coin des poubelles, accroupie au pied d'un conteneur par grand froid. Elle ne peut être vue que par des invisibles tant elle se fait petite. On ne la voit que par l'interstice d'une porte de métal devant normalement se refermer sur le réduit dédié aux poubelles.
La famille d'accueil en question pour cette enfant, ce sont des gens marginalisés qui se sont reconnus et ont fini par former une communauté composée de cinq personnes, dans la maison d'une retraitée que son mari a abandonnée. Le bonhomme en question est parti fonder une autre famille.
Et pourtant pas de pathos dans ce film mais plein de poésie au contraire, car ces six êtres, se consacrent l'un à l'autre, se donnent du temps pour mieux s'apprécier, deviennent parents sur un autre plan que celui du sang. Ils s'aiment en somme.
Plus tard, celui qui devient un adolescent découvrira les failles de ce père adoptif improvisé mais la tendresse de "l'inadapté" le touche toujours même s'il estime qu'il est temps de mettre fin à l'aventure. L'adolescent finira par murmurer pour lui-même "papa", un mot d'amour destiné à celui qui l'initia à la débrouillardise et donc en leur cas de figure, au vol.
Ils sont des sortes de vagabonds célestes se retrouvant dans un refuge.
On ne peut plus s'improviser famille d'accueil. Même si le petit garçon fait le rapide constat que l'entreprise improvisée est vouée à l'échec, il a cependant fait l'expérience de l'affection familiale telle qu'elle devrait être dans chaque famille se prétendant comme telle.
Un film subtil réalisé par un homme qui était fils d'un ouvrier. Il montre le Japon des invisibles, ceux qu'on ignore, préoccupés que les gens sont par leurs propres soucis.
Je ne savais pas que le Japon comptait ces Gavroches, ces oubliés, ces vagabonds sublimes.
Le lien pour revoir le film :
https://www.arte.tv/fr/videos/091096-000-A/une-affaire-de...
♣♣♣
Aujourd'hui j'ai fait les cinq séances. Des mouvements dont a besoin mon foie qui a besoin de stimulation. Patrick compose une énième chanson en bas durant ce temps.
Ces exercices invitent à bouger la colonne vertébrale en synchronisation avec les mouvements en l'occurrence très simples. Personne ne peut faire bouger sa propre colonne de cette façon à notre place.
Patrick ne sait pas ce qu'il loupe, il doit penser que moi non plus en ne jouant pas de guitare.
La cinquième séance de Chrystel se fait assis.e ; merci à elle qui nous en fait cadeau :
10:47 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)