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30/09/2014

Les facéties de la photo + John Lennon en fin de post + lecture d'un article sur la Syrie

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Sur une mer de chiffon, Yoko en figure de proue.

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Imperturbable parmi l'ondulation de vagues mousseuses ou sculpturales qui envahissent le bateau, le capitaine Tigret.

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Parmi le déferlement de chiffons pelucheux, le bonheur  tape toujours  l'incruste.

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Il y a même un petit dauphin qui colle au train du capitaine. Mais lui, le capitaine, n'a besoin de personne, il a comblé les trous en lui, non pas de souris, mais  de son amour de vivre.... plus de trous, plus de pièges.... l'heure est au repos.

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Le parfum des chiffons aidant.

 

Un autre, a chanté ses creux dans l'âme que l'on appelle  vague à l'âme, expression qui ne précise pas le sentiment du creux de la vague ; Le chanteur a chanté le trou que creuse une faim d'amour alors que l'on est soi-même amour,  amour dans le besoin quand on est encore un enfant. Ce chanteur est John Lennon, avec la chanson qui s'intitule Mother :

 

 

   Blog vu ce jour : http://imagesducausse.hautetfort.com/   

 

Extrait de l'article lu dans Mondialisation.ça :

 

AVERTISSEMENT – CONTENU CHOQUANT: Devant une foule en délire, des insurgés syriens ont décapité un prêtre et un autre chrétien en affirmant qu’ils avaient aidé et encouragé l’ennemi, soit l’armée du président Bachar Al-Assad, selon des médias étrangers. Une vidéo non datée ayant fait le tour de l’Internet mercredi montre deux hommes inconnus avec les mains liées et entourés par une foule enthousiaste de plusieurs dizaines d’hommes, quelques instants avant que leur tête ne soit coupée à l’aide d’un petit couteau, affirme Syria Report. Les assaillants montrent ensuite une tête à la foule avant de la placer sur le corps. Le reportage indique que l’incident a eu lieu dans la zone rurale d’Idlib. ( RAW: Syrian Rebels Behead Christians, Military.com, 3 juillet 2013)

Cette article du Daily Mail de décembre 2012 décrit comment un autre chrétien a été décapité et son corps consommé par des chiens dans une ville près de la frontière turque, là où la plupart des combattants rebelles transiteraient en territoire syrien :

Christian Andrei Arbashe, 38 ans, a été enlevé et décapité par les combattants rebelles dans une ville du nord de Ras Al-Ayn, à la frontière turque.

"La nouvelle est sortie au moment où les forces pro-gouvernementales célébraient leur victoire contre les rebelles près de l’aéroport d’Alep.

Les rebelles syriens ont décapité un chrétien et jeté son corps aux chiens, selon une religieuse qui affirme que l’Occident ignore les atrocités commises par des extrémistes islamistes.

La religieuse affirme que le chauffeur de taxi Andrei Arbashe, agé de 38 ans, a été enlevé après que l’on ait entendu son frère se plaindre que ceux qui combattent le régime en place se comportent comme des bandits.

Elle ajoute que son corps décapité a été retrouvé sur le bord de la route, entouré de chiens affamés. Il s’était récemment marié et allait bientôt être père [...]

Soeur Agnès-Mariam de la Croix dit: « Son seul crime a été la critique de son frère envers les rebelles, qu’il a accusé d’agir comme des bandits, et c’est ce qu’ils sont. »

On rapporte de plus en plus d’histoires d’atrocités commises par des éléments incontrôlés de l’Armée syrienne libre (ASL), laquelle s’oppose au dictateur Bachar al-Assad et que la Grande-Bretagne et l’Occident reconnaissent comme dirigeant légitime du pays."

 

Si c'est l'enfer là-bas, une intervention massive de l'extérieur ne peut pas être évitée alors que tout le monde garde un souvenir affreux de l'agression de l'Irak par les Américains après l'agression des tours jumelles par les hommes de Ben Laden. À cette époque, l'époque du président Bush,  il n'aurait pas fallu répondre à la haine par la haine... c'est l'enfer là-bas désormais, qui doit finir absolument. De plus, Mr Bush à l'époque en invoquait à sa religion, chrétienne, pour ses interventions... alors que ce n'était pas des actions chrétiennes, aucun bombardement n'est à relier à une religion. Il faut d'urgence retirer la religion de ce genre de politique. La religion ne doit avoir de politique que la paix.

 

 

 

   

 

 

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28/09/2014

Le Sud qui m'est proche

Le Sud de la France me sera toujours proche après les années que j'y ai vécues, ce que j'y ai appris des femmes du peuple (ce n'est pas un gros mot, mais si vous préférez : non bourgeoise)) en terme de gentillesse profonde est inscrit en moi, ce qui explique qu'à la nouvelle du martyr de monsieur Gourdel, j'aie été bousculée, je l'avais été pareillement pour les deux jeunes nordiques qui avaient été pris en otages et ensuite assassinés en Afrique. Je n'ai jamais vécu en Amérique, de ce fait, j'ai eu une distanciation naturelle lorsque j'ai appris la décapitation des deux Américains ; comme tous les gens censés j'ai trouvé cela horrible, sans toutefois ressentir la pleine réalité de l'acte que ces deux jeunes gens subirent pourtant pareillement,  comme j'en  ai ressenti la réalité concernant  monsieur Gourdel et les deux jeunes nordiques. À l'heure qu'il est, j'en suis à me poser des questions sur toutes les religions sans exception. J'ai eu l'expérience de la chose religieuse, positive pour ma part, en fréquentant une école primaire catholique, il n'empêche que, réalisant plus que pleinement ce que certains font sous couvert de la religion, je me dis que toute religion, quelle qu'elle soit, devrait se faire discrète, très discrète. Faire le bien discrètement, et  en  cas de mal, éradiquer celui ou ceux qui l'ont commis, de leur communauté.  Les croix brandies, enflammées des Ku Klux Clan auraient dû faire que les Chrétiens cessent d'utiliser des croix comme symbole ; couper l'herbe sous le pied des détraqués autant que faire se peut en n'ayant plus rien à exhiber en terme de symboles religieux.  Les religions devraient uniquement servir, se rendre utile, ne jamais briguer le pouvoir. En cas de problème, être un recours possible entre d'autres, un contre-pouvoir parmi d'autres, sans jamais  vouloir le prendre. Telle est ma conviction désormais. Par ailleurs je me pose cette autre question : les religions portent-elles les mêmes valeurs ? Si oui, en cas de besoin, une personne menacée par un pouvoir oppresseur — que ce soit celui de sa famille si c'est un enfant, ou celui de politiques plus tard, ou encore celui de mafias diverses — devrait pouvoir trouver protection dans n'importe quelle structure religieuse pouvant lui faire une place : bouddhiste, catholique, juive, musulmane... sinon cela voudrait dire que les religions ne sont pas porteuses des mêmes valeurs,  et que les mentalités ne sont pas les mêmes...  En ce cas, quelles sont-elles ces mentalités ?  Tout citoyen a droit de savoir de quoi il retourne au niveau des mentalités, ne serait-ce que pour connaître les éventuels dangers à aller ici ou là. En fait de mentalité il faudrait s'assurer de connaître à minima celle de tout interlocuteur... et monsieur Gourdel, par Facebook, ne pouvait déjà pas savoir à qui il avait affaire.

 

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26/09/2014

Cette nuit

Cette nuit, à la faveur d'un réveil ennuyeux j'ai repris la lecture de l'Avaleur de sabres de Paul Féval, écrit selon moi en montagnes russes. Pour mieux dire mon sentiment vis à vis de ce texte déroulant son histoire qui finit par interpeler en dépit des niaiseries qui l'encombrent,  je prendrai plutôt l'image de la fripe, où l'on trouve de tout. Des passages gan gnans, voire suspects à force d'esthétiser les personnages de Justin et Gloriette et de montrer les gens autour d'eux, subjugués tels des ahuris et là, on a extirpé de la fripe un vieil habit mité, limite puant mais, alors que la cause semble désespérée selon moi, l'auteur se remet d'aplomb au fil de l'écriture où il se trouvait sur la corde raide prêt à chuter irrémédiablement et prend son envol, sortant son lecteur, en l'occurrence, moi, de l'engourdissement, limite amer, où il m'avait plongée. Réveil de la lectrice par exemple quand il aborde le processus de l'amnésie chez Justine, après que Saladin l'a soustraite à la garde de la nourrice en recourant à des boniments extravagants et qu'il lui a ensuite administré volontairement, sans crier gare, la peur de sa vie. Féval parle aussi de l'obscurité soudaine qui peut se faire dans un autre cerveau humain, celui de Gloriette, abasourdie de stupeur. Par ignorance Gloriette idolâtrait son enfant, et d'un coup le voilà disparu.  D'agaçante, elle devient source de réflexion plus approfondie pour le lecteur. Féval ne livre pas non plus les forains en pâture autant que je le craignais, les forains de Féval plaident leur cause finalement. Échalot parle de leur condition : ils baignent dans un milieu où les enfants du peuple sont souvent mal aimés et maltraités, du coup, ils relativisent le mal qu'ils peuvent faire en adoptant illégitimement un enfant, au moyen d'abord d'un déni et ensuite par le véritable amour qu'ils apportent à l'enfant, qu'il soit monstrueux ou beau, ils finissent par aimer tous les enfants, du moins Échalot, madame Canada et même l'équipe de plus ou moins éclopés qui travaillent avec eux. Les forains de cette histoire chérissent une enfant, qui selon eux, aurait pu sans eux, ne pas recevoir d'amour. Loin d'en faire une Causette, ils en font une princesse.  Ce rapt de Justine, qu'Échalot et madame  Canada ont deviné les montre dans leur lutte pour devenir eux-mêmes plus adultes, c'est-à-dire plus conséquents.  De cette nuance apportée par Féval, une réalité perce quant aux raisonnements possibles de la part de gens dans la précarité ;  l'acceptation d'une réalité comme celle-là donne à réfléchir, lire un auteur sur la corde raide aussi.

09:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)