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08/06/2017

Un article sur Nicolas Bouvier

 

J'ai lu tout à l'heure un article à propos du "vagabond-écrivain" Nicolas Bouvier... pour payer ses voyages il jouait de l'accordéon dans un bar du Quetta, au Pakistan, ou alors, il faisait la plonge dans les paquebots des Messageries maritimes. Ce baroudeur écrivain à vécu sur la planète Terre de 1929 à 1998. Un homme du 20è siècle pas banal dans sa "démarche de vie" je dirai. L'article de Télérama affirme qu'il a révolutionné avec l'Usage du monde (1963), la littérature. Cet article mentionne qu'après avoir sillonné le Japon, la Corée, la Chine, c'est "à quelques heures de sa Suisse natale qu'il a trouvé l'une des destinations les plus déroutantes de sa carrière d'écrivain."

 

À partir de l'aérodrome irlandais du Connemara,  l'avion passe au-dessus de la baie de Galway avant de se poser à Kilronan, le plus gros bourg d'Inishmore, la plus grande île des trois îles d'Aran. Cet archipel où se rendait Nicolas Bouvier n'est qu'à un saut de puce de cet aérodrome ;  le baroudeur chevronné  a écrit Le journal d'Aran, qui  d'après l'article Balades irlandaises, de Luc Desbenoit, dans Télérama, donne envie  aux lecteurs de s'y précipiter.

 

En fait la lecture du Journal d'Aran a, je suppute,  de quoi passionner également les astronautes qui rêvent d'aller sur Mars car "avant que des Celtes ne s'y installent il y a cinq mille ans, ces trois îles étaient en effet d'immenses dalles rocheuses nues, incultes, inhabitables, balayées par les embruns salés de l'Atlantique. Génération après génération, les indigènes ont creusé des tranchées dans le granit avant de les combler avec un mélange d'algues et de sable pour y faire pousser des pommes de terre et du seigle. Au fil des siècles ce travail de titan a transformé un paysage minéral en jardins et pâtures verdoyants..."

 

À défaut de pouvoir y aller faire un tour, je vais lire Nicolas Bouvier... après tout cela sert surtout à voyager sans trop de frais les livres... j'en entends déjà certains dire "vivre par procuration", mais non, par exemple, souvenez-vous parmi ceux qui ont lu La fille de King Kong d'Arrabal, comment celle-ci, eut le courage d'affronter sa vie  via celle, difficile et tumultueuse,  de Cervantès...  la fille de King Kong, bien que personnage fictionnel je le concède,  vivait néanmoins pour de vrai quelque part dans la tête d'Arrabal... Bref, ce n'est pas si compliqué à comprendre à quoi servent les livres. Cela dit, si vous êtes parmi les chanceux qui pouvez vous payer le voyage jusqu'aux îles d'Aran... allez-y et emportez  vous aussi carnets, crayons et plumes si le don du partage vous prend.

18:06 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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