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31/03/2008

Obama

Le discours d’Obama, chronique ici

« Pourquoi nous intéressons-nous autant, en Europe et ailleurs, à cette pré-campagne électorale ? Sans doute parce qu'elle permet au débat politique de se hisser, de temps à autre, à une hauteur que nous n'avons pas connue ici depuis longtemps.»

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24/03/2008

Montaigne en question

Être prof aujourd'hui ... 

« En vérité, la grande masse des Français fréquente aussi Montaigne, plus modestement mais depuis un sacré bail, Jean-Luc Senez, prof. à Yvetot, qui est là aussi dans le Monde pour dire son juste mot ne serait pas étonné que ce soit depuis la terminale, nous on parierait encore plus tôt que ça remonte à la seconde, au plus tard à la première. Depuis "les humanités" ou la "rhétorique" comme auraient dit certains de nos vieux profs archaïsants coquets. Bref, peu importe, Montaigne fait plus qu’aucun autre auteur partie du patrimoine de décollage intello, philosophique, individuel, français, il est sans doute inscrit pour un morceau gros dans notre personnalité de base en tant que "manière de connaître et art de vivre" (Senez).» À suivre

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23/03/2008

Questionnements

« Sur le fond, revenant à présent à l’analyse causale du mal acédiaque, il ressort finalement des descriptions effectuées par les théologiens que l’acédie naît d’une espèce "d’habituation pathologique". Tout se passe ainsi comme si l’individu subissait un défaut de gratifications - comme si, surtout, ce qui normalement, habituellement, était source de plaisir ou, mieux encore, devrait être source de plaisir, ne l’était soudainement plus. De là le désespoir, et les mouvements de révolte - caractéristiques de ce que, métaphoriquement, ce n’est pas de "satiété" dont il s’agit ici, mais d’une nausée : ce n’est pas seulement que l’individu n’en peut plus, qu’il n’en veut plus, mais également, et surtout, qu’il lui faut éprouver du désir pour une activité qui ne lui procure plus de plaisir, sinon même qui lui est devenue source de déplaisir. L’acédie résulte ainsi, essentiellement, de ce que les activités accomplies ne délivrent plus le plaisir escompté. L’expérience de l’acédie ne relève ainsi nullement de la paresse, de quelque espèce de négligence de ses obligations, de ses devoirs, de quelque espèce d’insouciance, mais d’une faillite des espérances, d’un excès d’attente.»

Le lien

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