03/07/2011
L'effet de foehn
L’effet de foehn, ou effet de föhn, est un phénomène météorologique créé par la rencontre de lacirculation atmosphérique et du relief quand un vent dominant est entraîné au-dessus d'une chaîne montagneuse et redescend de l'autre côté après l'assèchement de son contenu en vapeur d'eau. Le nom vient du foehn, un vent fort, chaud et sec que l'on rencontre dans certaines régions d’Europe.
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15/01/2010
ad infinitum
... "L'histoire n'a pas retenu le nom de celui ou celle qui a découvert le pouvoir grossissant des lentilles convexes. Les lunettes auraient été inventées au 13e siècle par Roger Bacon, un érudit anglais. Au 17e siècle, Galilée fabrique un microscope optique équipé de lentilles convexes qu'il a préalablement polies. en 1625, il publie la description de détails microscopiques caractérisant différents insectes. À la fin du 17e siècle, Anton van Leeuwenhoek, un autodidacte hollandais passionné de microscopie, mais qui gagnait sa vie dans le commerce du drap, entreprend de polir des lentilles de verre pour étudier et décrire des objets microscopiques restés invisibles jusque-là. Il dresse ainsi le portrait de parasites minuscules qui vivent sur les puces, une découverte qui inspire à Jonathan Swift le quatrain suivant:
Ainsi que les naturalistes l'observent, les puces
Sont elles-mêmes infestées de puces plus petites qui se nourrissent d'elles,
Et qui sont elles-mêmes infestées de puces encore plus petites qui les mordent.
Et ainsi de suite, ad infinitum." ...
Le site :
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01/12/2009
Le statut de la preuve et les différents types de preuves pour un naturaliste ?
..."On n’observe pas non plus sans être conscient du caractère contingent des conditions de l’observation : le résultat de l’observation dépend de ce que l’on cherche à observer et de qui observe… Prenons deux exemples triviaux : un élève n’observe pas ce qu’observe son professeur ! Un “simple voyageur” n’observe pas ce qu’observe un voyageur naturaliste marchant à ses côtés… Est-il possible d’ailleurs à ce voyageur naturaliste de redevenir simple spectateur ? Même face à la nouveauté, à l’exotique, à l’incroyable, celui-ci n’est-il pas condamné – le terme est fort mais il montre une forme de limite à la découverte – à voir ce qu’il cherche ? Comment dans ce cas imaginer ou prétendre que le voyage peut modifier les interprétations ou les représentations du voyageur ? Comment dans ce cas prétendre que Darwin – par exemple – ait pu réellement découvrir quelque chose de nouveau en voyageant sur le Beagle ? N’a-t-il finalement que découvert des arguments pour des idées qu’il avait a priori et qui manquaient peut-être de supports – de données – pour devenir cohérentes, descriptibles, “racontables” ou intelligibles ? Et alors, à quoi sert le voyage ? Peut-être d’abord à raconter : en écrivant (en décrivant), le voyageur met en récit ses sensations, ses perceptions, ses “découvertes” et les données qu’il a accumulées. Ce récit doit d’abord lui plaire, le convaincre, le “mettre en scène” avant de convaincre les autres…" ...
Le site : http://viaticus.hypotheses.org/44
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