01/09/2007
Ville jardin
« la capitale est encore loin d'être une ville-jardin comme le sont Rome, Londres ou Berlin. Paris ne dispose que de 2,54 m2 de jardins publics par habitant, 11 m2 si l'on prend en compte les bois de Boulogne et de Vincennes (15 m2 avec les cimetières et les talus du périphérique). Certains arrondissements, comme le 2e ou le 9e, disposent de moins de 1 m2 d'espaces verts par habitant, tandis que d'autres, comme le 1er, avec les Tuileries, en offrent plus de 20. »
Si le sujet vous intéresse, cliquez ici
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29/08/2007
écologie
J’ai trouvé cet article sur le blog Samizdat, via Google. Les auteurs de ce blog sont avant tout des hommes et femmes d’action d’une authentique générosité, je partage notamment leur vision de l’écologie :
"L’organisation d’un Grenelle de l’environnement par le gouvernement Fillon n’est ni sérieuse ni crédible. Elle n’est pas sérieuse de la part d’un Président qui vomissait il y a quelques jours encore Mai 68 et ses accords de Grenelle. Elle n’est pas crédible de la part d’un chef d’État et d’un parti dont le programme électoral lui a valu la note déplorable de 8,5/20 lors de l’évaluation réalisée par les ONG, aujourd’hui conviées à la table officielle et pourtant peu soupçonnables de nourrir des logiques d’extrême-gauche, regroupés au sein de l’ « Alliance pour la planète ».
Tentative de récupération Ce projet d’accords de Grenelle de l’environnement constitue une tentative d’OPA sur le monde de l’écologie. Il s’agit d’une offensive pour vider l’écologie de son discours social, politique et philosophique. Il vise à réduire l’écologie politique à une logique d’accompagnement du programme économique néolibéral de ce gouvernement. Cette initiative est aussi la preuve que l’opération du pacte écologique de Nicolas Hulot, qui conseillait déjà l’ancien Président Chirac en matière d’écologie, a été téléguidée par les sociétés sponsors de sa Fondation proches de l’UMP et du nouveau Président de la république.
Contre l’écologie-spectacle Nous refusons de voir l’écologie se transformer en un rapport consumériste à la nature. L’écologie est autant inséparable de son contenu politique qu’indissociable de son contenu social. Elle s’oppose frontalement à la logique productiviste du « travailler plus pour gagner plus » qui a été au centre de la campagne présidentielle de ce gouvernement. L’écologie est incompatible avec la volonté forcenée de relancer la croissance. Cette course à la croissance illimitée est autant une impasse scientifique qu’un péril social et humain. L’écologie n’est pas dissociable des choix économiques et techno-scientifiques. Elle ne s’accommode ni des options néolibérales ni des choix de société productivistes. Les intérêts de la grande distribution ou de TF1 ne sont pas ceux de la nature ou de l’humanité. Par nature, l’écologie politique ne peut pas être consensuelle car elle impose à faire des choix.
Double danger Ces pseudo-accords de Grenelle constituent donc un double danger. Danger de dilution de la question environnementale, comme le prouve déjà le Ministère Juppé où l’écologie dépourvue de budget propre pèsera bien peu aux côtés des bastions des transports et de l’énergie. Danger de détournement de la question écologique en promouvant des solutions qui ne feront qu’alimenter les régressions environnementales et sociales. Par exemple, la promotion massive des agrocarburants relève d’un véritable crime contre les 2 milliards de paysans pauvres dans le monde alors que la sécurité alimentaire n’est pas assurée. Nous nous opposons à toute instrumentalisation des enjeux environnementaux pour soutenir une politique qui prend aux plus faibles pour donner aux plus gros.
Un contre-sommet de l’écologie Face à la farce des pseudo accords d’un faux Grenelle de l’environnement, nous organisons le 6 octobre un contre-sommet de l’écologie à Lyon. Pour mettre en accusation un gouvernement dont les premières mesures ne sont pas écolo-compatibles (défense des OGM, nucléaire, tout-routier). Pour entrer en résistance théorique et pratique contre la course à la croissance folle, le productivisme, le néolibéralisme. Pour promouvoir une écologie politique face à une écologie des bons sentiments et de l’accompagnement qui ressemble davantage aux soins palliatifs qu’à une réorientation de nos façons de vivre, de produire et de consommer. Ce contre-sommet réunira des associations qui luttent depuis des années sur le terrain, des intellectuels, des universitaires, des scientifiques et des politiques. Il se donnera pour objectif de définir les véritables priorités si nous voulons vraiment concilier les contraintes environnementales avec le souci de justice sociale par un retour au politique."
Programme et infos pratiques, cliquer ici
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28/08/2007
extrait d'un article sur les jardins communautaires
Les jardins communautaires, non contents d'être ratissés par leurs occupants, sont passés au peigne fin par la Direction de la santé publique. D'une façon générale, le fruit des analyses présente des indications favorables. Il y a cependant des exceptions, auquel cas des mesures de précaution sont appliquées. Trois jardins communautaires ont d'ores et déjà été considérés comme sains; les résultats sont encore attendus pour deux d'entre eux.
Sains sillons
Le Super Jardin peut être pris en exemple. Aménagé vers 1995, il est situé entre le cégep de Saint-Laurent et le cimetière Sainte-Croix. Une carrière était présente au nord-ouest du site, remblayée en 1969. L’arrondissement se méfie également de la proximité de la voie ferrée, par laquelle matériaux et substances ont pu transiter ou être déposés.
Tout ceci n’inquiète guère Rosie, qui partage un espace dans le Super Jardin depuis quelques mois. Cette ancienne traductrice, après avoir cultivé six langues de toute la terre, s’adonne désormais à la culture des légumes et plantes en terre. « Je ne m’inquiète pas spécialement. Je ne vois rien de toxique aux alentours. Nous avons déjà mangé le fruit de nos récoltes, sans crainte », confie-t-elle.
Une attitude partagée par les 195 jardiniers laurentiens qui se répartissent dans les six jardins du territoire. Les listes d’attente s’allongent, et des initiatives originales prennent racine, comme à la place Benoît, où un regroupement de citoyens s’adonnent aux joies de la culture en bacs.
Sylvain Sarrazin
Canada
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