12/08/2007
Altérité
Au nom de quoi et/ou de qui une foule de gens s’arroge-t-elle le droit d’envoyer d’autres hommes à la mort en les décrétant étrangers ?
Mais étrangers à quoi, sinon à l’inhumanité de ceux qui les persécutent.
La race est-elle le seul et unique facteur pour déterminer une identité ?
Le partage au moins d’une culture ne devait-il pas rapprocher les hommes, les faire passer outre la question même de l’identité, en étant tout simplement ensemble, plus ou moins avancés sur le chemin de l’Humanité ?
C’est cette question du droit à l’espace, au partage d’un même cosmos que pose le film de Polanski « Le pianiste », que j’ai vu avant-hier en DVD .
Après bien des massacres, l’Amérique à un tournant de son histoire s’est montrée capable d’intégrer une « contre-culture » qui a été source de dialogue, d’ouverture envers les Noirs. Mais peut-on vraiment appeler le jazz, le blues, le rock’n’roll une « contre-culture » ? Je verrais plutôt cela comme une aération du cosmos par l’altérité.
Le conte de Wells sera pour demain !
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11/08/2007
Pearl of love
Connaissez-vous cette nouvelle de Wells : « The Pearl of love », qui se présente sous la forme d'un conte classique, hormis la fin, sans concession au lecteur trop pressé, lequel pourrait d'ailleurs, sans jeu de mot, en rester « sur sa faim », surtout s'il était à la recherche de quelque émerveillement facile, et franchement désenchanté tant elle est cruelle. Vous avez compris que malgré les apparences juvéniles du conte, il est bel et bien philosophique. Il faut donc déceler l'intention de l'auteur qui ne veut nullement déprimer son lecteur mais le faire réfléchir.
Demain je partage avec vous ce conte, avec en prime, la courte mais très pertinente analyse de Dobrinsky.
Passez une bonne journée.
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08/08/2007
Envie de dire
Bonjour
Au hasard d’un surf, j’ai découvert le blog « envie de dire », que vous trouverez en cliquant ici. Je vous invite à le visiter : l‘auteure a une plume pertinente et ne manque pas non plus de poésie.
Demain je continuerai avec H.G. Wells. Si nous ne voulons pas que l’à-venir se meuve jusqu’à nous, une fois de plus, à la manière de ces Cuirassés terrestres, il faudra bien réfléchir et anticiper, changer les perspectives. À demain.
08:40 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (4)