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14/05/2021

Ne pas confondre

23:29 Publié dans Botanique | Lien permanent | Commentaires (0)

La tornade blanche de Mai et autres articles

L'anthrisque sauvage  :

 

https://www.zoom-nature.fr/lanthrisque-sauvage-la-tornade...

 

Petit boucage :

 

https://www.zoom-nature.fr/etiquettes/ombellifere/

11/05/2021

Prudence des fabulistes

La Fontaine (ou son prédécesseur Ésope ?) donne vie à un cierge pour le mettre à mort assez vite hélas. Il s'agit de mettre en garde dans cette fable contre un comportement comparable à celui  de la grenouille d'une autre fable, qui se prenait pour plus costaude qu'elle n'était. Nous serions des aspirants mal inspirés parfois. La vie est un champ d'expériences, mais d'après les fabulistes épris de philosophie, certaines d'entre elles ne sont pas à tenter, casse-pipe assuré. Chacun selon sa constitution. Prudentes mises en garde, non dénuées d'humour.

On peut voir la fable du Cierge du point de vue de la foi chrétienne, où la vie est plutôt un chant d'espérance,  comme une mise en garde contre l'orgueil, la vanité. La foi faisant croire aux miracles, il s'agit alors de placer son espérance dans l'amour et non dans l'égo, concernant la grenouille.

Il y a une leçon de choses dans la fable intitulée Le cierge, qui me rappelle Francis Ponge. Lui se contentait de décrire les réalités des choses se manifestant ou étant tout simplement sous ses yeux. Décrire des phénomènes sans "extrapolation" était son truc à lui. Une sorte d'émerveillement d'enfant devant les choses que n'ont pas les prudents et très adultes fabulistes.

 

Le cierge :

 

En anglais puis en français :

 

THE WAX-LIGHT (IX,12)

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/fablanglais1.htm

 

The bees, they say, descending from the gods,
On Mount Hymettus fixed their first abodes,
       To bask, and there rejoicing live,
       In all the sweets that zephyrs give.
When from the palaces men dared convey
Of these fair daughters of celestial day
The ambrosial sweets that in their store-rooms lay,
In language plain, when honeyless were left
The combs, and they alone escaped the theft,
Many wax-lights and tapers then were made.
One of these seeing clay turned brick by fire,
Outliving time, conceived the same desire ;
A new Empedocles, with such mad head,
The wax-light plunged into the fiery bed.
The light was no philosopher, 'tis plain.

We're all diversified, let not your brain
Think any being modelled from your own :
The wax Empedocles was melted down ;

No greater wisdom's by his neighbour shown.

 

Le cierge en français, sur le site d'un philosophe :

https://fr.linkedin.com/pulse/philosopher-avec-une-fable-le-cierge-jerome-lecoq

 

 

 

 

09:40 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)