28/06/2021
Je note que
Je note que dans le sud ouest, les écologistes ont le vent en poupe, dans les Hauts de France, ils se sont fait entendre avec plus de 20 pour cent. Espérons que les écologistes politiques à qui j'ai donné ma voix ne se comportent pas comme le disent leurs adversaires : en simples beaux-beaux snobinards, "allo maman bobo", j'en passe et des meilleures, que d'aucuns ne supportent point. Les écolos authentiques, aussi bien celui dans le ruisseau que le gros dans ses riches nippes les attendent au tournant, qu'ils se le tiennent pour dit quand ils feront le point.
Par ailleurs, pour parler d'autre chose, j'ai expérimenté un truc d'insomniaque pas plus tard qu'hier soir. Sans ce truc je pense que je n'aurais pas dormi de la nuit. L'astuce en question : se réciter mentalement des fables de La Fontaine allongé.e confortablement sous la couette, après la prière du soir. À la septième je me suis profondément endormie jusque cinq heures du matin où, à cette heure matinale je me suis intéressée à Rodilardus, personnage d'une fable de La Fontaine : un chat à qui les rats après de longs conciliabules ont décidé d'attacher à son cou un grelot, afin de pouvoir se sauver à temps, sauf qu'aucun rat n'ose l'approcher, d'autant moins que la clochette en question ne manquerait pas de révéler la présence du héros. Rodilardus a donc encore de beaux jours devant lui, personne ne voulant se sacrifier parmi les rats. Et la Fontaine de bougonner : à quoi servent tous ces conciliabules si au bout du compte personne ne fait rien ? On sent chez lui une tendresse pour les rats, et une nette défiance à l'encontre des chats. Voilà un auteur qui n'aime pas les souricières tant les souris lui sont sympathiques.
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27/06/2021
La femme est libérée ♣♣♣ Le vote c'est aujourd'hui
Hier nous a été annoncé que la femme qui a tué son mari est libérée, dans le sens non d'un acquittement mais l'on considère qu'elle a purgé sa peine. Il faudrait faire plus tard un film au sujet de son histoire, pour comprendre comment une personne prise dans une souricière s'y prend pour éliminer un bourreau qui attente à sa vie quotidiennement.
Acte héroïque ? ou la solution pour ne pas tuer aurait-elle été de réussir à prendre la fuite ? L'homme l'aurait-il poursuivie pour achever son œuvre de mort ?
La justice aura conseillé à la survivante de dire aux journalistes "je vais retrouver ma fille", sachant que le "jamais sans ma fille" émeut tout le monde. Le bémol avec la justice c'est que du coup, l'on se demande si une femme n'ayant pas de fille à "argumenter", que deviendrait cette femme dans la même situation ?
♣♣♣
Je vais aller voter pour moins de béton, et même, si possible, l'ensauvagement de certaines zones afin de susciter des biotopes. J'ai lu hier dans Géo, qu'en Angleterre, des châtelains ayant énormément d' hectares avec lesquels ils avaient fait presque à perte de l'agriculture intensive avec tout ce que cela implique, ont ré ensauvagé leur propriété car la terre de toute façon s'était trop appauvrie. Une année ils ont eu plein de chardons et ont été tentés de suivre leur instinct habituel qui était de les arracher, ils ont résisté à cette tentation bien qu'un peu angoissés par cette prolifération de chardons. Leur récompense : des papillons du Maroc sont arrivés par centaines, magnifiques, car le chardon est leur nourriture. Tout un biotope s'est mis en place, et l'année suivante, les nouveaux insectes avaient régulé la population des chardons. Cela apporte un léger démenti à la fable de La Fontaine intitulée "Rien de trop", où même la nature est accusée de trop en faire (mais au crédit de la fable, La Fontaine parlant de culture du blé, l'homme devait intervenir pour circonvenir le trop plein). Là, dans l'optique d'un enrichissement de la terre via un nouveau biotope, elle s'est comportée magistralement. C'est dans le Géo de ce mois-ci. Bref, je vais donc aller voter écologie : pour la terre et donc pour une nourriture plus saine et la santé grâce à une planète, notre mère la Terre, guérie.
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26/06/2021
Les drains
Les principaux impacts environnementaux du drainage
Sur la ressource en eau et les milieux aquatiques :
Le drainage, bien au-delà de la baisse du plafond de la nappe superficielle, génère des impacts importants, directs et indirects, immédiats et différés, sur l’écologie du paysage et sur les cours d’eau.
Il conduit parfois à une altération écologique et physique du paysage et des milieux naturels ou de certains agrosystèmes lorsqu’il a été pratiqué en vue d’accroître les zones labourables ou l’intensité de l’agriculture, notamment dans le cas du drainage de vastes zones humides.
Quand elles sont importantes ou excessives, les opérations de drainage peuvent provoquer ou exacerber des sécheresses, favoriser des incendies ou dégradation de sols tourbeux, et affecter certaines essences d’arbres (aulnes, peupliers, frêne), dans leur croissance, mais aussi pour la régénération naturelle de leurs peuplements.
Les vallées alluviales et leurs boisements, ainsi que les tourbières, sont les milieux qui ont été les plus drainés, entraînant la disparition artificielle des zones humides associées. La modernisation des techniques de drainage (intégrant par exemple des pompes de relevage), a souvent fait disparaître en quelques décennies des réseaux importants de ruisseaux, fossés, zones d’expansion de crues et rivières non régulés, avec conséquemment une réduction de l’eau localement disponible pour la faune et la flore naturelle, et parfois pour l’approvisionnement locale en eau potable, pour les loisirs, la pêche, en obérant gravement les potentiels de restauration de la biodiversité et des sols qu’il contribue à dégrader.
Sur la qualité des eaux :
Le réseau de drainage évacue directement dans les fossés et/ou à la rivière des quantités importantes de nitrates, phosphates, et produits phytosanitaires (pesticides) drainés à travers le sol.
Ainsi, les concentrations des différents paramètres dans les eaux de rejet des drains peuvent dépasser la limite de bon état des eaux définie par la réglementation (directive européenne cadre sur l’eau notamment), et surtout lors des périodes pluvieuses.
Par ailleurs, les études montrent que par temps secs, les concentrations en nitrates et en produits phytosanitaires sont plus importantes dans les rejets des drains que dans les cours d’eau récepteurs.
Le + technique :
Seuils du bon état des eaux fixés par la Directive Cadre sur l’Eau :
- rejet nitrates > 50 mg/l,
- rejet MES (matières en suspension) > 50 mg/l,
- rejet pesticides totaux > 0.5 μg/l
Sur ce site :
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