06/05/2008
Tags
« La RATP n’aime pas les tags, ni les tagueurs. Ils le lui rendent bien. Selon ses arguments, le tag est assimilé à l’insécurité, la violence, et tous les clichés véhiculés par nos médias sur la banlieue, le mouvement hip hop que TF1 et Le Figaro n’ont pas l’air de comprendre véritablement. Pourtant, l’année dernière cette chère RATP a offert comme espace de publicité à 118 218 la surface des métros en circulations ; le résultat : une grand-mère, avec une bombe de peinture faisant un grand graffiti… Ainsi durant quelques mois, nos métros parisiens étaient recouverts de « graffiti légaux », qui eux, étrangement, ne dérangeaient plus personne… Quid du bien être des usagers ? Soit la RATP s’en moque, soit elle reconnaît implicitement que le tag ne dérange qu’elle, lorsqu’elle n’en tire pas profit.
La contradiction de l’Etat. L’Etat n’aime pas le graffiti, les graffeurs le lui rendent bien. On entend souvent les représentants politiques dénoncer le coût des tags chiffré en plusieurs millions d’euros, et la nécessité de passer à des peines fortes pour dissuader, sinon punir, les « vandales ». Comme on peut le voir, c’est déjà fait : alors que dans les années 80 les tagueurs en France étaient relativement tranquilles dans leur exercice nocturne, les arrestations, amendes, gardes à vue, courses poursuites périlleuses, mises sur écoutes, recherches d’empreintes, traces ADN (je croyais pourtant que le service responsable des études ADN des délinquants était saturé, est-ce bien utile en l’espèce ?), procès, TIG sont arrivés. Quoi de plus normal, c’est le jeu diront nous. Cependant, depuis quelques années les peines se sont durcies : la prison est venue compléter le risque qui pèse sur le graffeur, lorsqu’elle n’est pas réelle pour lui. » Intégral
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28/04/2008
Commerce Sud
"Réunie en ce moment à Accra au Ghana, la douzième CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) a étudié le développement du commerce Sud-Sud et l’impact de celui-ci sur la croissance actuelle et future de l’économie mondiale. Cette «nouvelle géographie du commerce international», selon les termes de l’organisation des Nations Unies serait un des moteurs actuels et futurs du dynamisme économique de la mondialisation. Mais il faut pour cela une vraie libéralisation du commerce entre ces pays par l’adoption de normes identiques et la baisse des droits de douane. Ces normes et ces taxes sont des mesures protectionnistes illégitimes qui continuent à être un frein à ce développement. «Nous ne pouvons pas continuer à travailler avec différentes réglementations techniques, normes sanitaires et phytosanitaires, et autres mesures de contrôle des prix», a ainsi expliqué le Secrétaire général de la CNUCED, Supachai Panitchpakdi. Il a affirmé, qu’en 2006, environ 71% des droits de douanes perçus sur des exportations en provenance des pays en développement l’avaient été par d’autres pays en développement." Intégral
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22/04/2008
Blog
"Illustration" du sujet précédent (contrer le sadisme) sur le blog Artracaille
"La Méthode, son oeuvre majeure, et de loin la plus méconnue. Le travail d'une vie, écrit - presque - trente années durant, de 1977 à 2004, et que les éditions du Seuil ont la bonne idée de republier, avec une toute nouvelle préface. Deux mille cinq cents pages denses, tourbillonnantes, tantôt ardues, tantôt limpides, où Edgar Morin se fait aventurier de la pensée, guidé par ces mots de Pascal : « Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes [...], je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties.»" Intégral
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