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10/06/2017

Éphrem le syrien

 

"C'était un diacre, théologien et auteur prolifique d'hymnes en langue syriaque, du IVe siècle, d'une très grande importance autant pour l'Église latine que pour les Églises orientales. Il fut reconnu comme docteur de l'Église catholique. Il est vénéré comme un saint par les chrétiens du monde entier, mais particulièrement parmi ceux de Syrie.

Éphrem a écrit avec la plus grande variété des hymnes, des poésies et des homélies en vers, aussi bien que des commentaires bibliques en prose. Il s'agissait pour ces derniers d'ouvrages de théologie pratique pour l'édification de l'Église en des temps troublés.

Ses œuvres étaient si populaires qu'on allait jusqu'à les lire à l'office au titre d'écritures inspirées, comme on le fit un certain temps pour le Pasteur d'Hermas et les Épîtres de Clément Romain, et que durant des siècles après sa mort, des auteurs chrétiens rédigèrent sous son nom des centaines d'ouvrages pseudépigraphiques.

Les écrits d'Éphrem témoignent d'une expression de la foi chrétienne encore primitive mais vibrante, peu influencée par les modes de pensée européens et plus enracinée dans les façons de parler de l'Orient."

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89phrem_le_Syrien

09/06/2017

Le respect ou rien ♣♣♣ La Bruyère ♣♣♣ Non à la mine d'or industrielle

 

"As long as we relate to the trees, the rivers, the mountains, the fields and the oceans as properties which we can manipulate according to our real or fabricated needs, nature remains opaque, and does not reveal to us its true being."



~ Henri Nouwen

 

Ma traduction :

Tant que nous traitons les arbres, les rivières, les montagnes, les champs et les océans comme des propriétés dont nous pouvons faire usage selon nos besoins réels ou fabriqués, la nature restera opaque, et ne révèlera pas sa véritable essence (NP : son véritable être)

 

J'ai le projet de lire également Henri Nouwen.

 

Trouvé cette pensée dans le Daily Ray ce jour.

 

♣♣♣

 

330px-Jean_de_La_Bruyère.jpg

 

 

« A quelques uns l’arrogance tient lieu de grandeur, l’inhumanité de fermeté, et la fourberie d’esprit. » La Bruyère

 

Mes terres saintes :

 

http://mesterressaintes.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

Non à la mine d'or industrielle en Guyane :

 

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1084/president-m...

08/06/2017

Un article sur Nicolas Bouvier

 

J'ai lu tout à l'heure un article à propos du "vagabond-écrivain" Nicolas Bouvier... pour payer ses voyages il jouait de l'accordéon dans un bar du Quetta, au Pakistan, ou alors, il faisait la plonge dans les paquebots des Messageries maritimes. Ce baroudeur écrivain à vécu sur la planète Terre de 1929 à 1998. Un homme du 20è siècle pas banal dans sa "démarche de vie" je dirai. L'article de Télérama affirme qu'il a révolutionné avec l'Usage du monde (1963), la littérature. Cet article mentionne qu'après avoir sillonné le Japon, la Corée, la Chine, c'est "à quelques heures de sa Suisse natale qu'il a trouvé l'une des destinations les plus déroutantes de sa carrière d'écrivain."

 

À partir de l'aérodrome irlandais du Connemara,  l'avion passe au-dessus de la baie de Galway avant de se poser à Kilronan, le plus gros bourg d'Inishmore, la plus grande île des trois îles d'Aran. Cet archipel où se rendait Nicolas Bouvier n'est qu'à un saut de puce de cet aérodrome ;  le baroudeur chevronné  a écrit Le journal d'Aran, qui  d'après l'article Balades irlandaises, de Luc Desbenoit, dans Télérama, donne envie  aux lecteurs de s'y précipiter.

 

En fait la lecture du Journal d'Aran a, je suppute,  de quoi passionner également les astronautes qui rêvent d'aller sur Mars car "avant que des Celtes ne s'y installent il y a cinq mille ans, ces trois îles étaient en effet d'immenses dalles rocheuses nues, incultes, inhabitables, balayées par les embruns salés de l'Atlantique. Génération après génération, les indigènes ont creusé des tranchées dans le granit avant de les combler avec un mélange d'algues et de sable pour y faire pousser des pommes de terre et du seigle. Au fil des siècles ce travail de titan a transformé un paysage minéral en jardins et pâtures verdoyants..."

 

À défaut de pouvoir y aller faire un tour, je vais lire Nicolas Bouvier... après tout cela sert surtout à voyager sans trop de frais les livres... j'en entends déjà certains dire "vivre par procuration", mais non, par exemple, souvenez-vous parmi ceux qui ont lu La fille de King Kong d'Arrabal, comment celle-ci, eut le courage d'affronter sa vie  via celle, difficile et tumultueuse,  de Cervantès...  la fille de King Kong, bien que personnage fictionnel je le concède,  vivait néanmoins pour de vrai quelque part dans la tête d'Arrabal... Bref, ce n'est pas si compliqué à comprendre à quoi servent les livres. Cela dit, si vous êtes parmi les chanceux qui pouvez vous payer le voyage jusqu'aux îles d'Aran... allez-y et emportez  vous aussi carnets, crayons et plumes si le don du partage vous prend.

18:06 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)