25/03/2012
Répercussions
"Les sentiments qui ont pu soulever le jeune Alain Vircondelet et la jeune Anne Loesch, il revient à chacun, aujourd’hui, de les mettre en perspective par les moyens de son choix, en se demandant, par exemple, dans quelle mesure les Français d’Algérie n’auront pas été les artisans de leur propre malheur. Reste que leur colère, pour qui sait la recueillir cinquante ans après, jette un jour cru sur le rapport tourmenté, pétri de non-dits et de refoulements, que la France entretient avec elle-même."
http://stalker.hautetfort.com/archive/2012/03/22/une-pass...
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06/03/2012
J'aime ce numéro
J'aime ce numéro de Télérama. On y parle aussi du peintre Jacques Truphémus. je suis allée regarder des photos de ses oeuvres sur le web. Sur une toile lumineuse, le visage ensoleillé d'une dame brune, un oeil en émerge qui semble scruter le spectateur. Une indicible douceur émane de cette présence. Un extrait de l'article consacré à Jacques Truphémus : « Il y a un doute », dit-il. Le « doute » ne reflète pas une indécision ; c’est le jugement le plus radical que l’artiste lyonnais puisse porter sur les êtres et les choses ; Tuphémus est un homme bon. De cette mansuétude, il prétend n’avoir aucun mérite. « Quand on est peintre, on est obligé d’être ouvert sur le monde et sur l’autre. » Puis il pose sur ce propos une ombre légère : « Or l’époque actuelle me semble au contaire favoriser les artistes narcissiques, et je trouve ça dommage. » « Dommage » est un autre mot tempéré de son vocabulaire. Il signifie « grave ». Adoptons-le :il est dommage, donc, que le talent de Jacques Truphémus ne soit toujours pas reconnu à sa juste valeur. Olivier Cena
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Mollesse ou déréalisation ?
« Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », din l’picard d’ichi : « Tout l’mond’ y’é biau, tout l’mond’ yé gintil. »… ché gins y n’sont pon si mauvais qu’cha in général, mais à forch y peutent te(ou : y peuvt te ou : y peut' prononcé comme y pètent sans l'accent grave, c'est-à-dire qu'on entend le "t". ) perd‘ lu moral. Personnelmin, jeun’ cro pu al révoluchion din nou pays, ché gins y sont trop ramollis à’s’t’heure, è’j diro mêm’ qu’on est comme estourbis à forch, on‘n‘réalis’ pu vraimin.
À propos de mollesse, un extrait de ce que j’ai lu vers deux heures du matin dans Télérama :
« … votée il y a quelques semaines, la loi Carayon sanctionne la violation du secret des affaires, c’est-à-dire la divulgation d’"informations économiques" que les entreprises veulent garder secrètes… sans que l’opinion publique ni la corporation des journalistes s’en émeuvent vraiment »
Extrait de l’article d’Emmanuelle Anizon et Richard Sénéjoux sur le journalisme d’investigation.
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