13/12/2017
Lu ce jour ♣♣♣ mouvements du jour
"La joie chrétienne – VIII
Si Jésus rayonne une telle paix, une telle assurance, une telle allégresse, une telle disponibilité, c’est à cause de l’amour ineffable dont Il se sait aimé de Son Père. C’est une connaissance intime qui Le comble: Le Père me connaît et je connais le Père (Jn 10,15). Il fait toujours ce qui plaît au Père: c’est Sa nourriture. Il y a là une relation incommunicable d’amour qui se confond avec Son existence de Fils et qui est le secret de la vie trinitaire: le Père y apparaît comme Celui qui se donne au Fils, sans réserve et sans intermittence, dans un élan de générosité joyeuse, et le Fils, Celui qui se donne de la même façon au Père, avec un élan de gratitude joyeuse, dans l’Esprit Saint.
Paul VI, Exhortation apostolique Gaudete in Domino / La joie chrétienne (Cahiers de l’actualité religieuse et sociale, 1975)"
Lu dans le Jubilate de ce matin.
C'est un texte qui parle de connexion et de confiance l'un en l'autre. Avec Marie, il s'agit d'une autre connexion, mais du même genre de rapport, toujours en ce que les catholiques appellent l'esprit saint. Marie reliée au Père accepte de devenir la mère du fils déjà là, préalablement, le temps de son séjour sur Terre.
♣♣♣
Mon corps réclame des mouvements spécifiques, il y en a beaucoup, je varie les séances.... si je n'en fais aucune durant deux jours, je me sens cabossée, et privée du plaisir d'une générosité accordée à moi-même.... un peu comme ré-accorder une guitare pour pouvoir faire de la musique dans un espace donné. Les mouvements de la première séance ce jour :
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12/12/2017
Films vus ♣♣♣ le poème du jour ♣♣♣ Le souffle
Hier j'ai regardé le film Philomena. Où l'on raconte l'histoire d'une femme irlandaise qui a eu un enfant "illicitement". Elle a rencontré lors d'une fête foraine, alors qu'elle jouait avec son reflet dans les glaces déformantes, un homme, au cou de girafe dans le miroir, elle se retourne et le voit réellement, plus du tout "contrefait" comme disaient les aristocrates d'antan, ou difforme. Coup de foudre qui ne dura que le temps d'une nuit amoureuse, mais la jeune fille garde un souvenir ébloui de cette rencontre poétique, elle eut l'impression dit-elle de planer durant les ébats, dans un ciel qu'on imagine aussi pur qu'elle a d'innocence ; pas du tout amère de ce fait, elle se sent d'autant moins abandonnée qu'elle attend un enfant de lui. À l'époque, cette conduite était sévèrement jugée et punie. Les femmes qui évoluaient dans un milieu catholique pauvre étaient abandonnées par leur famille, confiées à des religieuses que l'on nous montre pour la plupart acariâtres et frustrées, se vengeant sur ces belles d'un jour qui osèrent goûter au fruit défendu (NP : ce n'est pas l'image que j'ai eue pour ma part des religieuses mais oublions notre ego, il y a eu d'autres expériences que les miennes, douloureuses celles-là, qui posent aussi le problème chez les religieuses de leur condition : à savoir, si elles ont ou pas choisi la vie monastique). Philomena va garder sa foi catholique, et pardonner aux religieuses qui lui ont pris son enfant. Le film à la fin témoigne qu'il ne s'agit pas d'une fiction et que nombre de vieilles dames irlandaises sont encore à la recherches de leur enfant, enfants âgés aujourd'hui d'une cinquantaine d'années.
Dans ce film il s'agissait donc des errances dans le monde catholique, et dans celui que j'ai vu hier, intitulé Le centenaire, des errances dans le monde scientifique, où des scientifiques sous le prétexte des bonnes intentions qui les animeraient, stérilisent des hommes et des femmes après qu'ils ont commis des actes de délinquance relativement mineurs pour certains (mais pas toujours), actes de délinquance qui ne sont pas à l'échelle de ceux que commettent certains dirigeants tels Hitler et Franco ou encore Staline pour ne citer qu'eux, qui sont considérés comme sains d'esprit quant à eux, d'où que le film Le centenaire prend le parti du rire. Il vaut mieux devenir lunaire quand la réalité est trop dure, comme les personnages du film qui passent du coup comme par magie entre les gouttes. Un cinéma miroir de la société, montrant ses errances est un cinéma courageux. Mais Le centenaire sur le mode tragi-comique peut ne pas être bien digéré sur le coup. Rire de tout étant impossible pour moi par exemple.
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Oui je l'avoue, c'est sans son "aimable autorisation" que je mets ici ce poème que je viens de lire sur son blog. Faute avouée est à moitié pardonnée (car on pardonne à moitié, on est sur le chemin du pardon autrement dit) . Le poème de Loup Francart :
Bouteilles vertes échappées de l’oubli
Qui dorent leurs liquides au soleil de l’oubli
Bienfaisantes, chaudes, dépouillées
Vous êtes ce que nous sommes au regard
La consistance et la racine de la gaité
Vides, ignorées, vous sombrez dans l’oubli
De nos corps gorgés et repus
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Le souffle du vent a mis une séance de plus, ici. Merci à lui.
https://www.youtube.com/watch?v=rnlg0IQBkk8
11:06 Publié dans cinéma, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
11/12/2017
Ce jour
Grâce à son art de deviner les choses, Mélampous guérit, les vautours lui indiquant parfois le remède à administrer. Il se fait ensuite payer cher pour ce service rendu. Dans ce mythe on voit que les gens deviennent déments pour n'avoir pas respecté certaines règles. Pélampous devine lesquelles et écoute les oiseaux lui dire comment guérir. On parle déjà de "vache folle" dans la mythologie grecque.
Pour en savoir plus lisez Les mythes Grecs de Robert Graves
Hier j'ai regardé un film intitulé Le centenaire. Il s'agissait d'une comédie tragique. Un tas de choses traumatisantes sont abordées sur le mode tragi- comique, comme si le monde était un cirque. Quelques personnages lunaires passent entre les gouttes. Le rire que l'on peut avoir en regardant ce film serait plutôt nerveux. On y voit notamment une des catastrophes de l'Histoire, la guerre froide ou encore, la guerre civile d'Espagne. Est mise en évidence la folie du monde, celle de certains dirigeants rejoignant celle d'humains sous-fifres devenus jouets du destin. On sent une bonne intention cachée derrière cette création, mais le tout reste lourd à mon sens car difficile de zapper ces drames au nom du bonheur de quelques-uns, plus ou moins dans la lune, qui ne désirent pas se rendre compte de grand-chose.
05:42 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)