01/09/2017
Le héros du jour ♣♣♣ Les apprentis musiciens ♣♣♣ Filius ante patrem
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Dans cet enregistrement, les bouvreuils pivoine ont un chant hésitant que je trouve touchant : on dirait qu'ils s'essaient à faire un peu de musique mais qu'ils n'en sont qu'à leurs débuts pour accorder les violons. Le chant est le quatrième enregistrement. Lisez aussi le commentaire à propos de leurs différentes façons de s'exprimer :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/bouvreuil.pivoine.html
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"Filius ante patrem" signifie le fils avant le père pour qualifier ici le cycle de vie tout à fait particulier du colchique d'automne. Il est dit à son sujet qu'à l'automne sur cinq bourgeons floraux qu'émet la tige souterraine sous forme d'écaille, seulement un à trois maximum produisent réellement des fleurs, les autres avortent. Les fleurs ne laissent alors apparaître que cinq à quinze cm de la corolle au-dessus du sol, la trompe, de dix à quinze cm , de texture fragile, protégée par une gaine membraneuse, reste cachée sous la surface.....
Au printemps, après que les ovules fécondées sont restées à l'état dormant durant tout l'hiver, une courte tige commence à pousser et à grossir à la base, il s'agit du nouveau bulbe, l'ancien disparaît peu à peu une fois vidé de ses substances de réserves... la tige s'allonge tandis que des feuilles charnues apparaissent au nombre de cinq à six, qui sortent de terre, en même temps qu'une capsule ovoïde bourrée de graines noirâtres, lesquelles, grâce à leur excroissance charnue qui se gélifie à l'humidité iront se coller aux pattes des animaux pour se disséminer un peu partout...
Sous terre, à l'aisselle de la première feuille se forme dans le même temps un nouveau bourgeon de remplacement.... qui serait "le père" selon l'observation des médiévaux ?
Tout ça est à vérifier, ce n'est que mon interprétation de la lecture d'un article au sujet du colchique, lu dans Faune et Flore d'Europe édition Gründ
Dans l'encyclopédie Diderot et d'Alembert, on ne fait pas allusion à l'appellation médiévale "Filius ante patrem", peut-être alors le processus n'avait pas été très bien compris ? l'encyclopédie Diderot et d'Alembert : "Cette plante très singulière et très remarquable par les trois époques éloignées de la floraison, de la foliation et de la fructification a toutes les parties d'une structure qui mérite d'être décrite avec soin." S'ensuit une description minutieuse en effet... je dirais lumineuse... mais je vous avoue n'avoir pas lu jusqu'au bout à cause des lettres "s" en forme de f sans barre, qui compliquent la lecture à la longue.
On appelle le colchique "tue-chien" car à l'instar du lys pour les chats, il est très toxique. Cela ne m'étonnerait pas qu'il soit également un "tue-chat".
10:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
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