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02/10/2018

Écouté ce matin ♣♣♣ Méditation

J'ai regardé ce matin une vidéo sur les parents de sainte Thérèse. Comment des personnes qui vivent leur foi à fond deviennent sublimes, le mot sublime dans le langage laïque, et le mot  - saint - dans le langage de la foi catholique ou religieuse en général. Ces personnes traversent la maladie, l'opprobre ( "perdent la face" devant les humains qui n'ont pas la foi) : ils passent, dans le sens noble du terme : passage.  Je ne me suis pas laissée arrêter, j'ai regardé la vidéo jusqu'au bout et je ne l'ai pas regretté. Cela dit, je reste une personne qui prend comme médicament du qi gong. Cela ne m'empêche en rien d'être touchée, le mot est faible,   par ce que j'ai entendu notamment sur le partage, la confiance, l'offrande. C'est ici :

 

https://www.dailymotion.com/video/x8e4u1

 

                                              ♣♣♣

 

 

Méditation avec les Carmes sur un texte de l'évangile :

 

 

"Les enfants, les petits : Jésus vise là deux groupes bien distincts.

Les enfants sont pour lui le modèle de tous ceux qui veulent entrer dans le règne de Dieu. Pourquoi ? Parce que les enfants sont innocents ? Non sans doute, parce qu'en réalité les enfants ont de la malice à revendre, et s'ils ne font que de petites bêtises, c'est souvent parce qu'ils n'en connaissent pas de plus grandes. Mais l'enfant à ceci d'extraordinaire, c'est qu'il trouve tout naturel d'être aimé. Et c'est en cela qu'il nous montre la voie : si nous ne retournons pas à l'état des enfants, si nous n'acceptons pas d'être aimés gratuitement par le Dieu de la vie, nous n'entrerons pas dans son règne, son règne n'entrera pas en nous. Aux yeux de Dieu, le plus grand est celui qui se fait petit et qui ne trouve pas étrange d'être aimé sans mérite préalable, simplement parce que Dieu est amour et qu'il aime nous aimer.

Les petits dont Jésus parle plus loin ne sont plus les enfants, mais les petites gens de la communauté, "ces petits qui croient en moi", dit Jésus. Ils ne sont plus petits par l'âge ou la taille, mais par le peu de cas que l'on fait d'eux dans la société. Petits moyens, petite envergure, petit crédit aux yeux des hommes : voilà le portrait des petits dont Jésus prend la défense. Même dans le groupe des croyants ils sont méprisés, et l'on va jusqu'à placer des embûches pour les faire tomber. Jésus, lui, ne veut pas qu'un seul de ces petits se perde ; il a la même tendresse que son Père et met toute sa joie à les ramener quand ils s'égarent.

Tels sont les choix de Dieu, tel est le parti pris de Jésus : ce qui ne compte pas pour le monde a du prix à ses yeux. Il aime les enfants qui se laissent aimer ; il aime les petits, les humbles, qui se laissent sauver. Mais il nous aime et nous sauve, nous aussi, qui avons renié notre enfance et pris des réflexes de grandeur.

Que cette eucharistie soit pour chacun de nous l'occasion de se laisser rejoindre par le Pasteur. Qu'elle restaure en nous un cœur d'enfant, tout en accueil de la joie du royaume. Qu'elle fasse grandir les petits que nous sommes, petits dans la foi, petits en espérance, "jusqu'à la taille du Christ en sa plénitude""

 

08:19 Publié dans Lecture, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

30/09/2018

Comment font-ils ? ♣♣♣ Il mange cru et pas de viande

 

Comment font les personnes qui travaillent dans le secteur de la pneumologie pour ne pas attraper toutes sortes de virus ? La jeune médecin que j'ai vu venir chercher Marie Madeleine (que j'accompagnais), dans la salle d'attente, ainsi que les secrétaires dont le secrétariat est ouvert sur la salle d'attente me soufflent la question et pas la réponse. La  vocation qui est la leur les immunise-t-elle contre certaines maladies contagieuses  qui touchent le poumon bien souvent ?

 

Germon et Gauthier à Béthune du temps du Moyen âge  n'ont pas attrapé la peste alors qu'ils étaient constamment en contact avec des dépouilles de gens qui avaient succombé à la maladie. Ayant attendu une  heure ou peut-être un peu plus parmi des patients qui ont un problème aux poumons, me reste à espérer ne pas faire partie de la clientèle incessamment sous peu à l'instar des deux inspirés avec la peste.

 

 "À la grâce de Dieu !"  Mon ange gardien m'a soufflé depuis un certain temps déjà de prendre un médicament qi gong. Le qi gong bien fait, fait saliver, or,  avaler beaucoup de salive, revient à prendre un médicament.

 

La séance de dame Chrystel, le prénom Cristal lui irait bien aussi, pour ce faire :

 

https://www.youtube.com/watch?v=-xLFfM5urbc

 

♣♣♣

 

Je dis, intéressant. J'ai repéré  du plastique encore, mais il a fait plus de chemin que moi sur le plan écologique à mon avis car je ne sais toujours pas manger végétarien. Ici :

 

https://www.youtube.com/watch?v=9jrRy_t0x6Q

10:32 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2018

Les arbres saints ♣♣♣ Méditer avec les Carmes

 

On dit que le cadavre ou la dépouille de certains saints sont beaux car ils ne pourrissent pas comme on l'entend ou se décomposent de belle façon et sentent bon. Pour les arbres on voit ici ds insectes sculpteurs qui décorent le cadavre des arbres qui se décomposent pareillement de belle façon, et sans sentir mauvais, ou d'autres pourraient dire que leur "pourriture", n'en est pas vraiment une et qu'elle sent bon. Ici

 

                                           ♣♣♣

 

"André a entendu le Baptiste lui dire : "Voici l'Agneau de Dieu." Il a suivi Jésus et lui a demandé : "Où demeures-tu ?" Simon a été amené par son frère. Jésus l'a regardé, et lui a dit : "Tu t'appelleras Kèphas". Philippe a entendu simplement : "Suis-moi !" ; Jacques et Jean ont lâché leurs filets ; Matthieu s'est levé sans terminer son addition.

Mais tous ceux-là ont vu Jésus ; c'est pourquoi leur réponse a pu être immédiate, décisive. Nathanaël n'entend d'abord que le témoignage des premiers appelés : "Celui dont parlent la Loi et les Prophètes, nous l'avons trouvé : c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth !" Et Nathanaël ne s'en laisse pas compter.

"Viens et vois", lui répond Philippe. C'est le type même de la parole de témoignage, qui ne contraint pas, mais propose. Philippe a reconnu en Jésus le Messie d'Israël, mais il ne force pas la main de Nathanaël ; il ne l'oblige pas, par pression morale, à entrer dans sa propre certitude et dans sa propre joie. Il lui suggère simplement de poser à son tour un acte de liberté, de faire à son tour le pas et la découverte : "Viens et vois !" De fait, même le plus vibrant des témoignages ne suffira jamais pour susciter la foi. Personne ne peut croire par procuration ; il faut faire soi-même la démarche, se risquer à la rencontre et au dialogue avec l'Envoyé de Dieu.

"Viens et vois !" À partir de cette invitation de Philippe, tout l'épisode va se centrer sur le regard.

Nathanaël va donc voir Jésus ; mais surtout il va prendre conscience que déjà il a été vu : "Quand tu étais sous le figuier, lui dit Jésus, je t'ai vu !" Jésus a vu, dans le secret, Nathanaël sous le figuier méditant les Écritures.

En un éclair, Nathanaël se découvre précédé par le regard de Jésus. Et parce qu'il se sait reconnu, il reconnaît à son tour Jésus pour ce qu'il est : le Messie envoyé de Dieu et le roi attendu par Israël. Jésus l'a vu espérer, et parce que Jésus, dans son amour, a pris l'initiative, Nathanaël peut croire en le voyant : "Rabbi, c'est toi, le Fils de Dieu ! c'est toi, le roi d'Israël !"

Mais Jésus lui répond : "tu verras des choses bien plus grandes !"... Oui, s'il garde les yeux ouverts en même temps qu'il ouvre son cœur, Nathanaël verra en Jésus mieux encore que cette lucidité qui le surprend, mieux encore qu'un lieutenant de Dieu sur la terre. Il verra se déployer tout le mystère du Fils de Dieu fait homme. Il comprendra qu'avec Jésus la pleine communion avec Dieu est offerte aux croyants, et que le Messie est, à lui seul, toute l'ouverture du cœur de Dieu.

À ce moment, pour la révélation solennelle qu'il veut faire, Jésus, au-delà de Nathanaël, s'adresse à tous ceux qui vont être les témoins de sa vie et de sa Pâque : "En vérité, en vérité je vous le dis : vous verrez, vous verrez le ciel ouvert !"

La foi leur fera rejoindre, à travers la déchirure du ciel, le Dieu inaccessible. Mieux encore, ils assisteront à un dialogue inimaginable, celui de Dieu, au ciel, avec le Fils de l'Homme sur terre : "Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'Homme". Le mouvement des anges, messagers de Dieu, tel que Jésus le décrit, traduit pour le regard ce que ce dialogue a de paradoxal pour l'intelligence et le cœur de l'homme. On s'attendrait que les messagers descendent d'auprès de Dieu, puis remontent vers lui ; en réalité ils montent de Jésus vers le Père : le message part donc de Jésus, le Fils pleinement libre et tout obéissant, le Fils totalement spontané qui passe tout entier dans sa réponse, le Fils responsable et totalement autonome dans sa propre soumission ; et les messagers redescendent d'auprès de Dieu sur Jésus à tout moment de sa mission. Ils sont porteurs d'une parole silencieuse, et pour nous inaudible : le oui de Dieu au monde qu'il aime, l'acquiescement du Père à son Bien-Aimé.

Frères et sœurs, nous qui passons des heures, heureuses ou arides, sous le figuier de la prière et de la Parole, cette même Parole nous appelle à nous lever chaque jour pour chercher du regard le regard du Christ.

Déjà lui nous a vus, et il nous donne d'entrevoir, des yeux de la foi, au-delà de son humanité sainte, son échan­ge d'amour avec le Père, qui est un autre nom de la gloire.

"Viens et vois, Nathanaël !"

 

Lu dans Méditer avec les Carmes, site Hozana.

 

 

07:31 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)