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18/04/2008

Le père Atallah

Le Père Atallah en France ICI

16:18 Publié dans Site | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2008

Ateliers d'écriture

« Les ateliers d’écriture sont des lieux de silence, de lecture et d’apprentissage de quelque chose qui se tend entre l’écriture, la littérature et le rêve d’une saisie provisioire de ce qui encombre ou flotte en nous. Ce sont aussi des lieux qui sont le contraire de l’affirmation commune : des lieux pour jouer, pour se détendre, pour s’abandonner au doux voisinage des mots...Dans ce lieux, on y redevient soudain graves au sortir d’un rire, sidérés devant une trouvaille inattendue, scrutateurs de l’opacité intermittente du monde, attachés à la vraisemblance et à l’observation minutieuse des choses, peu à peu libérés des obligations de l’invention. Originalité et spectacularité, là, peuvent disparaître. Ne demeure que l’invitation à rendre compte de la forme de ce qui émerge du fatras des mémoires et des expériences. » ICI

07:56 Publié dans Site | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2008

Atomisation

Atomisation, morcellement, le mal de nos sociétés modernes :

« … L'intérêt du livre d'Emmanuel Renault est de dépasser ces obstacles. Procédant à une analyse rigoureuse de ses composantes, il montre que la notion de souffrance intègre des dimensions que l'on maintenait séparées. Il refuse ainsi d'établir une cloison étanche entre sociologie et psychologie alors que la vie de chacun est tissée par les interactions constantes entre l'individu et son environnement social. Il refuse aussi de découper en tranches la personnalité de l'individu comme s'il n'y avait pas imbrication entre le moi corporel, le moi psychique et le moi social. On peut certes distinguer les souffrances causées par les atteintes à l'équilibre du corps, celles - dites psychiques - provoquées par les traumatismes infligés au désir de réalisation de soi et celles découlant de la non-reconnaissance de notre identité par la société. Mais l'auteur estime qu'elles sont souvent liées les unes aux autres, comme le montre l'exemple des travailleurs précaires, qui sont simultanément menacés dans leur survie, privés d'un travail réalisateur et exclus par le corps social.

Que la souffrance, phénomène subjectif, prenne actuellement autant d'importance est logique dans une société moderne qui n'a jamais tant valorisé la subjectivité. Le travail lui-même fait de plus en plus appel à la subjectivité des salariés, mobilisant moins le corps que l'autonomie et la responsabilité des opérateurs, réclamant moins d'effort physique qu'il n'exerce cette pression subjective accrue que l'on désigne par le mot de « stress ». Que la souffrance, liée à la personne même, soit aujourd'hui plus souvent évoquée que les mécanismes d'exploitation collective, est également logique dans une société qui atomise les anciens collectifs et laisse l'individu isolé face aux défis qui le cernent. » ICI

07:18 Publié dans Site | Lien permanent | Commentaires (0)