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13/08/2021

Un décret citoyen pour un new deal

Certains moyens de déplacement coûtant trop cher à la planète sur le plan de la pollution, le protectionnisme intelligent va devoir se mettre en place. On le fait déjà avec les circuits courts.

Pour les loisirs, les vacances, il faudrait établir un "décret de vagabondage sans pollution". Nous reviendrions pour les vacances à des modes de déplacement tel, par exemple, que la roulotte conduite par un cheval, une roulotte obligatoirement petite pour ménager le cheval et puis parce que, plus on prend de la place dans l'espace, moins on en laisse aux autres.

 

Autres  déplacements possibles pour les vacances : à pied, avec sac à dos, en groupes pas trop importants, afin de ne pas alarmer les riverains qui pourraient craindre un effet de meute sinon ou avoir l'impression d'une débâcle.

 

Les membres d'une famille habitant à des lieux différents iraient à la rencontre les uns des autres , se retrouvant à la croisée des chemins. Imaginons-les se tombant dans les bras avec force cris de joie !  Le monde serait meilleur ainsi, croyez-le bien.

 

La poste pourrait utiliser des fourgons postaux en toutes saisons car délivrer les messages entre "lointains proches" est important.

 

La planète redeviendrait l'immense planète qu'elle était, à l'échelle de nos déplacements lents et raisonnés, de routards redevenus raisonnables, qui ne sillonnent plus le monde en tous sens de façon écervelée.

 

Résumons sur les manières intelligentes d'aller loin : aller loin à vélo, à cheval, à pied, en bateau pour les voyageurs incontinents mais alors des bateaux encore une fois, petits, afin de ne pas envahir la mer avec d'immenses carcasses, lesquelles finiraient par  diminuer fortement l'océan en terme d'espace et de qualité de vie pour les poissons. Déplacement possible en train si l'on est handicapé, voire sans l'être, mais alors  sans en abuser et pour des raisons d'urgence de visite à de lointains proches. Oxymore certes intéressant. Le train seul pourrait se permettre d'être un long véhicule ; étant sur rails, la machine ne bouffe pas d'espace dans les grandes largeurs, mais se contente de creuser un sillon, le rail, qui souligne assez poétiquement l'étendue des lieux tel un canal, créant  des perspectives.

 

On a fait des regroupements familiaux par le passé, trouvant que sur le plan strictement économique cela valait mieux, l'argent étant dépensé ailleurs que sur le territoire dit national, sinon. Mais il est question ici non d'économie mais de redonner à la planète sa grandeur. Une planète de nouveau grande et aérée, oxygénée. The new deal !  

 

07:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

12/08/2021

La boucle du matin

 

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Une pompe. Il fallait les amorcer en mettant un peu d'eau dans le goulot, puis attraper le bras de la pompe et l'activer manuellement d'un mouvement latéral. La pompe  se trouve dans la cour d'une maison de la rue d'Annezin, par où notre boucle débute. Je l'appelle rue d'Annezin car c'est la plus importante de la ville.

 

 

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Charmantes petites maisons construites juste à côté de maisons plus cossues, toujours dans la même rue d'Annezin, pas loin de la maison "à la pompe".

 

 

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Toujours rue d'Annezin

 

 

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Nous avons tourné à droite, nous voici à Vendin Lez Béthune. Jolies bâtisses encore. Ancienne ferme à côté de maisons urbaines. Il y en a plusieurs, insérées ainsi dans le décor urbanisé.

 

 

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Une autre pompe d'antan, derrière la grille. Puits artésien dans les parages.

 

 

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Toujours avançant, cette façade  avec briques rouges, porte à auvent, pétunias aux fenêtres et hortensias est irrésistible. Quel charme ! Il y en a beaucoup ainsi.

 

 

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Nous avons bien marché. Voilà la chapelle. Notre Dame des Affligés.

 

 

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le marcheur number one.

 

 

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Courage ! il y a encore deux kilomètres à faire.

 

 

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L'entrée de la ferme de la Motte Dorée. Pour les épicuriens, les gastronomes. Jolis pavés. Nous continuons tout droit quant à nous. La boucle est bientôt terminée. Je l'appelle la boucle du petit pèlerinage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15:29 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

Film vu hier soir : une satire du cinéma ?

Je me demandais hier soir si le film que j'étais en train de regarder était une satyre  satire du cinéma américain. On voit ceux et celles voués à être des stars du cinéma, un peu ridiculisés par moment, démystifiés, puis reprenant leur rôle pour un public demandeur de rêves. Pas de contre culture dans ce cinéma-ci, mais au contraire du conformisme : les stars doivent correspondre à certains canons de beauté. Le cinéma dont il est question dans ce film est montré par les frères Cohen comme une machine à faire rêver.  Cela serait presque un soulagement j'imagine pour certaines stars que d'abandonner les exigences du public par rapport à leur propre physique. Dès lors elles n'auraient plus à satisfaire à une demande par trop contraignante.

 

Ce film n'est pourtant pas vraiment une critique du cinéma américain, de mon point de vue. On s'y moque par contre clairement des communistes, qui ont d'autres vues sur le cinéma.

 

Se moque-t-on aussi du Christ dans ce film où il est aussi question de Lui ? On se moquerait  plutôt des chrétiens vus par les cinéastes comme hypocrites. Une scène du film à ce propos est significative : le romain au pied de la croix. Il semble avoir la révélation et être pris d'une adoration pour  Jésus et puis, au moment crucial, l'acteur oublie le mot "foi" et met ainsi à bas la scène qu'il jouait. Mise en abyme dont sont friands les frères Cohen. L'acteur donc, après avoir dit une longue tirade qui laissait à penser que lui-même était bouleversé par Jésus, décrédibilise brutalement son personnage par l'oubli du mot crucial.

 

 

Soit dit en passant, le chrétien, en principe, ne cherche pas le rêve. Il suit les pas d'un saint ou d'une sainte et non pas ceux d'une star. Suivre l'exemple de mère Thérésa notamment, sans trop se soucier de son apparence physique en priorisant le service au prochain est dans l'idéal chrétien.

 

Il se peut que ce film soit moins méchant qu'il n'y paraît. Les frères Cohen  ont donné dans une comédie teintée de désillusion au débotté,  donc de tristesse. Au fond d'eux-mêmes peut-être ont-ils un temps espéré que les chrétiens  cessent d'être hypocrites à l'égard de Jésus, de leur point de vue. À moins qu'ils ne s'amusent d'une situation. En ce cas ce serait un film triste au final.  

 

Quant aux communistes : les cinéastes semblent préférer, au pire, que le cinéma assouvisse les demandes du public plutôt qu'on ne lui impose l'idéal communiste. Le tout est de savoir si, dans les deux politiques, on formate les esprits et parfois jusqu'aux rêves eux-mêmes. 

 

Leçon de français corrigé :

 

À noter : une satire, un satyre. Il y en aurait pas mal dans un cinéma pas seulement X témoignent aujourd'hui de nombreuses actrices ;  quelques-uns sont à l'œuvre ces temps-ci dans une série connue. Les hommes vieux sont désormais fiers "de pouvoir encore", alors que du temps des Grecs anciens, c'était un peu mal vu,  satyre étant un mot négativement connoté, il est facile de le déduire.  

08:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)