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13/05/2012

L'expérience subjective de soi - P. Ghrenassia, P. Kahn

"En nous saisissant comme sujet, dans la conscience réfléchie, nous nous ouvrons à une expérience singulière. Car la subjectivité n’existe pas à la manière des objets. Ceux-ci sont en effet entièrement déterminés par leurs propriétés, ils ne peuvent être rien d’autre que ce qu’ils sont. Ils sont, comme dit Sartre, "en soi". Le sujet conscient est quant à lui "pour soi" : il peut toujours être différent de ce qu’il est, il n’est pas enfermé dans une définition. Par exemple, on ne dit pas de quelqu’un qu’il est égoïste comme on dit d’un coupe-papier qu’il est tranchant, parce qu’il est toujours possible de cesser d’être égoïste. Penser qu’un égoïste est condamné à l’être, c’est le nier comme sujet, c’est le chosifier. Parce qu’il est conscient, l’homme est projet, dit Sartre, et non objet. La conscience n’existe donc pas à la manière des choses. En jouant sur le mot exister, on pourrait même dire que seule la conscience existe : car "ex-sister" c’est sortir de soi, être à distance de soi-même. Les choses, qui sont immédiatement ce qu’elles sont, n’ex-sistent » pas : elles sont, ou elles "in-sistent". À ce mode spécifique d’ex-sistance », pour la conscience, est attaché le problème de la liberté, central dans la philosophie de Sartre : être une conscience, un pour "soi", n’est-ce pas la marque pour l’homme de sa liberté, c’est-à-dire de sa possibilité de dépasser ce qu’il est ?" 

P. 11 Philosophie - cours et méthodes Éd. Hatier


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22/04/2012

Pantouflage intellectuel

Le pantouflage intellectuel dans l’urgence, c'est dans la Vie des idées  :

"Autrement dit, les débats qui ont lieu aujourd’hui en France sur la ligne de partage idéale entre la philanthropie et l’administration publique sont des indicateurs très peu fiables de ce qu’est la réalité historique et sociologique de la philanthropie américaine." 

http://www.laviedesidees.fr/Pratiques-du-don.html

 

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21/04/2012

Le dix-septième parallèle

Un film de Joris Ivens et de Marceline Loridan-Ivens. Je vous donne deux liens dont l'un "Autour du 1er mai", en français. Synopsis en anglais, afin de rôder un peu la langue :

"Synopsis
The Vietnamese village of VinLinh is located a few miles from the coast, in what was called the demilitarized zone. In 1967 the place is under attack from three sides: the land artillery from the south, the naval guns from the east, and the bombs from above. The cliché-information on the TV-news does not give any information on how people live under these circumstances: Vietnam is translated into images of death and destruction. 
In this film, Joris Ivens (cooperating with Marceline Loridan for the first time) shows how people manage to survive. Working under a constant alert, he reveals a society that functions according to a newly developed normalcy. Day and night the war is taken into account. In underground schools, children learn just enough English ("Hands up!"; "Drop your gun!") to efficiently deal with the arrest of pilots who have been shot down. When for a moment bombs are not dropped the people plant rice, close the craters or, if they are large enough, put fish in them. 

Ivens shows the fact that for the community of VinLinh 'the enemy' is almost an abstract notion, that becomes concrete only occasionally. Because both parties do not meet in the film, Ivens avoids every form of conventional heroism."

Les liens :http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-205.html 

http://www.idfa.nl/industry/tags/project.aspx?id=2045f749-ffba-4936-a514-435a9499e38d