19/05/2017
Réflexion d'Aristote
Cette réflexion d'Aristote est dans la même veine que ce que l'on peut déduire des observations de La Fontaine (sous la photo judicieusement choisie par le Daily Ray du jour)
"La valeur ultime de la vie dépend de la conscience et du pouvoir de contemplation plutôt que de la simple survie."
Et ceux qui regardent la photo contemplent le renard en train de contempler le hérisson (au museau retroussé !) et le contemplant n'ont plus envie de le tuer, se disant que la vie est si belle dans la contemplation. Enfin on ne connaît pas la suite... le ou la photographe ne nous dit pas ce qu'il advint du hérisson, mais restons optimistes...
Je ne jugerai pas le renard au cas où... pensant au petit morceau de dinde que je vais manger ce midi. Mais ne gâchons pas l'instant magique de la photo... et si ce midi je ne mangeais pas de dinde, mais plutôt, par exemple... un steak végétal... je vais y réfléchir.
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18/05/2017
Yoko ce matin et Pépée de Léo Ferré, et la défense des taureaux ♣♣♣ "ma pince !"
Yoko, durant une courte période avait abandonné l'idée de monter sur mes genoux quand je suis à l'ordinateur. Il m'estimait donc capable de ne pas me laisser "avaler par la machine" me suis-je dit alors, mais il s'est vite ravisé et ce matin ne le voyant nulle part dans la maison je le croyais sorti et donc pas de poids sur les jambes pour écrire la note, pas de petits coups de griffes-cactus pour se rappeler à moi... bien, sauf qu'il s'est radiné de je ne sais où, à peine je m'étais assise, (en patois du nord : "d'où qu'is'dessaque chti là ?"), et ce, en "roucoulant-grondant" affectueusement : "je suis décidément indispensable". J'ai depuis longtemps noté que Yoko se donne des missions... par exemple celle de nous réveiller le matin à trois heures à une époque, par petites tapes sur le pif... alors que les oiseaux du printemps ne se trompent jamais, qui se réveillent vers cinq heures et nous avec, qui nous étions ré-endormis après avoir redit à Yoko que non, il n'était pas le maître des horloges. Enfin nous sommes sous le charme... le chant des oiseaux, le gloussement des poules, le roucoulement et autres sons variés, et en sourdine la plupart du temps, des chats charmeurs, le silence respectueux des chiens (qui ont abdiqué de notre quartier)... je partage donc aujourd'hui en toute cohérence avec mon propos un blog pour la défense des animaux... ces animaux qui pour la plupart nous défendent si bien de la bêtise pour peu qu'on sache les écouter, et nous éduquent aussi dans certains domaines, mais oui. Yoko, sentant arriver la fin de la note est parti s'installer non loin de là, pour surveiller ma gymnastique matinale, encore une de ses missions, cette séance l'agacera car elle sera ce matin tout en tournicotements à un moment donné du fait que je vais suivre la vidéo sur You tube "des 13 mouvements de la belle jeunesse" de Song Arun. Sur ce blog nous avons affaire à un défenseur talentueux des taureaux, le lien est sous la vidéo :
J'ai bissé avec cette autre version de la chanson :
http://collectiflimousinanimaux.hautetfort.com/
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Quand ma mère dit "ma pince !", prononcé "pince" comme il se doit, elle exprime par cette expression du nord de la France je pense "que va-t-il se passer ?" "suspens" je pense à cela rapport à l'exercice de la posture de la pince. Je n'ai pas réussi à faire le deuxième exercice de la vidéo, qui consiste à se redresser sans l'appui des mains, je me suis donc ré-assise sur les fessiers en passant par "le culbuto" (genoux pliés, les mains dessous"), tout le reste s'est passé sans que j'aie à ré-adapter pour mon corps. J'ai découvert la vidéo dans le cadre des vidéos proposées après l'écoute de Pépée. La curiosité aidant je suis allée voir, et voilà. Je crois que c'est excellent pour les reins et le méridien du foie. Merci à cette jeune dame ! Ensuite, les 13 mouvements comme prévu. La pince "ma pince!" c'est ici :
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17/05/2017
Cela s'est passé le 16 mai 2017 ♣♣♣ La perle, de Steinbeck
Dans ma boîte mails, il y avait cette vidéo qui m'était proposée. Au début, j'ai failli interrompre le visionnage, peut-être à cause de la voix off qui sonnait à mes oreilles comme de la pub, mais j'ai continué, et entendu peu après les prières du prêtre et des personnes présentes autour de lui. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu prier en chœur et j'ai apprécié... je me suis finalement jointe aux prières. Cela faisait longtemps aussi que je n'avais pas vu un jeune prêtre en train d'officier. C'est ici :
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En haut de la page de garde est inscrit le nom d'une personne, et sa classe : 5è. Le livre sent le grenier et l'encre est d'un bleu passé. Je l'ai acheté à un bouquiniste dimanche dernier, aux bouquinales d'Hazebrouck et l'ai redécouvert cet après-midi. Dire que j'avais oublié à peu près tout de ce qu'il racontait ! Aujourd'hui il a de l'impact sur moi... heureusement il n'est jamais trop tard.
Dans ce récit, en voulant forcer "l'ordre des choses", ce barrage qui laisse dans leur condition les Indiens, il y a mort d'hommes, et de petit d'homme. Les Indiens dont il s'agit sont pauvres mais sur le plan de l'argent seulement, et riches de grandes qualités humaines. Les Indiens de Steinbeck sont sans calcul, le vol leur est inconnu... mais, comme une malédiction leur tomberait dessus, un couple faisant partie de ce peuple trouve une perle précieuse qui va les confronter à des riches, sur le plan de l'argent, mais qui sont eux sans scrupules. En voulant sauver leur fils de la condition de "pauvre", par la vente de la perle précieuse à son juste prix, ils vont le perdre ...
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