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19/08/2007

Liebe

J’ai regardé « en diagonale » une émission sur le théâtre ; des acteurs jouent une pièce sous des tourbillons de neige en plastique : c’est dur la vie d’artiste ! D’après l’acteur principal,  ils en avalent en disant leur texte, et il suppute qu’en retrouvant des petits bouts de plastique dans son ventre lors de son autopsie, le médecin légiste et ses assistants diront : «  il a joué dans cette pièce ! », ce qui éveilla mon attention.

Il s’agit durant plus d’une heure d’essayer de répondre à la question : « Qu’est-ce que l’amour ? »

« Liebe », «  liebe », déclament de jeunes artistes dans des tourbillons de neige artificielle. Je les ai trouvés sympathiques, pas de pathos malgré tout ça, plutôt une sorte d’énergie assez belle à voir qui se dégageait de l’ensemble.

Malgré le peu de temps que j’ai ce matin, je vais essayer d’apporter ma petite contribution, et vous y invite aussi, via Arté bien sûr.

Je dirai comme ça sur le vif, que l’amour pour moi se traduit par l’intérêt porté aux autres, l’attention à soi-même…

 

09:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2007

Météo onirique

622b4f427a01ed7ba90a54e80c52cc75.jpgAujourd’hui, il s’agit de météo onirique. C’est-ce qui ressort le plus clairement du rêve de cette nuit, avec le fait que je suis accueillie à bras ouverts par une famille Créole. Rêve connecté sur la réalité, puisqu’il se met à pleuvoir des cordes dans la maison, ce qui ne scandalise que moi, l’entourage reste serein, néanmoins je  réitère mes résolutions : réparer la toiture, leur offrir un véritable espace vital… des cris de nouveaux né m’interrompent. Où va-t-on mettre le bébé ? Un membre de la famille  m’emmène vers la pièce du fond. Endroit préservé de la pluie où flambe un bon feu dans la cheminée. Des amis d’antan traversent les lieux, ils ont le physique de l’époque,  je note que mon ancienne amie se promène en panty, longues chaussettes blanches et mocassins, censés composer une tenue des plus raffinées ; je vois son frère la suivre, et une femme Créole apparaître ensuite, qui nous propose du ravitaillement pour la semaine. L’espoir revient. Nous sortons, la pluie ayant cessé, et rencontrons de petits groupes de vendeurs d’escargots. J’en libère quelques-uns après avoir fait éclater la pyramide qu’il formaient, agglutinés les uns sur les autres.

Certains rêves se rappellent à nous le matin, certainement quand ils ont quelque chose à nous dire.

À moins que celui-ci ne soit qu’un simple clin d’œil amical à nos amis d’outre-mer.

09:50 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (1)

15/08/2007

La beauté

 

Le conte mis en ligne hier et avant-hier, étudié par Dobrinsky :”Ars longa, vita brevis ? Sans doute. Mais le conte ébauche trois autres réflexions sur les rapports de l’art avec la vie. La première, romantique s’il en fut, est que la souffrance vécue est le ferment de la création. Une seconde idée, tacite dans l’éloge de l’évolution esthétique du prince, est que l’art véritable n’a que faire de l’excès du détail et du décoratif : il doit s’harmoniser, classiquement, aux lignes sobres et grandioses de la nature. Enfin, le thème central que suggère l’ultime coup de théâtre est que la sacralisation de l’art peut dessécher le cœur. Écho tardif d’une célèbre controverse avec Henry James, théoricien d’un art exclusivement attentif à lui-même ? Et/ou méditation de l’homme et de l’auteur au seuil de la soixantaine ?” Dobrinsky

Je ne connais pas la controverse de H.G. Wells avec Henry James, cependant les quelques lignes, ci-dessous, au sujet de James, semblent apporter un démenti au fait qu'il serait resté “un théoricien d'un art exclusivement attentif à lui-même” :

« Henry James commence à Rome l'écriture de son deuxième roman Roderick Hudson, publié à partir de janvier 1875 dans l'Atlantic Monthly, qui inaugure le thème « international » de la confrontations des cultures d'une Europe raffinée et souvent amorale et d'une Amérique plus fruste, mais plus droite. » - Wikipédia

Sur le même thème, un extrait d'un texte trouvé sur le site, dont je vous donne le lien en fin de page :

« Souvenirs d’Antillia » est un conte fantastique : le narrateur, mystérieusement devenu amnésique, relate son aventure au cœur d’un monde insolite, où les hommes, ayant développé une sophistication extrême, sont capables de modeler à leur gré leur apparence physique ou leur genre sexuel. Dans cet étrange pays, fait de cités souterraines et de villes-montagnes, les préoccupations esthétiques et métaphysiques ont depuis longtemps permis de réguler le progrès scientifique, beaucoup mieux en tout cas que dans notre monde contemporain.
La conquête de l’immortalité reste une préoccupation majeure des Antilliens ; mais les scientifiques se divisent sur les moyens d’y parvenir, et les médiums, qui vivent au fond de temples-labyrinthes, sont peut-être les seuls à savoir recoudre le temps déchiré par la mort.
Louis, terrien égaré dans ce monde à la fois si différent et si proche, est jeté au centre du maelström engendré par les âpres rivalités qui opposent les savants ; écartelé entre passé et présent, doutant de son identité même, il retrouvera néanmoins l’espoir grâce à l’amour d’une Antillienne, qui le conduira à se surpasser... »

cliquez ici.

 

08:05 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (1)