05/06/2021
saint Liévin ♣♣♣ Sciences et technologies
Parmi mes derniers mails, sur le site Hozana, saint Liévin .
Ici :
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Ici (durée de l'entretien : 35 minutes) :
https://www.canalacademies.com/emissions/affinites-electi...
04:56 Publié dans Lecture, Sciences | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2019
Le Feu... le feu divin
Un article dans le Télérama de cette semaine, dont la thématique est le feu.
Est interrogé Vincent Bontems, (né à Alger en 1974, qui soutient en 2005 une thèse de philosophie et d'histoire des sciences à l'EHESS. En 2009, il intègre le laboratoire de recherche sur les sciences de la matière du CEA ; En 2010 il publie Bachelard éd. Les Belles Lettres. En 2018, il participe au livre Feu. Ami ou ennemi ?, sous la direction de Nadine Ribet, éd. Cité des sciences et de l'industrie/Dunod.)
Extrait de l'article :
La question du journaliste :
Quel rapport entre la petite flamme et le méga-feu qui dévore tout sur son passage ?
Réponse de Vincent Bontems :
Ces exemples révèlent les extrémités du spectre. Feu domestiqué, bénéfique d'un côté, feu sauvage, ennemi, de l'autre. La flamme familière et rassurante de la chandelle a toutes les apparences de la vulnérabilité, elle est fragile et lente. Mais elle peut aussi échapper au contrôle et déclencher l'incendie qui fauchera des vies humaines et ravagera des milliers d'hectares. Chaque bougie, lueur créatrice d'images et de rêveries, contient en elle la possibilité destructrice du méga-feu aux flammes hautes de 30 mètres. Le feu oscille entre "deux valorisations contraires : le bien et le mal", selon Gaston Bachelard : "Il brille au Paradis. Il brûle à l'Enfer. Il est douceur et torture."
L'article de Télérama comporte une quinzaine de questions sur le Feu, posées au scientifique sensible à la poésie.
Toujours sur le feu, côté divin, cet extrait lu sur le blog Regards sur une Vis sans fin :
"Malgré l’avertissement visionnaire de Dostoïevski (la beauté sauvera le monde), notre siècle a longtemps pensé que la science sauverait le monde et donnerait un sens à la vie humaine. Pourtant, notre société étouffe du manque de sens. Elle le cherche dans le bruit et la fureur des spectacles, dans les combinaisons rationnelles de l’informatique, dans l’exaltation de l’aventure aux extrêmes, elle ne le trouve pas dans le discours « politiquement correct » de nombreux responsables, dans l’aride réalisme des courbes économiques ou dans la fraternité sur commande des cérémonies religieuses ou civiques. Elle aspire au feu divin sans oser le nommer."
Encore en rapport avec le Feu — lorsqu'il est chaleur et lumière —, la Liberté, comme on peut s'en apercevoir en lisant ceci, lu sur le même Blog Regards sur une vis sans fin :
"On ne peut mourir à soi-même sans avoir découvert le lieu où le moi n’est plus. Le moi ne peut se combattre lui-même. Pour le combattre, il faut être dans l’autre lieu, celui où la lumière remplace l’obscurité du moi, celui où l’unique remplace le flot des sollicitations.
Mourir à soi-même, c’est vivre dans le centre d’où tout part, cette vibration constante de chaleur et de lumière qui donne la transparence de l’être. Ce n’est que par une constante attention portée à cette source qui se trouve au plus profond de nous que se réalise la vraie vie, celle où l’homme, oubliant son moi, est totalement libre."
09:28 Publié dans Poésie, Sciences | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2019
Les laborieux
La recherche scientifique est quelque chose de laborieux. Quand ce labeur vise à la guérison, comme la biologie, du moment que l'on ne fait pas d'expériences amorales sur des êtres vivants, comment ne pas tirer son chapeau à tout ce travail de fourmi fourni par les chercheurs en question ?
Des voisins m'ont amené il y a quelque temps des encyclopédies Larousse Éditions 1989, où j'ai trouvé quelques pages sur les avancées de la science en biologie humaine.
Je tape ce matin pour me dégourdir les neurones le début d'un article concernant la biologie humaine.
Médecine
Prix Nobel
Le prix Nobel 1989 de médecine et de physiologie a été décerné le 9 octobre à deux chercheurs américains de l'université de Californie (San Francisco), les professeurs Michaël Bishop et Harold Varmus, pour leurs travaux sur les oncogènes (gènes impliqués dans l'apparition de cancers).
Jusqu'en 1976, date de la première publication de Bishop et Varmus, le terme oncogène était utilisé seulement comme adjectif. Il était synonyme de cancérogène et s'appliquait à tous les facteurs (radiations, substances chimiques, virus...) pouvant provoquer des cancers.
Les travaux de Bishop et Varmus ont montré que des gènes normaux de cellules normales pouvaient, dans certaines conditions, être à l'origine de cancer. Devenus anormaux, ces gènes acquièrent un pouvoir oncogène (comme il y a des virus oncogènes) et sont plus simplement appelés des oncogènes. Comment se fait la transformation d'un gène normal en un gène anormal ?
Le rôle de certains rétrovirus à ARN (c'est-à-dire dont les gènes, au nombre de trois ou quatre, sont constitués d'acide ribonucléique) paraît déterminant dans ce mécanisme. Les rétrovirus ayant un pouvoir oncogène, dits "V-onc" pénètrent dans une cellule normale (dont les gènes, beaucoup plus nombreux, sont constitués d'ADN ou acide désoxyribonucléique) et, grâce à une enzyme, la transcriptase-inverse, y traduisent leur génome ARN en une copie ADN, dite "C-onc" ou "oncogène", qui s'intègre au génome de la cellule parasitée. Des cellules normales peuvent ainsi contenir dans leur génome des gènes anormaux ou oncogènes.
Fin de l'extrait.
Taperai demain la suite de l'article de l'encyclopédie Larousse 1989, intitulée Livre de l'année, page 290.
Quel travail passionnant la biologie/physiologie ! Laborieux, certes, mais qui rend humble au vu de l'ampleur de la tâche. Une sorte d'ascèse.
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Il y a quelque temps, la CEE-ONU, déterminée à tenir la CMR à jour, a entrepris des travaux sur un protocole permettant l'utilisation d'une lettre de voiture électronique.
Linguee dit cela en anglais :
Some time ago UNECE, determined to keep the CMR up-to-date, initiated work on a protocol to allow the use of electronic consignment.
Voilà. Me reste à me dégourdir les jambes. ☺ À demain le blog. À demain lecteurs éventuels.
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At the Champion Avenue Low-Income Senior & Child Care Services Center
L'auteure parle de son père atteint de démence et du manque d'accueil au niveau de structures donnant satisfaction pour les familles à faible revenus. Elle a pris son père chez elle :
About this Poem
“Caring for my dementing dad at my home has, over the years, offered me many new experiences, some deeply personal in nature, some very public. This poem explores both realms and also tries to speak to the inadequacy of our nation’s response to the needs of low-income children and the elderly.”
—Kathy Fagan
12:47 Publié dans Lecture, Sciences | Lien permanent | Commentaires (0)