Le héros du jour ♣♣♣ Les apprentis musiciens ♣♣♣ Filius ante patrem

 

 

 

 

 

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Dans cet enregistrement, les bouvreuils pivoine ont un chant hésitant que je trouve touchant : on dirait qu'ils s'essaient à faire un peu de musique mais qu'ils n'en sont qu'à leurs débuts pour accorder les violons. Le chant est le quatrième enregistrement. Lisez aussi le commentaire à propos de leurs différentes façons de s'exprimer :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/bouvreuil.pivoine.html

 

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"Filius ante patrem" signifie le fils avant le père pour qualifier ici le cycle de vie tout à fait particulier du colchique d'automne. Il est dit à son sujet qu'à l'automne sur cinq bourgeons floraux qu'émet la tige souterraine sous forme d'écaille,  seulement un à trois maximum  produisent réellement des fleurs, les autres avortent.  Les fleurs ne laissent alors apparaître que cinq à quinze cm de la corolle au-dessus du sol, la trompe, de dix à quinze cm , de texture fragile, protégée par une gaine membraneuse, reste cachée sous la surface.....

Au printemps, après que les ovules fécondées sont restées à l'état dormant durant tout l'hiver,  une courte tige  commence à pousser et à grossir à la base, il s'agit du nouveau bulbe, l'ancien disparaît peu à  peu une fois vidé de ses substances de réserves... la tige s'allonge tandis que des feuilles charnues apparaissent au nombre de cinq à six, qui sortent de terre, en même temps qu'une capsule ovoïde bourrée de graines noirâtres, lesquelles, grâce à leur excroissance charnue qui se gélifie à l'humidité  iront se coller aux pattes des animaux pour se disséminer un peu partout...

 

Sous terre, à l'aisselle de la première feuille se forme dans le même temps un nouveau bourgeon de remplacement.... qui serait "le père" selon l'observation des médiévaux ?

 

Tout ça est à vérifier, ce n'est que mon interprétation de la lecture d'un article au sujet du colchique, lu dans Faune et Flore d'Europe édition Gründ

 

Dans l'encyclopédie Diderot et d'Alembert, on ne fait pas allusion à l'appellation médiévale "Filius ante patrem", peut-être alors le processus n'avait pas été très bien compris ? l'encyclopédie Diderot et d'Alembert  : "Cette plante très singulière et très remarquable par les trois époques éloignées de la floraison, de la foliation et de la fructification a toutes les parties d'une structure qui mérite d'être décrite avec soin." S'ensuit une description minutieuse en effet... je dirais lumineuse... mais je vous avoue n'avoir pas lu jusqu'au bout à cause des lettres "s" en forme de f sans barre, qui compliquent la lecture à la longue.

 

On appelle le colchique "tue-chien" car à l'instar du lys pour les chats, il est très toxique. Cela ne m'étonnerait pas qu'il soit également un "tue-chat".

 

Une géante ♣♣♣ Potions amères, de Patrick S. Vast

Ce dessin m'a été inspiré par une photo vue dans le Télérama de cette semaine, photo de Ruven Afanador; la légende est un extrait de l'article de Nathalie Crom.

 

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Le Chat Moiré Editions, édite  un roman intitulé Potions amères, de Patrick S. Vast,  qui sortira d'ici une bonne semaine. Ses fictions dans le polar évoquent pour moi par leurs thèmes et la manière dont ils sont traités Simenon et  certains films de Chabrol. Éric Lesage, de la compagnie Crayonne a réalisé la couverture, le logo de la maison d'édition est de mon cru.

 

 

 

Je ne sais pas si ♣♣♣ le poème du jour ♣♣♣ Les siffleurs de la baie de Somme ♣♣♣ La grenouillère

 

Je ne sais  pas si senecio cinéraria, Clair de lune de son ancien petit nom va s'habituer aux pluies qui s'abattent sur les Hauts de France en ce moment, d'autres plantes méditerranéennes comme la sauge et le laurier se sont acclimatées, (le laurier surtout concernant le bout de terre derrière la maison),  et elle semble bien partie au niveau du feuillage. Ayant eu connaissance de son besoin de lumière je l'ai ressortie tant qu'il ne fait pas froid, mais évidemment, pas un rayon de soleil pour l'accueillir, Oh ! douleur ! tu portes bien ton nom botanique en ce moment Senecio cinéraria, mais pour déjouer le sort d'être affublé d'un tel nom botanique, je t'appelle Clair de soleil, puisque tu as opté pour lui dans tes viscères, je respecte ton choix. Je rappelle ici que Clair de soleil, sa petite graine se trouvait dans un terreau en plein sud, et il a fallu que des commerciaux emballent son coin de terre dans un sac plastique pour le vendre dans le nord... je ne m'explique que comme cela sa présence ici. Ce matin, alors qu'elle se trouvait encore dans la maison, l'ombre de son feuillage se reflétait  sur le mur blanc et je ne pouvais admirer que mieux le graphisme de ses feuilles. Quelle idée de fleurir en jaune criard ! (je l'ai vu en photo sur un site),  c'est comme si elle nous disait, "ne vous fiez pas à l'apparence de mes feuilles vert pâle, j'aime le soleil." Si elle résiste dans ce patio du nord, et qu'elle fleurit, tant mieux quand même, on aimera son jaune-cri.  À suivre donc l'aventure de Clair de Soleil dans les Hauts de France, heureusement qu'elle est tombée sur une personne compréhensive dans sa terrible destinée (ou destination).  Croisons les doigts pour elle.

 

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Il est d'elle ou de lui, Kikou, au blog duquel ou de laquelle je suis abonnée :

 

http://aufildelavie.hautetfort.com/archive/2017/08/29/ech...

 

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Chapeau !  les siffleurs de la baie de Somme :

 

 

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La grenouillère :

 

Hydrocharis morsus-ranae, de son nom botanique.

 

La grenouillère (elle est appelée comme ça  dans Faune et Flore d'Europe) mais ailleurs on l'appelle morène aux grenouilles...

 

Avant de revenir à cette plante, repartons sur les sons, avec un chanteur Steve Waring, qui imite à merveille lui aussi, non plus les oiseaux à l'instar des siffleurs de la baie de Somme, mais les grenouilles. Je trouve que cette chanson est aussi bien faite pour les adultes que pour les enfants. Je vais d'ailleurs chercher un CD de lui où elle se trouve pour Sam et pour moi aussi :

 

 

 

 

Tout sur cette plante, ici :

 

https://www.aquaportail.com/fiche-plante-311-hydrocharis-...